21/09/2015
INITIATIVE PAPALE
On nous accordera de n'apprécier que très modérément le pape François et la hiérarchie ecclésiastique de son église qui se prétend « catholique ». Mais il faut savoir reconnaître ce qu'il y a de bon chez les organisations et les individus. Ainsi de l'appel du pape à toutes les paroisses chrétiennes en vue d'accueillir une famille ou un petit groupe de migrants.
Rien qu'en France cela représente l'accueil de 120 000 à 130 000 de ces migrants. Transposé à l'Europe c'est au bas mot 1 million de ces personnes qui pourrait trouver refuge et paix.
On aura tout loisir de discuter à perte de vue sur les causes de cette migration, sur ses implications et conséquences sociales, économiques voire patrimoniales sur les sociétés qui composent l'Europe. Il faut cependant reconnaître que même 2 millions de personnes de plus en Europe feraient moins de 0,5% de la population européenne et pour la France moins de 0,3% de la population française actuelle.
Il reste à court terme que cette proposition papale même si elle ne donne pas son plein effet est de l'ordre de l'urgence humanitaire qu'on appellera élémentaire charité chrétienne si l'on veut. Il importe peu. Ce qui est important c'est de souligner et de saluer cette proposition papale.
Face à cela qui est remarquable que font les organisations maçonniques en Europe ?
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Rien qu'un silence assourdissant de la part de la maçonnerie qui se prétend « régulière » dans la mouvance de la Grande Loge Unie d'Angleterre.
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Rien que de la gesticulation médiatique pour la maçonnerie dite « libérale » qui n'a rien trouvé de mieux que publier une « Déclaration Commune des Obédiences Européenne » rendue publique le 8 septembre 2015.
Que dit ce texte dont nous donnons reproduction ci-après ?
- Rien de concret si ce n'est un rappel nécessaire des idéaux humanistes de la Franc-Maçonnerie.
- Rien d'autre qu'une admonestation adressée aux gouvernements européen et nationaux suspectés de ne rien faire ou de faire trop peu.
- Rien qu'une posture attentiste sans même une ébauche de proposition.
Le beau résultat de cet envoi ne s'est pas fait attendre. Ce fut de voir tout ce que le paysage européen compte d'anti-maçons en faire la preuve d'une internationale maçonnique néfaste et de l'existence d'un grand complot judéo-maçonnique contre l'Occident (entendre occident chrétien).
Alors la question se pose de savoir si nous élisons des représentants pour faire de la gesticulation médiatique ou pour transposer dans les faits les idéaux qui sont les nôtres et assurer une saine gestion des ressources et moyens disponibles dans chacune de nos obédiences ?
Il nous semble qu'il y aurait urgence à tenter de rectifier le tir en saluant l'initiative papale, en rappelant bien sûr nos idéaux humanistes et en appelant toutes nos loges à s'associer, selon leurs moyens et disponibilités, à toutes les initiatives publiques et associatives, qu'elles soient laïques ou religieuses, ayant pour but d'assurer un accueil digne à toutes les populations en souffrance.
Proclamons la Gloire du Grand Architecte de l'Univers dans nos loges et notre attachement indéfectible aux valeurs humanistes qui découlent des valeurs de Liberté, d'Egalité, de Fraternité » mais surtout donnons leur un contenu qui soit à la hauteur de ces idéaux.
Déclaration des Obédiences Européennes sur la situation des migrants, signée le 07 septembre 2015 par 28 Obédiences.
Les Obédiences maçonniques européennes alarmées par la tragédie vécue par les migrants qui fuient des pays en guerre et en proie à la misère en appellent aux gouvernements européens pour qu’ils mettent en œuvre les politiques communes indispensables à un accueil digne et humain de populations en détresse et en péril. L’incapacité des Etats à surmonter les égoïsmes nationaux est un nouveau signal d’une Europe malade où le chacun pour soi l’emporte sur l’intérêt général.
Les Obédiences maçonniques européennes rappellent que le respect des droits de l’homme et du principe de dignité humaine font partie des principes fondateurs de la construction européenne. C’est sur la base de tels principes que la solidarité entre les nations s’est mise en place. L’esprit de solidarité est encore plus nécessaire au vu des bouleversements qui affectent de nombreuses régions du monde.
