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10/02/2006

C51- Avant de s'exprimer au nom de tous il vaut mieux s'assurer que chacun est d'accord!

Pourquoi j'ai démissionné du Grand Orient de France? - Par un de ses Anciens Grands-Maîtres.

"Cette année (NB : Septembre 2005), le Grand Orient de France fête un anniversaire. Il commémore un morceau de son histoire qui l'a marqué profondément. Non pas la centenaire loi de séparation des Eglises et de l'Etat, son grand oeuvre laïque, mais le dixième automne de son funeste convent de 1995. Cette année-là, pour la première fois dans son histoire hors périodes de conflits ou de persécutions, l'assemblée générale n'arrivait pas à se mettre d'accord et renvoyait tout le conseil de l'ordre se ressourcer à la base. Il aura fallu le lent travail de reconstruction mené par Jacques L*****, Philippe G***** et pour une part moi-même, pour redonner sa stabilité à la plus ancienne et la plus importante obédience maçonnique française (NB : Le terme "de plus ancienne" n'est peut être pas tout à fait exact mais ce n'est pas plus important que ça).

Pendant que ces combats de clans et d'appareils dévastent le paysage maçonnique national (NB : S'il s'agit de ce qui est dit au paragraphe précédent ça ne concerne que le GO, et, tout le GO n'est pas le paysage national, sauf à considérer qu'il est la seule organisation maçonnique française), les loges continuent imperturbablement d'accueillir avec chaleur, de travailler avec efficacité, de dialoguer avec la société (NB : Soyez remercié de le mentionner car cela est très vrai. C'est de plus la preuve que les Frères et les Soeurs ne sont pas concernés par ces logiques d'appareils). Mais, depuis la fin 2003, le circuit de communication, le haut-parleur de la franc-maçonnerie semble brouillé (NB : Non! Seulement celui des obédiences et particulièrement celui du GO. Les loges, elles, selon ce que vous dites plus haut "continuent "impertubablement" d'accueillir avec chaleur, de travailler avec efficacité, de dialoguer avec la société"). Après les "célébrations" (NB : c'est nous qui soulignons) communes à toute la franc-maçonnerie française (NB : Restons laïques ou alors parlons de grands messes qui, au total, ont peu mobilisé les membres qui n'y ont probablement vu que "poudre aux yeux"), cet appel d'air formidable qui avait rendu le travail des loges visible (NB : Ceci est contradictoire avec ce vous disiez plus haut que les loges continuent de dialoguer imperturbablement avec la société. Si elles "continuent", de plus imperturbablement, c'est donc qu'elles n'ont jamais cessé de le faire), une fois amorcé le travail de mise en place d'une législation favorisant la liberté de la recherche dans le domaine bioéthique ou le droit de mourir dans la dignité, le système qui asphyxie les ateliers a repris le dessus (NB : Ceci est votre constat personnel. Mais vous êtes-vous posé la question de savoir si, la très grande majorité des membres, était bien en accord avec ce type de démarches qui paraissent plus relever de la citoyenneté que de l'Art Royal?).

Au-delà des querelles d'hommes, des tailles et de couleurs de cordons, du délire (NB : Voulez-vous parler du dernier ouvrage intitulé "La fin des Francs-Maçons "?) qui parfois atteint quelques rescapés d'expériences politiques ou sociales malheureuses (NB : Est-ce d'expérience?), des milliers d'hommes et de femmes, de frères et de soeurs engagés, honnêtes et sincères, sont souvent pris en otage par la recherche d'un illusoire pouvoir (NB : Nous sommes en effet nombreux à le déplorer). Celui-ci oublie que la franc-maçonnerie accueille croyants et non-croyants, qu'elle doit permettre une recherche personnelle, spirituelle et symbolique (NB : C'est en effet son rôle) et un engagement social et citoyen (NB : Comme vous le dites, il s'agit, en effet, "d'engagement social et citoyen" individuel qui, pas plus que la foi religieuse ou sa pratique, ne concerne pas la Franc-Maçonnerie) dans un cocktail aux proportions adaptées à chacun, qu'elle n'est pas enfermée (NB : Qu'ils – les Francs-Maçons – ne sont pas enfermés) dans un cube coincé au fond de catacombes.

La franc-maçonnerie a (NB : Non! Des Francs-Maçons ont) été de tous les combats (NB : Pas assez nombreux certes, mais sans doute plus nombreux que dans d'autres parties de la société, des Francs-Maçons sont engagés) pour les libertés individuelles et politiques. Liberté de la presse, d'opinion, de réunion, d'association, suffrage universel, abolition de l'esclavage, droits des femmes à choisir, laïcité. Le Grand Orient a été l'Eglise (NB : Et la Laïcité alors!!!) et le parti de la République (NB : Ceci est typiquement une expression condamnable du cléricalisme maçonnique) et a construit la boîte à outil de la citoyenneté (NB : Ca ne serait pas un petit peu exagéré?). Franc-maçonnerie rime avec démocratie (NB : Vous êtes sûr de ça dans les organisations maçonnique actuelles?). Mais la crise de la franc-maçonnerie anglo-saxonne, qui disparaît rapidement en termes d'effectifs, semble se conjuguer, dans les rares pays dynamiques (France, Belgique, Islande) avec une crise du contenu (NB : Quel est ce contenu d'après vous?) qui ne peut être ignorée si l'on ne veut assister au même phénomène d'obsolescence dans les années à venir.

