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09/05/2012

Lettre ouverte à nos amis catholiques

L'un s'en va l'autre arrive.

La France a tranché. Un nouveau Président de la République prendra prochainement ses fonctions tandis que l'ancien s'en ira sans doute reprendre son ancien métier d'avocat.

Il ne nous appartient pas de juger des raisons qui ont provoqué ce changement d'orientation du pays, acquis d'ailleurs à une courte majorité, dont le succès mériterait d'être analysé en détail. Disons que c'est peut être une personnalité, un style et des pratiques qui ont été sanctionnés plus qu'un bilan dont l'histoire nous dira ce qu'il fut réellement mais qui ne peut pas être totalement négatif. Tout comme elle nous dira très vite le vrai possible du projet porté par le nouveau Président dont il ne faut sans doute pas attendre des miracles sauf si la conjoncture venait à se retourner soudainement. L'insistance nouvelle mise par les dirigeants européens sur la nécessité d'ouvrir un volet "économique" dans la politique européenne pourrait en être un des signes.

Quoi qu'il en soit le constat est que les forces de l'anti-France sont à nouveau entré en bataille et avec une virulence renforcée. Nous ne parlons pas ici de ces extrêmes dont on connait depuis longtemps le racisme, l'anti-judaïsme associés à l'anti-maçonnisme et bien sûr la nullité des propositions politiques.

Nous parlons ici de ces mouvances qui se prétendent chrétiennes qui, sous couvert de "points non négociables", dont l'inventeur est le pape, relayé par ses cardinaux, évêques et responsables d'associations, se sont rendus coupables "d'ingérence politique" dans les affaires intérieures de notre pays. Car en effet la publication de plusieurs documents relatifs à ces points non négogiables n'était rien moins qu'un appel lancé aux catholiques de voter pour l'extrême droite ou de s'abstenir. Appel partiellement entendu par les franges catholiques extrémistes et traditionnalistes.

Appel fort heureusement négligé par la très grande majorité des catholiques de ce pays qui n'associe pas le droit des femmes à disposer d'elles-mêmes, notamment par l'IVG, et le droit de mourir dans la dignité, notamment par les soins palliatifs, avec le meurtre et l'euthanasie. Qui savent très bien que l'enfermement du pays sur lui-même, le rejet de l'autre, au prétexte de politiques illusoires ne répondent pas aux exigences évangéliques. Qui savent très bien que s'il y a nécessité de plus de justice sociale sa mise en actes passe nécessairement par un redressement économique qui oblige tous à l'effort et à l'union.

Et voila que les excités de la calotte s'agitent et appellent ".../... le pays réel, celui des terroirs et des clochers, attachés à la France éternelle, ses traditions et ses coutumes, et fidèle à ses racines chrétiennes et à la foi de ses ancêtres à manifester le 13 mai prochain contre une France rouge.../... qui repose sur une vision intrinséquement anti-chrétienne, anti-familiale et anti-nationale.../... qui vise la déconstruction programmée des fondements de la civilisation chrétienne et de la patrie française.../... en hommage à Jeanne d'Arc.../...". 

On se croirait revenu près de 80 ans en arrière lorsque l'Action Française lançait ses milices à l'assaut de la République, lorsque du haut de leur chaire les curés, "alliant le sabre et le goupillon" invectivaient leurs fidèles pour les exciter contre l'Ecole laïque, le Front Populaire, la juiverie internationale (sic), la franc-maçonnerie... Ou un peu plus tard les incitaient à la collaboration avec le régime nazi.

Là encore on ne peut que louer ces anciennes générations de chrétiens qui, dans l'esprit de résistance dont fit preuve la jeune Jeanne,  leur tournèrent le dos afin de botter les fesses de l'occupant hitlérien et de ses collabos, afin de faire retrouver à notre pays son lustre véritable de Patrie des Droits de l'Homme.

Mais où en est-on aujourd'hui? Qui sont les nouveaux adeptes de l'intransigeance religieuse? Qui sont ceux qui appellent à manifester le 13 mai? Ils ont pour nom "La Cité Catholique", "Civitas" et pour organes un grand nombre des sites internet comme "Le Docteur Angélique", "La Question", "La Cité Catholique", Christ Roi"... et bien d'autres qui distillent leur poison anti-chrétien sous couvert de respect des dogmes, poison anti-démocratique, anti-républicain... anti tout ce qui n'est pas l'étroite pensée de leur grand gourou blanc, de ses affidés y compris ceux qui seraient en dissidence et dont l'un des chefs de file à récemment nié la Shoa.

Nous avons déjà évoqué cette sinistre "Cité Catholique" qui a donné naissance à deux mouvements connus sous le nom de Ichtus et sous celui de Civitas très liés à l'Opus Dei. Le nom a changé mais c'est toujours la même idéologie criminelle qui est portée.