Sans revenir sur l’histoire d’un continent qui s’est forgé au gré de nombreuses migrations, les drames présents doivent provoquer une prise de conscience et insuffler des politiques d’accueil innovantes. A défaut, le continent européen sera à terme le théâtre de divisions et de conflits qui précipiteront les peuples dans un nouveau malheur. Il n’en résultera qu’une nouvelle exacerbation des nationalismes.
La tragédie présente doit donc être le creuset d’une renaissance et d’un renouveau du rêve européen. Les Obédiences maçonniques signataires attendent désormais des actes dans lesquels les valeurs de solidarité et de fraternité fondatrices de l’Europe y trouvent leur juste expression.
Obédiences signataires :
Grand Orient de France
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Fédération Espagnole du Droit Humain (Espagne) |
Voir aussi : http://www.hiram.be/28-obediences-appellent-a-la-solidari...
11:09 Publié dans SOLIDARITE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pape, église, catholiques, migrants, obédiences, maçonniques, déclaration, europe
12/06/2015
Mais quand la fermeront-ils???
Bergoglio, pape de l'église romaine de son état, vient encore de nous en pondre une remarquable de bêtise : « La théorie du genre s'oppose au plan de (son) dieu pour l'homme et la femme ». Qu'attendre d'autre d'un individu qui a récemment déclaré que la femme n'est pas équipée physiquement et intellectuellement pour faire de la politique ou s'engager dans des carrières professionnelles habituellement dévolues aux hommes ?
Or la théorie du genre ça n'existe pas. Il existe des « stéréotypes de genre » et des études sur le sujet. Car si personne ne conteste que la nature (dieu si ça fait plaisir à François) nous fait homme (doté d'un zizi) ou femme (dotée d'une foufoune) aucune personne un peu sensée ne contestera que chaque individu est également doté de caractères féminins chez l'homme et de caractères masculins chez la femme. Que ces caractères seront plus ou moins affirmés ou réprimés par les acquis sociaux et sociétaux.
Ainsi la société, familiale d'abord, élargie ensuite, attribue-t-elle de manière quasi automatique la couleur rose aux filles, les jolies robes, les jeux de poupée... et aux garçons le bleu, les culottes courtes, les soldats de plomb... et l'interdiction de pleurer. Plus tard, devenus adultes, la femme deviendra la gardienne du feu et l'homme le chasseur éternel. Ce n'est que très récemment que ces rôles se sont un peu modifiés. Encore que... un de nos amis ne nous disait-il pas récemment « ma femme s'occupe de la maison et moi de la télévision »...
Les chercheurs en sciences humaines ont entrepris depuis plusieurs années d'étudier ces images sociétales qu'ils ont nommé : stéréotypes de genre. Quelle est leur origine, leur développement, leur mode de transmission, leur influence sur les individus, les groupes, la société.... ? Les études sur le sujet étant établies sans remettre en cause ni la division naturelle sexuée entre hommes et femmes, ni le complexe familial... ni le fait qu'un enfant soit le fruit du couple homme/femme.
En aucun cas ces études ne conduisent à dire que les garçons doivent être déguisés en filles et les filles en garçons... ni que les enfants dès leur plus jeunes âge doivent être entraînés aux pratiques sexuelles ainsi que le prétendent les calotins de tous bords qui puent l'antisémitisme, la haine des homosexuels, des divorcés-remariés ou non, celle des idéaux républicains....
Par contre ces études conduisent à proposer d'introduire dans les programmes scolaires des jeux, des exercices aidant les enfants à mettre en évidence leurs stéréotypes relatifs à l'autre sexe et partant leurs stéréotypes débouchant sur l'exclusion de l'autre, le différent (l'arabe, le juif, l'étranger, le handicapé..., le communiste, le socialo, celui de droite, le protestant, le catho...).
Il est évident que de telles approches, dont certains excès doivent être combattus, ne peuvent que conduire à une remise en cause des stéréotypes familiaux et sociétaux... d'où les réactions de tous ceux qui sont accrochés aux dogmes religieux ou politiques. Dogmes comme le péché originel qui réduit les femmes à n'être que des ventres, comme être Franc-Maçon c'est être laïcard pour l'avortement et l'euthanasie, contre la libre expression de la foi.
