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26/12/2013

Holà Papa!!!

Dans son homélie de Noël le pape François vient de nous chanter "les anges dans nos campagnes" et tenter d'endormir les gens avec le rêve d'une autre paix. Blabla à efficacité nulle.

Ce qui met en rogne c'est que son discours lénifiant évite soigneusement de mettre le doigt sur le problème, par exemple du Soudan où il s'agit d'une lutte pour le contrôle des champs pétroliers. Comme ailleurs sans doute avec d'autres mobiles aussi peu reluisants. Alors pourquoi ne pas le dire?

Nous avons passé l'âge d'être naïfs au point de penser que les bisounounours peuvent gagner la paix. Pendant longtemps encore et même si on le déplore c'est l'équilibre des forces qui prévaudra.

C'est facile de discourir sur une autre paix quand on connait l'état du monde et son évolution à échelle humaine. C'est facile de se faire passer pour homme de paix par le discours, soigneusement protégé qu'on est par d'épais et hauts murs (surtout quand on n'a rien dit quand il aurait fallu). C'est facile de parler de paix quand ce sont d'autres qui prennent les risques.

Mais qu'attend-il pour aller, crosse en main, dans sa belle soutane blanche, s'interposer à Damas, Bangui, au Soudan et ailleurs. Nous y gagnerions l'économie de nos troupes, de la vie de nos garçons et de nombreuses personnes civiles.

Lui, au pire, y recevra la palme du martyre... Ca sera plus glorieux que de crosser quelques curés un peu en avance sur leur temps. Et là au moins ça vaudra le coup de l'élever aux autels et d'en faire un Prix Nobel...

Pour mémoire s'il est vrai que PXII a condamné le nazisme il l'a fait de manière tellement discrète que personne ne l'a entendu... on est dans les mêmes logiques du discours inaudible. Et certains quotidiens catholiques ne se privent pas pour le dire.

En lisant son baratin... je me demande si j'ai envie de partager la paix avec lui et ses affidés ??? Et il y a longtemps que (son) dieu a montré qu'il s'en fout.

Ceci étant bien sûr que le pape François est dans son rôle... Cest seulement son discours qui est largement en dessous de sa place éminentissime de Pontifex Maximus.

Emmanuel

21/12/2013

Humour présidentiel

Billet d'humeur

Monsieur le Président Hollande s'est fendu d'une boutade à l'endroit de son Ministre de l'Intérieur qu'il a dit être revenu d'Algérie "saint et sauf". Ca n'a évidemment pas manqué de choquer la sensibilité de nombreux algériens qui ne se posent pas la question de savoir si rien ne choque la sensibilité française dans les propos et le comportement de nombre de leurs compatriotes en Algérie et en France même.

Comme le dit un ancien d'AFN "Moi aussi j'en suis revenu" : On était beaucoup sur le bateau à Marseille pour embarquer avec nos paquetages. Il y a 55 ans on nous emmenait là bas sans nous demmander si on voulait et on avait que vingt ans... On en est revenu oui. Mais pas tous et beaucoup comme moi se demandent encore pourquoi ? On n'avait pas voté avant 21 ans et on ne connaissait rien de la vie ! Alors maintenant c'est mon gamin qui est en Afrique mais lui soldat volontaire. Comme moi il fait son devoir !".

Merci à ce garçon à qui nous souhaitons courage et recommandons la prudence.

Comme remerciement de ce devoir accompli, nous, les Anciens d'AFN (mais les Anciens Combattants en général), nous avons eu la désagréable surprise de voir rogner par l'état socialiste (dont on sait bien vers qui allaient ses préférences pendant la guerre d'Algérie) sa participation à la retraite mutualiste des Anciens Combattants. Retraites instituées en 1922 en témoignage de la reconnaissance de la nation pour les sacrifices consentis par les combattants et pour permettre aux plus modestes d'entre-eux de se constituer une retraite.

Nous aussi nous en sommes revenus... et nous vous donnons rendez-vous, Monsieur le Président, aux prochaines consultations électorales.

Emmanuel

24/09/2013

Mensonge et déni de vérité

Une nouvelle fois une décision d'état est contestée par des ultras religieux.

Le Conseil National de l'Ethique, chargé de réfléchir aux grandes questions sociétales et de conseiller les hautes instances de l'état, vient d'être renouvelé ainsi que le prévoit ses statuts par la moitié de ses membres. Alors que le précédent conseil, dont les membres sont nommés, comportait des religieux représentants les différentes confessions, le nouveau conseil n'en compte plus un seul qui ont été remplacés par des laïcs.

Cette situation nouvelle est violemment dénoncée par les calotins de tous bords qu'ils soient encalottés, turbannés, ou toqués. Il s'agit selon eux d'une attaque contre les religions en général et le christianisme (entendez catholicisme) en particulier.