Ainsi de Ichtus, ainsi de CIVITAS, de ses mensonges et actions contre la liberté de penser et de créer dont le porte parole est un nommé Alain ESCADA et le président un amiral, frère de celui de Ichtus, au nom prestigieux mais indigne de ses ancêtres, dont une unité militaire porte le nom en mémoire d'un jeune officier héros de la dernière guerre, apparentés et idéologiquement proches l'un et l'autre d'une certaine élue FN qui se glorifie qu'un de ses ancêtres : ".../... siégeait comme membre du conseil consultatif de la famille française sous le régime de Vichy, qu'un autre fut l'un des fondateurs de l'ordre des chevaliers de Notre-Dame, créé en août 1945, ayant oeuvré pour que la confrérie prenne en charge le milicien Paul Touvier, dès 1949. Ce même devenu grand maître de l'ordre a élevé, en 1964, le responsable du service de renseignements de la Milice de Lyon (Touvier) au rang d'écuyer de l'ordre.../...". Escada, lié à l'extrême droite dure belge, ami de l'homme au bandeau sur l'oeil (qui fut changeant selon ses humeurs) et des dirigeants du FN.

Amis catholiques, qui suivez les enseignement des évangiles plutôt que les impositions ecclésiastiques, qui êtes attachés aux institutions de la République, à la laïcité, qui voulez que tous les français puissent vivre ensemble sans distinction d'origine, de couleur de peau, de religion, d'opinions dès lors qu'elles sont respectueuses de l'autre, ne vous laissez pas séduire par ces sirènes qui, sous prétexte de défense de la foi, veulent vous entrainer vers le reniement des valeurs qui structurent votre vie de croyant et de citoyen.

Amis catholiques qui croyez en la vocation fraternelle et humaniste de notre pays RESISTEZ vous aussi.

Emmanuel

Lire aussi les articles ci-dessous.

 

11/01/2012

Les vrais faux frères ou les pseudos-maçons chrétiens démasqués?

Le site "La Question" en question??? 

Sous couvert de la défense de la foi : Les vrais faux frères ou les pseudo-maçons chrétiens démasqués?

 Dans notre critique du site ultra-catholique « La Question »

 http://lodgamour.blogspirit.com/archive/2012/01/01/la-gra...

 notre préoccupation d'alors était de faire pièce des affirmations relatives à la « Donation de Constantin » sur laquelle l'église romaine fonde ses prétentions à dominer le monde et notamment toute la chrétienté. Également de montrer à nos lecteurs comment, à partir de ce faux célèbre reconnu comme tel par Rome au cours du XIXème siècle, s'effondraient les condamnations papales portées contre la FM. Condamnations qui, rappelons-le, sont notamment à la source de l'antimaçonnisme et de ses cousins l'anti-judaïsme, aujourd'hui l'antisémitisme arabe, le complotisme, l'antirépublicanisme et ses lois... etc... et de l'agit-prop. permanente de certains groupuscules chrétiens radicaux.

 On se convaincra de l'extrémisme de ce site et de ses lecteurs en allant consulter ses pages en suivant le lien :  

http://lebloglaquestion.wordpress.com/ 

A les lire on comprendra mieux l'injonction de Voltaire à « écraser l'infâme ». Et on pourra légitimement s'interroger sur quel sens donner à l'étrange passivité des évêques français devant un tel déferlement de haine aux antipodes de la « loi d'Amour » proposée par les enseignements de l'Évangile?

C'est d'ailleurs cette interrogation qui nous a amenés à rentrer un peu plus dans le plan du site. C'est ainsi que nous avons découvert que la pensé inspiratrice de ces encagoulés de « La Question » (voir le bandeau du site et la page explicative :

http://lebloglaquestion.wordpress.com/a-propos/)

n'est rien moins que celle du célèbre philosophe contre-révolutionnaire Joseph de Maistre. On trouvera à la page Wikipédia :

 http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_de_Maistre

une biographie très complète de cet homme de lettre qui fut en son temps (avril 1753 - février 1821) un homme de quelque importance.

Pour nos lecteurs pressés quelques points repères : Joseph de Maistre* homme politique, philosophe, magistrat, historien, écrivain formé à l'école des Jésuites. Adhère aux idéaux du siècle des Lumières, devient Franc-Maçon en 1773 et le reste 40 ans durant, soit jusque huit années avant sa mort. Il s'efforce de concilier son orthodoxie catholique romaine et son appartenance maçonnique. Il refuse les thèses du pseudo complot maçonnique supposé avoir amené la Rév89. Il se lie d'amitié avec les grands penseurs maçonniques de son époque : Willermoz, Pascally, St Martin... qui furent avec quelques autres les fondateurs du « Rite Écossais Rectifié » mouvance maçonnique très imprégné de christianisme (dont la version romaine n'est qu'une part). Il atteint les plus hauts degrés de cet Ordre particulier ainsi que ceux de l'Ordre Martiniste très féru de ce que nous désignerons sous le vocable de « magie blanche ». Il s'efforcera d'apporter des novations aux pratiques maçonniques. Mais mal reçues elles provoqueront sans doute sa rupture avec l'Ordre maçonnique. Certaines sources affirment qu'en réalité il aurait été rejeté de ses loges d'appartenance pour des motifs peu honorables. Quoi qu'il en soit son ressentiment sera sans doute la cause de l'inversion de ses idées philosophiques. Renversement qui fera de lui dans ses dernières années un adversaire acharné de la maçonnerie, de la Rév89 et de l'idée républicaine.