Allez François tu ne regardes plus la télé depuis belle lurette il serait temps que tu fasses de même avec les autres médias ça t'évitera de dire des sottises au micro.
14:42 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pape, église, catholiques, genre, théorie du genre, stéréotypes, stéréotypes de genre
30/11/2014
Front National : Ce qu'en pensent les catholiques
Qui sont ces catholiques séduits par l’extrême droite ? Pour la première fois, une enquête exclusive réalisée par Paradox'Opinion* sur des données de OpinionWay révèle comment ils perçoivent Marine Le Pen et les idées du Front National.
Les thèses que véhicule le Front national et les valeurs identitaires qu’il incarne se diffusent dans la société, tout comme le populisme se répand en Europe. Sur ces dimensions, les catholiques se situent dans le courant dominant. Néanmoins, ils résistent politiquement plus que la moyenne à la séduction qu’exerce le parti de Marine Le Pen. Mais si les digues tiennent, notamment du côté des anciennes générations, des fissures apparaissent du côté des plus jeunes.
Surmoi de droite
À la question directe de savoir si les catholiques sont aujourd’hui sur le point de céder aux sirènes du Front national, une réponse négative s’impose. Seuls 7 % d’entre eux déclarent se sentir proches de ce parti, un niveau stable par rapport à 2012, alors que l’attractivité du FN atteint 13 % parmi la population en général et qu’elle s’est renforcée depuis la présidentielle. Par ailleurs, les catholiques sont plus nombreux que la moyenne à rejeter la personnalité de Marine Le Pen (66 % contre 61 %).
> Voir l'infographie : Marine Le Pen, une personnalité peu appréciée des catholiques
La raison de cette résistance ? Leur surmoi politique de droite avant tout, même si ce facteur n’en exclut pas d’autres. L’identification à la droite classique fait encore rempart : la proportion des catholiques qui se déclarent proches d’un parti de la droite républicaine (42 %) est deux fois supérieure à celle du reste de la population (20 %). Cette situation pourrait cependant n’être que temporaire. En premier lieu parce que la droite n’exerce plus le même attrait chez les catholiques. 39 % déclarent avoir confiance en elle pour gouverner le pays, alors qu’ils étaient 51 % il y a un an.
> Voir l'infographie : Les catholiques, moins attirés par le FN que la moyenne des Français
Compte tenu de la chute de confiance parallèle envers la gauche, c’est dans un sas de défiance généralisée que s’engouffrent les catholiques. 46 % ne font ainsi plus confiance « ni à la droite ni à la gauche » pour gouverner le pays, score en hausse de 16 points en un an ! Les catholiques sont donc politiquement dans un entre-deux, encore tenus par une force de rappel de droite, mais potentiellement sensibles aux sirènes de l’antipolitique. Une zone ouverte aux tentations populistes.
Crispation identitaire
Les catholiques partagent largement les crispations identitaires des Français concernant la présence immigrée et la peur de l’islam. Mais, sur ce terrain, ils sont devenus plus fébriles qu’auparavant et adoptent des positions de plus en plus sévères. 41 % des catholiques pensent ainsi que l’islam est « vraiment » une menace pour l’Occident, score en hausse de 11 points en un an. 37 % sont « tout à fait d’accord » avec l’idée qu’il y a trop d’immigrés en France contre 25 % en 2012.
Sur les thèmes sécuritaires, les catholiques s’inscrivent dans le courant dominant et se prononcent par exemple majoritairement pour la suppression des allocations familiales pour les familles de mineurs délinquants. La dénonciation de l’assistanat fait une percée : 60 % pensent que « les chômeurs pourraient trouver du travail s’ils le voulaient » contre 53 % en moyenne. Enfin, ils soutiennent de plus en plus nettement l’idée de préférence nationale en matière d’emploi.
> Voir l'infographie : Les catholiques sont en phase avec les Français, sauf sur la peine de mort
Indéniablement, les thèmes du FN imprègnent peu à peu les esprits catholiques… comme les autres. Mais si leur sensibilité de droite peut les faire incliner vers le repli identitaire, leurs credo économiques – qui ne sont pas particulièrement de gauche – les empêchent de basculer dans l’escarcelle de Marine Le Pen.
