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23/08/2007

Il est sorti de la Franc-Maçonnerie

Relevé sur l'excellent site Hiram.be :
Merci à son auteur de nous éviter d'avoir à commenter la "confession" de ce personnage s'inscrivant dans la longue cohorte des renégats qui, ayant dû donner des gages de leur "conversion", ont permis à l'église catholique d'alimenter son anti-maçonnisme viscéral qui est l'une des causes de l'extrémisme religieux et politique. 
C'est sur de telles informations fondées sur "la rumeur publique" et "l'insinuation" que les papes depuis Clément XII ont pu rédiger leurs condamnations. Certes le discours de l'église a changé sur la forme mais on verra, dans la pratique et à travers la liste des sites mentionnés ci-dessous, qu'elle laisse se développer sous sa bannière l'anti-maçonnisme le plus primaire.  
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Dans un article daté du 5 mai 2007, le site africain ICIcemac.com indique que plusieurs pays africains sont dirigés par la Franc-Maçonnerie Française - le sang luciférien même de la FrançAfrique. L'article reprend le témoignage de Luc Delière, un ancien franc-maçon de France pour dévoiler les fausses doctrines de cette organisation dite philanthropique qui cache un caractère pour le moins très anti-chrétien, voire luciférien !.

Ce témoignage de Luc Delière commence par : Si vous avez un peu de temps pour me lire, je vais vous raconter comment satan derrière la Franc-maçonnerie nous a détruit, mon fils, ma mère et moi. Il donne sa vision du passage au Cabinet de Réflexion (une épreuve initiatique), relate ses contacts avec un Frère occultiste,... jusqu'à ce qu'il vive avec le Seigneur une expérience extraordinaire. Il raconte : (...) le Seigneur s'est emparé de moi ce jour là avec force et violence, ce fut même très douloureux, et cela en accentuant les faits par le parlé en langue, par l'ivresse momentanée, la prière à voix haute (peu importe l'entourage), des visions, etc. Il m'a interpellé pour m'interdire formellement toute action occulte, radiesthésie, et dès ce jour j'ai pu rompre instantanément et définitivement avec cette partie d'héritage maçonnique. Après avoir évoqué sa démission (et non une "mise en sommeil" comme il l'explique), Luc Delière raconte les ennuis qui ont frappé ensuite cet homme d'affaires prospère : problème dans la comptabilité, incendie, accident de voiture,...

Dans une lettre du 23 juin 2003 adressée à Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II, il implore son pardon. C'est dans cette lettre qu'on "découvre" d'ailleurs qu'il aurait été membre de la Loge Les Frères Réunis à Tournai, Loge du Grand Orient de Belgique et non française comme affirmé ailleurs sur le web par des commentateurs.

Le témoignage de Luc Delière n'est pas neuf sur le web et, comme celui de Maurice Caillet, est repris sur de nombreux sites chrétiens. En suivant les traces de ce témoignage, on peut établir une carte d'une certaine anti-maçonnerie :

Et il faut complèter ce relevé de sites de nos amis d'Hiram.be par une longue liste de sites, plus proches de l'extrême-droite politique que des paroles du Christ auxquels beaucoup se réfèrent, avec, sinon l'accord des églises chrétiennes, du moins avec leur complicité passive.

Nous ajouterons quand même au commentaire d'Hiram.be notre étonnement de voir, devant une telle série de mésaventures dignes ou de l'acharnement ou du grand gignol, qu'il ne se soit pas trouvé en France un seul journaliste un peu sérieux, pas un avocat, pas un policier, pas un juge qui se soit saisi du cas Delière pour se faire un peu de mousse sur le dos de la FM. Ce n'est pourtant pas ce qui manque en catholicité. Faut-il conclure que même les plus anti-maçonniques ont jugé le cas indéfendable?