 S'il est vrai qu'on peut trouver chez cet auteur des relents d'anti-judaïsme, de xénophobie, d'anti-maçonnisme... inspirés sans doute par son catholicisme intransigeant cela reste très éloigné des thèses supportées par le site « La Question ». De plus nous connaissons assez de nos frères dans les obédiences et prieurés qui pratiquent le Rite Écossais Rectifié pour savoir que la très grande majorité d'entre-eux est très éloignée de ces idées extrémistes. Sauf...

 … Sauf dans un micro-prieuré, dont nous ne citerons pas le nom par respect pour quelques-uns de ses membres que nous savons être de bonne foi et qui se désolent de ces orientations condamnables. Ce groupuscule sulfureux n'étant pas reconnu maçonnique ni par la Franc-Maçonnerie en France, ni par l'anglaise, ses membres abusés par son pseudo-christianisme ne peuvent malheureusement pas rejoindre les organisations maçonniques admises comme telles.

 Ce prieuré s'affirme en effet chrétien de stricte obédience catholique romaine et sa doctrine est toute entière celle qui est exprimée par le site « La Question » à l'extrémisme le plus radical. On comprend donc pourquoi ses auteurs, qui se réfèrent aussi explicitement au lefebvrisme schismatique mais auquel BXVI fait les yeux doux, se présentent « encagoulés » comme d'autres qui s'emburkent.

 D'où notre titre en forme d'interrogation :  

Les vrais faux frères ou les pseudo-maçons chrétiens démasqués?

 qui indique assez qu'un faux chrétien peut aussi cacher un faux maçon.

 Rien n'est, en effet plus éloigné du Christianisme, que la Franc-Maçonnerie qualifie de « plus belle religion du monde » (qui explique aussi la hargne islamiste contre elle), que les thèses véhiculées par ce site puant de haine jusqu'à la nausée. 

* Notons encore que de Maistre fut contemporain de l'Abbé Augustin Barruel (1741 - 1820), jésuite, célèbre pour son pamphlet antimaçonnique « Mémoire pour servir à l'hitoire du Jacobinisme ». Violemment opposé aux Encyclopédistes et à la philosophie des Lumières c'est un des plus importants propagateurs de la théorie du complot judéo-maçonnique qui aboutira un siècle plus tard à la publication des sinistres Protocoles de Sion. Selon Barruel les « Illuminés de Bavière »**, groupe paramaçonnique fondé par Adam Weishaupt, auraient infiltrés divers mouvements, dont la Franc-Maçonnerie, afin de provoquer la Rév89 et l'avènement de la république contre les rois et l'église romaine.

 Il n'est pas interdit de penser que les écrits antimaçonniques de Barruel, comme ceux de Maistre, furent des commandes de la hiérarchie romaine afin de justifier les condamnations papales et de provoquer un mouvement contre-révolutionnaire.

A suivre...

** A propos des "Illuminés de Bavière" on suivra avec profit le lien Wikipédia :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Illumin%C3%A9s_de_Bavi%C3%A8re

ainsi que les liens attachés.

Egalement celui du site EsoOccult :

http://www.esoblogs.net/991/les-illuminati-un-peu-d-histo...

Attention nous ne partageons pas les orientations de ce site. Nous ne le citons qu'en raison de son étude sur les Illuminatis et les théories du complot qui nous semblent faire un point assez objectif de la question.

Note : Bien entendu nous donnerons une place aux commentaires éventuels des initiateurs du site "La Question" dès lors qu'ils respecteront les prescriptions rédactionnelles de notre blog (voir colonne de droite "Nous écrire"). 

 

01/01/2012

La grande Babylone (suite)

 

Nous avons lu sur le site http://lebloglaquestion.wordpress.com/ qui se présente comme "Tradition Catholique Contre-Révolutionnaire" un article relatif au symbolisme des armoiries du pape BXVI. Cet article évoque la fameuse "Donation de Constantin" qui établirait le pape comme chef au dessus de toutes les nations et de tous les régimes empereurs, rois et bien sûr républiques.

Si nous prenons le parti de publier sur ce sujet c'est pour une fois de plus faire pièce des prétentions romaines et donner une suite à nos articles :

http://lodgamour.blogspirit.com/archive/2011/09/30/babylone-la-grande-prostitue-d-occident.html

et

http://lodgamour.blogspirit.com/d0-_points_de_vue_religieux_sur_la_religion/ : "Pour en finir avec la primauté romaine".

ainsi qu'à d'autres articles de notre blog où nous dénonçons l'anti-maçonnisme primaire de cette église ainsi que ses prétentions à juger et dominer le monde.