La France est riche de la pluralité de ses parcours (NB : de ses "Hommes et de ses Femmes" d'abord si vous voulez bien), de la diversité de ses obédiences, de la richesse de son patrimoine, de la force de sa maçonnerie féminine et mixte. Mais la bonne santé en termes d'effectifs, dont l'accélération a été sensible au tournant du millénaire, ne peut masquer le désordre dans l'expression collective, le manque de présence dans les grands débats de société (NB : Que seraient ce désordre, cette expression collective, cette présence, ces grands débats? Le problème c'est qu'ayant quitté le navire vous n'avez plus qualité pour en parler, ni pour lui tracer sa route).

Certes, à titre individuel, de nombreux francs-maçons agissent pour faire progresser la société. Mais il est de moins en moins possible d'intervenir ensemble (NB : A part l'agitation permanente de quelques individus ... Les Principes républicains, la Démocratie, les libertés fondamentales, les droits de la personnes humaine, la laïcité... vous paraissent-ils immédiatement menacés?). Comment peut-on être aussi heureux dans sa loge et aussi malheureux dans son obédience? (NB : Parlez-vous d'expérience?) Durant vingt-cinq ans, j'ai essayé, avec l'aide de nombreux frères et soeurs, de faire évoluer le Grand Orient et la franc-maçonnerie. Quelques succès isolés ne peuvent suffire à ignorer l'inertie, la paralysie, les réticences au changement, à l'acceptation de la réalité (NB : Quelles interventions, quelles évolutions, quels changement, quelles réalités... autres que celles entrevues du petit bout de votre lorgnette? Auriez-vous souffert d'un manque de reconnaissance?).

J'en ai tiré toutes les conséquences lors du convent tenu depuis jeudi à Paris, en démissionnant du Grand Orient de France (NB : Merci d'avoir ainsi fait la preuve publique, devant nos détracteurs, qu'il est grandement facile de quitter la maçonnerie dès qu'on le désire). Je souhaite que cette décision soit un signal pour que les loges affirment désormais leur droit de propriété sur leurs obédiences, en les libérant enfin des querelles de personnes, des clans et des structures dépassées qui les emprisonnent (NB : Si vous le dites? Espérons que vous ayez recouvré votre propre liberté en choisissant de redevenir un "profane" ou, pour parler en langage d'église, en choisissant de vous ex-communier vous-même).

Alors que l'acacia, symbole du renouveau dans la mythologie maçonnique, semble bien fané, (NB : On sait, au moins depuis l'Egypte ancienne, que l'acacia est l'arbre de l'immortalité. Il n'y a que quelques auteurs à la mode pour penser qu'il puisse se faner sous l'influence de quelque invocation négative) il n'est qu'une seule possibilité pour le faire refleurir : donner aux loges la possibilité d'engager la rénovation nécessaire (NB : Rassurez-vous elles la prendront toutes seules le moment venu). On peut parfois mélanger les couleurs du crépuscule avec les splendeurs de l'aurore (NB : Voilà une jolie phrase que nous resservirons en d'autres occasions). Il est largement temps de faire revenir le matin et de sonner midi, le temps du travail" (NB : Comme vous avez quitté le chantier, ces heures, sacrées pour le Franc-Maçon, ne vous concernent plus).

lemonde.fr, Article paru dans l'édition du 06.09.05 (sans nos commentaire évidemment).





19:00 Publié dans C5- Antimaçonnisme maçonnique (des ex) | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : franc-maçonnerie

Commentaires

Dans tous vos commentaires et analyses (vous êtes plusieurs et c'est pourquoi je vous vouvoie!) vous êtes loin d'être clairs! Pour avoir reçu la lumière, je vous trouve plutôt obscurs!!!!..... A moins ce qui semblerait le cas, que vous ne discutiez qu'entre vous!....
Travailler de midi à minuit semble bien fatigant!!!!
Un frangin!
Jean

Écrit par : Jean Négrin | 11/02/2006

Bonjour Jean

Pour répondre à tes interrogations pourrais-tu toi-même être plus clair et nous dire plus précisément sur quoi porte ta critique?

Notre blog démarre et nous ne souhaitons que l'améliorer dans son fond, dans sa forme et dans son ton.

Emmanuel

Écrit par : Emmanuel | 11/02/2006

l'experience initiaque est un moment unique et bien personnel je dirai meme specifique à chaque individu il "forge" la personnalite apres une reflexion profonde

Écrit par : miaville | 10/07/2008

Attention aux miroirs deformants qui existent dans tous les systemes ideologiques!ps on aimerait avoir des reponses aux commentaires merci

Écrit par : miaville | 14/07/2008

Votre commentaire du 10 juillet dernier contient-il une question?

Emmanuel

Écrit par : Emmanuel | 15/07/2008

Bravo pour ces articles qui sont un peu d'oxygène !

Écrit par : michel | 19/12/2009

Cet article commenté est plus ludique que l'original, merci!

Écrit par : appartement paris | 29/10/2010