Passif économique
Historiquement, les catholiques ont toujours été plus proches de la droite conservatrice que de la droite libérale. La sensibilité chrétienne-démocrate a également joué une grande importance dans la construction d’une identité politique catholique. Ces influences restent d’ailleurs prégnantes aujourd’hui.
Économiquement, les catholiques comptent cependant plus sur l’initiative privée que sur l’action de l’État. Ils se prononcent pour une économie ouverte alors que la globalisation est vilipendée par la majorité des Français. Ils sont aussi très majoritairement attachés à l’Europe et à l’euro. Leurs valeurs économiques sont donc ici à contre-courant de celles qui s’imposent peu à peu dans le grand public.
> Voir l'infographie : Les catholiques très majoritairement opposés à la disparition de l'euro
Face à eux, le Front national se situe en porte-à-faux sur le terrain économique. Le FN prône le retour au franc ? 73 % des catholiques s’y opposent. Le FN n’a de cesse de dénoncer la mondialisation ? 60 % des catholiques pratiquants y voient une chance pour l’économie française et une opportunité de modernisation pour le pays. Le FN prône le protectionnisme ? Les catholiques le rejettent à une large majorité. Sur toutes ces dimensions, les catholiques s’opposent donc « frontalement » aux conceptions du FN, bien que ce soit sans doute davantage pour des raisons liées à leur sensibilité politique que par conviction religieuse.
Une différence de valeurs
Les catholiques savent se distinguer aussi sur certaines valeurs fortes. Ils affichent ainsi une spécificité que l’on peut rattacher à la morale chrétienne : l’attachement à la vie. La majorité absolue d’entre eux (55 %) se déclare aussi opposée au rétablissement de la peine de mort pour les crimes les plus graves, alors que cette idée commence à séduire une bonne partie du pays (53 %).
Certes, les catholiques étaient plus nombreux il y a un an à être fermement contre la peine de mort. Ils évoluent donc sur cette question mais ne cèdent pas. Leur éthique se met en travers de la route du FN, qui réclame le rétablissement de la peine de mort. En ce sens, les catholiques sont ici très loin des positions des partisans de Marine Le Pen. Il y a fondamentalement une différence de valeurs.
La fissure « jeunes »
L’attachement à la vie, l’ouverture économique, la barrière de la droite classique constituent-ils des remparts suffisants pour les catholiques face au FN ? À court terme, sans doute. À plus longue échéance, c’est moins sûr. Car de nettes fractures générationnelles existent. Les plus âgés sont des supporters de l’économie de marché et de la globalisation, tout en adoptant à l’inverse une posture de repli face à l’islam. Les jeunes catholiques sont quant à eux très critiques à l’égard du système économique actuel et de ses conséquences sociales. Ils sont aussi plus réservés face à l’entreprise privée, réticents face à la globalisation, critiques sur le capitalisme et sensibles aux sirènes du protectionnisme. Et ils ne sont pas particulièrement plus tolérants face à l’immigration, même si l’octroi du droit de vote des étrangers comme moyen d’intégration pourrait les séduire.
En définitive, les jeunes catholiques sont, du point de vue économique, identitaire et politique, les plus ouverts au discours du Front national. Ils sont cependant moins sensibles au parti qu’à Marine Le Pen elle-même. 10 % des catholiques pratiquants de moins de 35 ans se sentent proches du FN (contre 1 % parmi les plus de 65 ans). Mais 35 % de ces jeunes apprécient Marine Le Pen (contre 25 % parmi les plus âgés). Dans cette génération, désinvestie par rapport à la politique et peu imprégnée d’idéologie, la stratégie de banalisation de Marine Le Pen commence à opérer. La déstructuration politique et religieuse des nouvelles générations de catholiques est à l’œuvre. Perte de marqueurs idéologiques à droite comme à gauche, manque de repères religieux ou éthiques facilitent cette évolution.