Dans l'article du blog "la question" (tout un symbole quand on connait la révérence de ce site pour la "Sainte Inqusition" dont Benoît XVI fut préfet) il est affirmé :

« ...Sens de la tiare Pontificale

La triple couronne, ou tiare, symbolise le pouvoir d’Ordre sacré (en tant que Vicaire du Christ et successeur de Pierre, il nomme les évêques et est par excellence le “grand prêtre” ici-bas), pouvoir de Juridiction (en vertu du pouvoir des clefs, celui de lier et délier sur la terre et au ciel), pouvoir de Magistère (en vertu de l’infaillibilité pontificale). La signification de ces trois couronnes, traditionnellement, ou triple pouvoir, était également exprimé par ces trois titres, qui avaient à l’origine un accent plus « temporel » ou « politique », en particulier en raison de La donation de Constantin (Donatio Constantini), acte par lequel l’empereur Constantin Ier donna au pape Sylvestre la primauté sur toutes les Églises et l’imperium sur l’Occident. Saint Grégoire VII a légiféré sur cette donation qui fait du Pape l’héritier par Constantin de l’Empire, le « Pontifex maximus » (l’Empereur suprême), contraignant tous les détenteurs d’un pouvoir temporel qui ne sont à la tête que de charges laïques au sein de la chrétienté, et en premiers les empereurs du Saint Empire et les Rois de France, à lui devoir soumission et obéissance car c’est le Pape, et lui seul, qui détient les clefs de l’Empire.

C’est ce que souligna Grégoire VII dans les Dictatus papae en 1075 :

« Dans la société chrétienne, dont la foi cimente l’unité, l’ordre laïque n’a d’autre fonction que l’exécution des commandements formulés par l’ordre sacerdotal. De cet ordre le pape est le maître absolu, il est le seul titulaire légitime de l’Empire, puisqu’il est le vicaire du Christ, l’empereur suprême. » (Grégoire VII, Dictatus papae, 1075)... »

Or (citations) :

La "Donation de Constantin", supposée avoir été rédigée en 315, apparaît dater très vraisemblablement de la période où Etienne II séjourna à l'abbaye royale de Saint-Denis durant les quatre premiers mois de 754, afin d'obtenir de Pépin le Bref les concours armés nécessaires à la défense du Patrimoine de Saint Pierre contre les entreprises des Lombards. Reconnaître la souveraineté de droit de l'Evêque de Rome, sur l'ancien duché dont il était pratiquement propriétaire, constituait pour Pépin une démarche logique, compte tenu de la défaillance totale de l'ancien Suzerain, l'Empereur d'Orient. Attribuer en outre à Etienne II d'autres possessions comme Ravenne et les villes de l'ancien Exarchat byzantin ne pouvait se faire qu'au vu d'un acte de propriété autorisant leur restitution à leur supposé patron, l'Evêque de Rome, stipulé héritier de l'ancien Empereur Constantin. Cet acte de propriété pouvait être produit devant les Lombards, qui tenaient ces territoires par droit de guerre. L'écrit s'affirmait comme une preuve intangible. L'utilité de la fausse "Donation de Constantin" amena les fonctionnaires de l'Administration pontificale à donner au document une valeur juridique indiscutable, et à le placer dans les collections canoniques pseudo-isidoriennes, les fausses décrétales réalisées en Gaule vers le milieu du IXème siècle "source lointaine de 300 citations dans les annotations du Code de droit canonique de1917"(1)

Finalement, la fausseté de la "Donation de Constantin" fut officiellement admise en plein XIXème siècle, au moment où l'Eglise avait perdu toutes ses possessions terrestres, ce qui ôtait tout intérêt au document On voit là, clairement, l'intervention de l'Esprit-Saint promouvant le mensonge et l'imposture pour la défense de son Eglise romaine "sainte" et "divine".

(1) -Cf. Dictionnaire historique de la Papauté -Editeur Fayard -Paris Page 669.

Au IXème siècle, pour étayer la nouvelle ecclésiologie d’un évêque de Rome supérieur à tout l’épiscopat les promoteurs du centralisme romain vont de nouveau avoir recours à des faux : - les fausses Décrétales (ou décrétales isidoriennes, du nom de leur auteur, Isidorus Mercator), forgées de toutes pièces afin de soumettre les évêques au pouvoir de Rome en affirmant mensongèrement que le pontife latin a depuis le début du christianisme une primauté de juridiction sur l’Eglise tout entière. Les canonistes romains s’en serviront ensuite pour justifier la doctrine de la primauté de droit divin du pape et de l’infaillibilité de son magistère, doctrine qui sera érigée en dogme lors du concile Vatican 1 en 1870.

Il est évident que c’était faire fi de la tradition patristique et conciliaire ! Le quatrième concile oecuménique (Chalcédoine - 451) avait seulement reconnu à l’évêque de Rome le premier rang d’honneur parmi les quatre autres patriarches (Jérusalem, Antioche, Alexandrie et Constantinople), en ajoutant expressément que cette primauté "d’honneur" lui avait été attribuée (canon 28) : "parce que Rome était la ville régnante..." comme ancienne capitale de l’Empire...