C'est là un mensonge et un déni de vérité.

1° - Toutes les religions sont concernées et aucune d'entre-elles n'est particulièrement visée.

2° - Ce comité est chargé notamment de travailler sur les questions d'éthique de la vie, de son origine jusqu'à sa fin ce qui concerne aussi bien la bioéthique, que l'IVG ou le mourir dans la dignité en passant par les recherches sur l'embryon et les cellules ou la PMA ou la GPA. Sur ces questions la position des religieux est bien connue : Niet! au non d'un plan d'accomplissement divin supposé exister. Ce positionnement  radical s'est récemment manifesté contre le "mariage pour tous". Est-il donc bien nécessaire d'avoir au sein du comité des gens dont l'avis négatif est largement connu? La réponse est évidemment non puisqu'ils n'apportent rien au débat.

3° - Les laïcs qui ont été nommés pour siéger dans le comité renouvelé le sont en fonction de leurs qualités propres et de leurs options personnelles, dont religieuses. L'état laïc est donc dans le respect absolu de ses principes, dont laïcité de ses organes, en ne faisant ici siéger que des laïcs. Etat laïc = comité(s) laïc(s).

Ne soyons cependant pas naïfs... c'est là un coup sur le bec des religieux. Religieux à qui rien n'interdit de s'exprimer publiquement en tant que citoyens et en tant que collectifs. Espérons que ça leur apprendra à respecter les principes républicains. A respecter le rôle de l'état et la mission des parlementaires qui ont été élus pour légiférer dans l'intérêt de tous. Intérêt collectif qui se passe très bien de la houlette de ces penseurs de morale qui feraient bien de nettoyer leurs écuries avant de se mêler du ménage chez les autres.

16/03/2013

HABEMUS PAPAM

A peine la fumée blanche avait-elle annoncé l'élection que jaillit le cri de joie multiséculaire de la catholicité : Habemus Papam ! Nous avons un pape !

En quelques minutes il fit le tour du monde et nombreux furent ceux qui, dès lors, attendirent la proclamation du nom et l'apparition de l'élu au balcon du Vatican.

Et l'on vit venir vers la foule le Cardinal Tauran qui eut bien du mal, sans doute en raison de sa maladie, de prononcer le nom imprononçable du nouveau pape : Jorge Mario Bergoglio proclamé sous le nom de François. Moment de surprise générale. L'élu n'était pas celui que tout le monde attendait. C'était au contraire un quasi inconnu un peu gauche, l'air timide, simplement vêtu d'une soutane blanche sans fioritures, qui sacrifia, sans les manières habituelles de la pompe vaticane, au rituel de la première bénédiction.

Très vite on sut que le pape, cardinal JM Bergoglio, est Argentin mais d'origine italienne par ses parents, Jésuite et Archevêque de Bueno-Aires (Très Sainte Trinité et Port de Notre-Dame du Bon Vent selon le nom donné par le fondateur de la ville, Pedro de Mendoza en 1536. Source Wikipédia) après avoir été précepteur de l'ordre des Jésuites en Argentine. Qu'il a été fait cardinal par le pape JPII. On sut également qu'il a la réputation d'être un homme simple, proche du peuple, capable d'exposer sa vie, ne s'embarrassant pas plus que ça de la pompe liturgique et employant un langage direct, compréhensible pas tous.

Mais il ne fallut pas non plus attendre plus de quarante huit heures pour qu'apparaissent les ombres du tableau brossé par la cathosphère. On sut ainsi qu'il est un doctrinaire farouchement opposé au mariage pour tous, à l'homosexualité, à la contraception, à l'avortement, à l'euthanasie... et, dans la ligne JPII et BXVI, à la théologie de la Libération. En somme strictement formaté par le magistère romain et sa « doctrine sociale » qui recommande aux pauvres de remercier Dieu de ses bienfaits et les riches de leurs miettes. Proche des pauvres certes mais peut être pas assez pour leur donner les moyens de la véritable émancipation. Dès lors, est-il étonnant qu'on découvre que l'archevêque Bergoglio aurait été, sinon un proche de la dictature militaire qui fit des ravages en Argentine, du moins, et par son silence, un complice objectif de cette même dictature auquel il aurait lui-même, bien qu'il s'en défende, livré plusieurs prêtres, jésuites comme lui, jugés trop proches de la mouvance révolutionnaire marxisante. Qu'il serait à ce titre dans le collimateur d'un juge français soucieux de l'entendre sur le sort de trois de nos nationaux (2 religieuses et un prêtre) portés disparus et probablement homicidés par la junte militaire.