Si loin si proche du populisme
La crise que traverse la France est celle du continent européen. Elle est plus identitaire qu’économique et sociale. Le mal-être identitaire se traduit dans le champ politique par une tectonique des plaques dont l’aspect le plus visible est la montée des populismes. Il se nourrit du rejet de l’autre, se berce des illusions du bouc émissaire et s’alimente d’un sentiment anti-élites. Le politologue Dominique Reynié qualifie le populisme européen de « patrimonial », dans le sens où « il défend de façon virulente le niveau de vie comme patrimoine matériel et le style de vie comme patrimoine immatériel ». Cette approche réduit quelque peu les motifs populistes à « l’avoir » plutôt qu’à « l’être ».
Aujourd’hui, le fond commun de tous les populismes en Europe est la dénonciation virulente de l’Union comme construction supranationale et agent de la mondialisation destructrice des identités. Les catholiques français conservent quant à eux un profond attachement à l’Europe, perçue comme porteuse de valeurs humanistes, et à la vision économique qu’elle véhicule. Tant qu’ils partagent la conviction de leurs aînés, les jeunes catholiques résistent au populisme. En cédant, ils pourraient entraîner dans leur sillage un monde catholique fragilisé et désorienté.
* Etude réalisée auprès d'un échantillon de 7486 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 et plus et inscrite sur les listes électorales. Cet échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d'âge, de catégorie socioprofessionnelle, de région et de catégorie d'agglomération. Au sein de cet échantillon, 495 catholiques pratiquants réguliers (c'est-à-dire déclarant se rendre à un office religieux soit une fois par semaine, soit quelques fois par mois) ont été interrogés.
source https://actualitechretienne.wordpress.com/2013/12/05/ce-q...
Les Francs-Maçons quant à eux sont farouchement pour la défense des libertés républicaines, de la laïcité et à se titre opposés aux thèses frontistes et aux menaces qu'elles font peser sur la cohésion nationale.
15:43 Publié dans D2 - Points de vue maçonnique sur la société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : front national, catholiques, extrême droite, chrétiens
23/06/2014
Vers une police des mots?
Malaise en Malaisie!
Une porte ouverte à la police des mots. Une cour de justice locale vient de donner raison au gouvernement malais qui interdit aux chrétiens de ce pays d'utiliser le mot Allah (Dieu) dans leurs livres, publications, prêches... alors que cette utilisation est de pratique courante depuis des temps immémoriaux.
Une fois de plus la religion (ici musulmane) dans sa mouvance radicale impose sa loi et viole les droits de la minorité. Une fois de plus démonstration est faite de l'intolérance des uns contre la foi et le droit des autres. Une fois encore "Dieu" est crucifié par la sottise des hommes. Et une fois encore la chrétienté et en particulier l'église qui se prétend catholique payent le prix de leur intolérance passée.
Bien au delà de ces querelles religieuses c'est toute la diversité humaine qui se trouve ici remise en cause. Attendons-nous à voir chez nous aussi des "fous de dieu", de quelque obédience religieuse qu'ils soient, réclamer eux aussi cette même interdiction voire même d'autres qui pourraient concerner directement les Francs-Maçons.
Les instances internationales doivent au nom de la liberté de culte et de croyance et des Droits de l'Homme dénoncer cette prétention inadmissible de réserver à quelques uns l'emploi des mots du langage courant...
Sinon après être morts pour des idées nous finirons par mourir pour de simples mots.
Allalalalala.... faut quand même pas charia!!!
Allons Emmanuel... il est défendu d'en rire.
11:09 Publié dans D2 - Points de vue maçonnique sur la société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mots, allah, dieu, musulmans, catholiques, chrétiens, foi, religion, religions
28/04/2014
François fais un effort!!!
Très Cher Frère François
Jean 4, 20-21 : "Si quelqu’un dit :’J’aime Dieu’ et qu’il haïsse son frère est un menteur. En effet, celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, ne peut pas aimer Dieu qu’il ne voit pas. Et voici le commandement que nous tenons de lui : celui qui aime Dieu, qu’il aime aussi son frère."
Comment dès lors peux-tu dire que tu aimes Dieu alors que, comme beaucoup de chrétiens, tu n'aimes pas tes frères Francs-Maçons qui sont dans leur majorité des... chrétiens tout comme toi?
Quelque chose t'aurait-il échappé???
14:20 Publié dans C2- Antimaçonnisme religieux (Catholique) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pape, françois, catholiques, chrétiens, évangiles, francs-maçons, franc-maçonnerie