Du reste, et nous sommes là au VIIème siècle, l’un des plus illustre évêque de Rome, le pape Saint Grégoire le Grand (Lib.V Epist.18 - Lib.VIII Epist.30) n’hésitait pas à déclarer au patriarche Jean d’Alexandrie que le titre d’évêque universel (et alors il ne s’agissait encore que d’un qualificatif honorifique) est "extravagant, orgueilleux, impie, cause de division dans l’Eglise". Il ne souffrait pas qu’on lui décernât un "titre aussi criminel et blasphématoire envers Dieu". Le patriarche Jean l’ayant appelé évêque universel, il lui répondit sur le champ: "Je vous en prie, ne donnez jamais ce nom à personne; mais rendons grâce à Celui qui a fait de tous les hommes un seul troupeau, sous un seul pasteur, qui est Lui-Même".

"Quiconque, disait-il en une autre circonstance, s’appelle évêque universel ou désire ce titre est, par son orgueil insensé, le précurseur de l’Antéchrist." Qu’eut-il dit s’il se fut trouvé au concile Vatican 1 de 1870 ?

Les auteurs modernes ne censurent pas systématiquement ce qui a trait à l’affaire des «fausses décrétales». L’Académicien Daniel Rops l’évoque dans "l’Eglise des Temps Barbares" (Paris, 1950, chapitres sept et huit). Mais d’une façon générale la hiérarchie catholique-romaine préfère taire ce qui pourrait heurter la conscience de nombreux fidèles soucieux de la vérité historique.

Les fausses décrétales représentent un ensemble de textes qui contiennent ce qu’aucun évêque de Rome n’avait osé écrire jusque là; à savoir que depuis toujours l’évêque romain se tenait pour l’évêque des évêques et le chef de toute l’Eglise.

Avant le VIIIème siècle existent des décrétales signées de la main des évêques de Rome. Celles-ci ne traduisent rien d’autre que ce que l’Eglise indivise avait toujours proclamé par la voix des conciles oecuméniques (seule autorité légitime reconnue par tous). Puis des clercs inventent des textes qu’ils datent frauduleusement des temps anciens et apportent ainsi la "preuve" de l’autorité exceptionnelle d’un évêque de Rome supérieur à tout l’épiscopat.

L’efficacité des faux devient telle en Occident que la résistance de l’épiscopat est pratiquement nulle, mais vers les Xème-XIème siècles les Eglises occidentales souffrent des effets de la féodalisation et de la simonie. Un parti favorable à la domination romaine n’a aucun mal à se former et à faire prévaloir ses vues dans les conciles locaux. Seul le concile de Constance (1414-1418) témoigne que la mémoire de l’ancienne constitution de l’Eglise subsiste encore dans les thèses gallicanes défendues par Jean Gerson. C’est le principe réaffirmé de la supériorité du concile général sur le pape, définition nourrie par la transmission de la tradition apostolique, alimentée par la connaissance des sept conciles oecuméniques et les Pères de l’Eglise.

Selon l’Abbé Fleury, page 508 du tome neuvième de "l’Histoire Ecclésiastique" édité en 1702 (années 679 à 794), "les fausses décrétales ont passé pour vraies pendant 800 ans". Et il ajoute encore: "il est vrai qu’il n’y a plus aujourd’hui d’homme médiocrement instruit en ces matières qui n’en reconnaisse la fausseté". Et encore page 507 : "La matière de ces lettres en découvre encore la supposition.

Elles parlent d’ archevêques, de primats, de patriarches ; comme si ces titres avaient été reçu dès la naissance de l’Eglise. Elles défendent de tenir aucun concile, même provincial, sans la permission du pape, et représentent comme ordinaires les appellations à Rome."

Remarquons bien que ces lignes furent écrites en 1702, soit dix-huit années seulement après la "Déclaration des Quatre Article Gallicans" de Bossuet (signés par tous les évêques de France...) où l’évêque de Meaux rappelait le bien fondé du concile de Constance, avec la supériorité du concile général sur le pape. La tourmente révolutionnaire, le concordat napoléonien et surtout, le concile romain de 1870 aboutiront à la perte d’une partie essentielle de la mémoire religieuse en France. Nous sommes heureux de pouvoir participer au rétablissement de la vérité historique par cet article et la publication des extraits de l’ouvrage encyclopédique de l’Abbé Fleury à qui nous rendons un bien sincère hommage.

Monseigneur Thierry Teyssot (fin de citations).

Que pouvons-nous retenir de cet ensemble de textes :

  • D'abord que le site « la question » ment, comme ont menti pendant des siècles les clercs falsificateurs de l'église romaine.

  • Ensuite que la prétention romaine à la « catholicité=universalité » est un gros mensonge dont les chrétiens d'obédience romaine n'ont pas conscience tant le bourrage de crânes est prégnant y compris dans les discours du pape actuel.