Avait-il le choix de faire autrement alors qu'il était, à l'époque, en charge de la remise en ordre de la Compagnie de Jésus dans le pays ? Lui seul, car "François Franc-C'est", a la réponse à cette question et seule sa conscience peut l'inciter à faire toute la lumière sur cette période de sa vie et sur ses engagements. En attendant voici un témoignage à décharge :

Par Guy Konopnicki - Marianne - http://www.marianne.net/Le-pape-et-les-complices-de-la-di...

"Qui fut complice de la dictature en Argentine ? Giscard, Brejnev, Castro, la FIFA ou le futur pape François ?.../...

Le père José Mario Bergoglio (futur pape François) n’était pas, alors le chef de l’église d’Argentine. Il le devient en 1998, vingt ans après la Coupe du Monde retransmise en direct par le service public de la télévision française. .../...

Serait-il plus compromis que les instances du football, les télévisions, et les équipes qui ont disputé les matches sur un stade situé à proximité des prisons de la junte ? Plus coupable que les marchands d’armes français, dont certains étaient, aussi des patrons de presse émus aux larmes par la grande fête du football ? Plus coupable que l’URSS offrant des débouchés commerciaux aux régime du général Videla ? .../...

Et si l’élection du pape François était, au contraire, la revanche des religieuses martyrisées par les militaires et des militants chrétiens enlevés par les escadrons de la mort ?.../...

En tout état de cause, les anciens complices français de la dictature de Videla seraient mal venus de chercher querelle à José Mario Bergoglio !"

Voilà en effet des questions qui méritent d'être posées.

Pour notre part notre seule question est celle-ci :

Nous Francs-Maçons avons-nous quelque chose à attendre de ce nouveau pape ?

Au vu de ses orientations doctrinales la réponse est sans doute NON.

Sauf, sauf s'il en venait à imposer une application stricte des dispositions de Vatican II concernant la Franc-Maçonnerie qui ne figure plus dans la liste des institutions condamnées par l'église romaine (canon 1374 : « Qui s'inscrit à une association qui conspire contre l'Église sera puni d'une juste peine ; mais celui qui y joue un rôle actif ou qui la dirige sera puni d'interdit. ») et qu'il prononce l'abrogation de la Déclaration d'Incompatibilité de 1983 signée par JPII et l'alors préfet de l'Inquisition Joseph Ratzinger (qui n'est rien d'autre qu'une référence implicite au canon 2335 de 1917 : « les catholiques affiliés à la Franc-Maçonnerie ou d'autres associations du même genre intriguant contre l'Eglise ou les pouvoirs civils légitimes, encourent "ipso facto" l'excommunication réservée au siège apostolique". »).

Dans l'attente des actes à venir du nouveau pape, et fidèles à notre engagement d'être « amis de tous, du riche comme du pauvre s'ils sont vertueux », nous ferons confiance au bon côté de l'homme à qui nous souhaitons longue vie, prospérité et réussite dans ses projets.

Nous lui adressons donc les trois vœux traditionnels de la Franc-Maçonnerie :

Que la Sagesse préside à la construction de son édifice.

Que la force le soutienne.

Que la Beauté l'orne.

13/02/2013

A Dieu Benoit XVI

Le pape s'en va! Sage décision ou fuite devant les responsabilités?

C'est ainsi qu'on peut résumer les questionnements contrastés de la cathosphère qui balance entre la sagesse d'un homme fatigué et le refus d'assumer, devant la loi des hommes, les nombreux manquements de la hiérarchie cléricale de son église.

Il ne nous appartient pas de commenter et encore moins de juger celui qui fut pendant huit ans aux commandes du vaisseau amiral de la catholicité à défaut d'être celui de la Chrétienté.

L'homme, tout grand qu'il fut par la pensée et certaines de ses actions et si minuscule qu'il s'est montré dans ses actes de gouvernement, a affronté avec un courage certain la rudesse du monde. Qu'il ait fait preuve de discernement dans ses jugements ou pas n'est pas de notre propos.

Il reste qu'il est, pour nous Francs-Maçons, celui qui, sous le gouvernement de JPII, a foulé aux pieds  la décision du Concile VII de ne plus condamner la Franc-Maçonnerie comme "ennemie de l'église" et de rendre aux catholiques leur liberté d'appartenance. Il est et restera celui qui a ranimé la bête hideuse de l'anti-maçonnisme associée à l'anti-sémitisme, au racisme et à l'intolérance politico-religieuse.

Souhaitons-lui une vie longue de réflexion et de prière ainsi qu'une fin paisible dans le silence.

Espérons que son successeur libère la foi de ses chaînes institutionnelles et revienne au fond de l'esprit et de la lettre de Vatican II.