  • Ensuite encore que selon le grand évêque de Rome que fut Saint Grégoire le Grand (VIIIème siècle) « est criminel et blasphématoire contre Dieu le titre de pape universel (étymologiquement catholique) et précurseur de l'antéchrist ».

  • Enfin que si l'empereur Constantin a donné un privilège à l'évêque de Rome c'est bien que le pouvoir de l'empereur est supérieur à celui du pape et non l'inverse. Que l'existence de la prétention romaine au pouvoir suprême s'est établie sur les ruines de l'empire romain au Vème siécle après JC et non comme elle l'affirme sans cesse à la suite d'une parole de Jésus à l'Apôtre Pierre. Parole sur le sens de laquelle les spécialistes ne s'accordent d'ailleurs pas.

En conséquence de quoi nous pouvons être fondés à poser la question (sans jeu de mot) de savoir si tous les évêques de Rome qui ont, depuis saint Grégoire le Grand, porté le titre de « pape » ont été ou sont légitimes et si le siège de l'évêque de Rome ne serait pas vacant depuis ce temps???

Si une réponse positive venait à être donnée à cette double interrogation il s'en suivrait trois conséquences :

  • Aucun des évêques consacrés depuis St Grégoire le Grand, à commencer par ceux qui se sont fait appeler (sic) « papes » et qui ont fait acte d'allégeance au (sic) "pontife" romain, n'aurait reçu d'ordination valide et par voie de conséquence aucun prêtre ayant reçu les ordres de ces évêques ne serait réellement ordonné. Et cela serait vrai pour tous qu'ils soient fidéles de Rome ou anti-conciliaires comme les tenants de l'abbé (sic) Lefrebvre et successeurs.

  • Aucun Concile, depuis Grégoire le Grand, n'aurait été légitime à proclamer les dogmes de foi et encore moins ceux de morale.

  • Aucune des condamnations portées contre la Franc-Maçonnerie par l'église de Rome et par celles qui leur ont donné suite n'est légitime. Condamnations qui sont colportées par des centaines d'ouvrages et de sites plus ou moins injurieux envers les membres de la Maçonnerie, dont le site « la question ». Propos diffamatoires et injurieux qui ne sont jamais démentis par la hiérarchie de l'église romaine en France et à l'étranger... bien au contraire (voir les récents écrits de certains évêques).



22/04/2011

Piss-Christ, Cattenoz...et...? Ah bon!

Juqu'à présent nous étions restés en dehors de la polémique sur l'exposition d'Avignon et la monstration d'une image du Christ en croix plongé dans de l'urine. Mais une récente sortie de l'évêque Cattenoz, rubicon personnage qui ne doit pas téter que de l'eau minérale et qui est fort contesté dans son diocèse, mettant en cause la Franc-Maçonnerie nous amène à sortir de notre réserve. 

Il ne nous appartient pas de décider si "l'oeuvre" (sic) présentée est une provocation sordide ou si c'est au contraire le résultat d'une pensée géniale. Nous observons simplement qu'il est du droit de création de produire, sans limitation, toute représentation sculptée, écrite, filmée ou peinte. A charge pour l'auteur de répondre devant la loi d'un éventuel trouble à l'ordre public ou de subir la vindicte ou l'indifférence du public. Que toute censure préalable au nom d'un ordre moral quelconque est un crime contre la pensée, c.à.d, contre la liberté d'expression.

Certes l'image est choquante et blessante pour de nombreux chrétiens et même de non-croyants respectueux de la foi d'autrui. Mais ne l'est-elle pas qu'en simple opposition à la vision sulpicienne d'un christ "bien propre sur lui" alors qu'on sait très bien que dans l'agonie, où se révèle, au cas particulier, toute l'humaine condition du Dieu fait homme, les muscles qui contrôlent l'intime se relâchent et laissent échapper fèces et urine.

L'art est provocation qu'on l'aime ou pas, qu'il blesse ou pas. Et la provoc provoque (c'est sa fonction) la réflexion. Mais c'est à nous de décider jusqu'à quel niveau de réflexion nous voulons aller. Chacun est libre de trouver cette représentation scandaleuse.

Mais chacun peut aussi pousser sa réflexion plus loin comme l'a fait un commentateur de GOLIAS "Le Christ n'est-il pas venu pour nous sauver de notre « urine », de notre fumier, de nos miasmes fétides qu'on appelle péchés? Son sang coulant sur notre fétidité excrémentielle pour tenter de la purifier ne s'affiche-t-il pas comme une immense espérance aux ailes d'aurore ? Quel plus belle représentation symbolique que cette croix trempant dans le verre de nos turpitudes ?

Alors tempêter comme l'a fait l'évêque une première fois, qui n'a, à son habitude, sans doute pas réfléchi plus loin que le bout de son nez, ne devait-il pas faire qu'arrive ce qui devait arriver par la main de quelques excités qui décidèrent marteaux en mains de s'attaquer à "l'oeuvre" (sic) présentée?

Et qu'il récidive une seconde fois donnant ainsi une publicité inutile et supplémentaire à une "oeuvre" (sic) et à une exposition inutiles relève plus de la sottise que de l'intelligence magistérale.

Sans doute ayant pris conscience de sa bourde, qui ne peut qu'augmenter la cote de l'artiste (sic) sur le maquignonnage de l'art (pardon aux maquignons respectables), a-t-il jugé bon de désigner le coupable de cette insulte à la foi en laissant entendre que la Franc-Maçonnerie était derrière cette affaire. Que nous dit-il en effet dans son dernier communiqué?

- A l'entrée dans la Semaine Sainte cette exposition est certainement lié à la Franc-Maçonnerie. Quelle preuve apporte-t-il de cette affirmation? Aucune évidemment.

Si, interroge le journaliste, vous pensez qu’il y a un lien entre la franc-maçonnerie et l’exposition de cette photographie, pourquoi ne pas l’avoir dit plus tôt ?

- Mais, répond l"évêque, je l’ai dit à l’occasion de presque toutes mes interviews mais curieusement, ces passages ont toujours été coupés. Cet évêque serait-il ici plus bête que bête, ignorant qu'il semble être, que la dénonciation calomnieuse est répréhensible? Que si ses calomnies ont été censurées les journalistes n'ont fait que leur travail en toute objectivité?

Qu'avez-vous fait, demande encore le journaliste, pour remédier à la situation?

- J’ai, dit l'épiscope, demandé le retrait des photographies de la ville et de l’exposition. J’ai souhaité également réunir une table ronde avec la mairie, les responsables de l’exposition et les francs-maçons. Pourquoi diable les Francs-Maçons???

Les Francs-Maçons? s'étonne le plumetif (mot synonyme plus sympa que "pisse-copies")

- Oui parce que je m’aperçois qu’à Avignon, où ils sont très nombreux, il y a un certain nombre de francs-maçons très influents. Et alors???

Pensez-vous que le maire a des liens avec la franc-maçonnerie ?

- Ah, là je sors le joker… Quel courage??? Et quel aveu d'ignorance alors que plus haut il dit vouloir se réunir avec les "frangins"???

Suggérez-vous qu’il y aurait un lien entre la franc-maçonnerie et l’exposition de cette photographie ?

- Comme ils sont cachés, je ne peux pas les voir mais je me demande s’il n’y a pas une corrélation avec la franc-maçonnerie.Et hop un petit faux témoignage... sur...

Comment cela ?

- Je constate que là où les francs-maçons sont nombreux, les actes antichrétiens sont également nombreux.... fond de calomnie.

Ainsi procède depuis trois cents ans et plus cette église romaine qui se dit "catholique" de mensonges en fourberies.

D'où notre titre : "Piss-Christ, évêque Cattenoz... et...? Ah bon!". Comprenne qui voudra.

Et le Barbarin, prince de l'église, primat de la gaule (sic) d'en rajouter une couche... Sont-ils donc bien bêtes!!!

22/03/2011

Une certaine image de la maçonnerie prétenduement chrétienne

 Sur le site du Docteur Angélique un intervenant posait la question suivante : 

 Voila, je voudrais savoir un peu votre avis sur cette confrerie qu'etait les templiers.
Et savoir si les francs macons sont en faite les descendants des templiers ????

http://docteurangelique.forumactif.com/

Un de nos Frères bien connu ici donna cette réponse :

La réponse est non.
1- Cette légende fut répandue à la suite du discours prononcé en 1735 (ndlr :
ou 36) par le Chevalier de Ramsay dans lequel il parle de "nos frères les Croisés" comme fondateurs supposés de l'ancienne maçonnerie d'avant 1720. 2- Il existe une mouvance maçonnique très minoritaire qui se dit descendre des Templiers sous le nom de Stricte Observance Templière (SOT) mais qui en fait se rattacherait plus aux Chevaliers Teutoniques. 3- Ce qui est sûr c'est qu'il n'existe aujourd'hui aucun lien direct historiquement prouvé avec cet ordre de chevalerie (ndlr : les Templiers). Par contre certains écrits compagnoniques y font référence. Mais FM et Compagnonnages sont deux ordres différents.

Voici la réponse qu'il reçut d'un intervenant membre d'une fraction minoritaire du RER (rite Ecossais Rectifié) dans un obscur prieuré :

1- N'importe quoi. Tu ne sais absolument rien sur le sujet, sauf ce que le GO, par la voix de Bauer, entre autre, martèle dans les magazines, tout aussi insignifiants que ses discours. Avant de vouloir donner des leçons et raconter n'importe quelle ânerie pour te faire mousser, je te recommande vivement de t'intéresser au rite, dont l'un de tes grades, aurait, je (dis?) bien "aurait" dû t'éclairer sur le sens de ta quête. A mon humble avis, tu en es très loin et surtout pas prêt, à accéder à ce qui est révélé à un autre niveau...

2-
Absolument faux. Les Teutoniques ont été recrutés par les fondateurs de l'Ordre du Temple, tous catholiques. A savoir, neuf chevaliers (Hugues de Payns en fut le fondateur), qui ont fondé neuf provinces, dans toute l'Europe. C'est une réalité historique, pas une légende. Tous, sans exception, étaient sous l'autorité directe du Saint-Père. Cette mouvance très "minoritaire", comme tu te plais à le dire, est cependant bien plus influente que tu ne l'imagines....

3- Encore une fois du n'importe quoi. Le Compagnonnage n'est en rien différent de la maçonnerie (ndlr : il faudra expliquer ça à nos cousins les compagnons). Il en est l'origine, jusqu'à des temps immémoriaux (ndlr : ce qui n'est pas et de loin historiquement démontré). Mais tout cela te dépasse, puisque la religion doit rester dans la sphère privée, et que l'Art Royal (FM), n'est pour toi qu'un vecteur de tes idées politiques gauchistes (ndlr : parce que pour ce monsieur admirateur lepeniste quand on est de la maçonnerie libérale et adogmatique on est un gauchiste). Lorsque l'on habite les beaux quartiers, il est facile d'être de gauche (caviar). Je ne suis pas envieux de ta situation. Chacun a ce qu'il mérite. Mais de grâce, ne joue pas les vierges effarouchées lorsque l'on est pas d'accord avec toi. La fraternité a des limites. Je cite Bauer, entendu de mes deux oreilles en sa présence "tous les frères ne sont pas maçons, et tous les maçons ne sont pas frères". Ça en dit long sur la supposée fraternité que tu prêches...

C'est ton avis, qui finalement est sans aucune importance. Tu es bien loin de détenir la vérité. Ta maçonnerie, qui n'est qu'une "para-maçonnerie", n'a pas de leçons à donner. Continue à faire de la politique et du caritatif. Ce qui est à l'opposé de la maçonnerie "TRADITIONNELLE". Pas besoin de tablier et de sautoir pour porter à l'extérieur des valeurs qui n'ont jamais été celles de la maçonnerie, sauf pour des faux frères, issus du siècle de Voltaire, grand pourfendeur de chrétiens...

Si je ne te connaissais pas, je dirais que tu es un imbécile. Mais je t'accorde volontiers, que tu ne l'es pas, enfin pas complètement...

Et que veux-tu que ça me fasse ??? La bougnoulerie, je te la laisse (suite à une référence directe aux sympaties frontistes du personnage en question), et je me fous royalement de ce que pensent les autres, toi, en l'occurrence, gauchiste invétéré, qui n'a jamais habité dans les quartiers où, le simple citoyen ne peut plus sortir de chez lui. C'est grâce à des frangins comme toi, des traîtres à la patrie, que les racailles progressent sur le sol de la fille aînée de l'Eglise. Tu es comme ces artistes, qui habitent en Suisse, et qui viennent nous donner des leçons de civisme. A ta décharge, tu paies tes impôts en France, ce qui est heureux. La maçonnerie, n'a jamais été ce que tu en dis. Quitte la maçonnerie, fais du social, du caritatif, bref, inscris-toi au rotary. Tu y auras une place de choix. Quelle honte pour la maçonnerie de voir autant d'ignorance. Tu ne mérites pas le grade que tu as, tu le déshonores. Quelle tristesse, si un jour tu devais devenir CBCS. Tu n'auras jamais ta place parmi nous. Etre maçon, va bien au-delà de la défense de la veuve et l'orphelin, de surcroît lorsqu'ils sont étrangers...

PS : si tu as des liens
directs prouvés avec les templiers et les anciens compagnonnages... mets les en ligne ça intéressera beaucoup les historiens de la maçonnerie (qu'ils soient maçons ou non).
C'est ça. Je suis loin d'être ce que tu t'imagines. Si tu veux des sources, tu cherches, comme bon nombre de maçons, qui eux, s'intéressent à leur engagement. Et inutile de citer sans cesse ton blog, qui n'est qu'un fatras d'imbécilités. Qui es-tu, pour te permettre de cracher dans la soupe sur ton blog, sinon un quidam imbu de sa personne, croyant tout savoir sur tout, alors que tu ne sais rien, rien, en tout cas rien sur la véritable quête de la maçonnerie. Ça fait bien, de dire "je suis FM", mais pas chez nous. Les breloques on s'en passe. Mais comme manifestement, tu n'as jamais pu te défaire de tes métaux... Désolé si je suis brutal. Tu ne mérites pas mieux...

Quelle triste image de la maçonnerie est donnée là. Nous nous demandons ce qu'en pensent les Frères qui pratiquent le véritable Rite Ecossais Rectifié?

Nous reprendrons ici volontiers l'invitation du Frère Voltaire à "écraser la bête infâme" mais nous prierons le Grand Architecte de l'Univers pour que ce maçon dévoyé dans l'intégrisme romain et politique comprenne ce que voulait signifier ici le philosophe des Lumières.

 

Note : Ce jour 25/03/2011 nous avons enregistré la censure d'une partie de la réponse mentionnée ci-dessus dans ses paragraphes 4 et suivants.