14/06/2013
Nouveau merci Mgr Thomas
Le 23 mai, un curé de Haute Savoie a été démis de ses fonctions par l’évêque d’Annecy, Mgr Yves Boivineau, à la demande de Rome. En cause : son appartenance à une loge du Grand Orient de France.
Évêque émérite de Versailles, Mgr Jean-Charles Thomas fait partie des rares à s’être penché sur ces liens conflictuels entre Église et Franc-Maçonnerie. A ses yeux, cette réflexion rend nécessaire un dialogue authentique au plus haut niveau.
« Les hasards du ministère ont mis sur ma route un certain nombre de francs-maçons chrétiens. J’avais 35 ans lorsque l’un d’eux me demanda de l’aider spirituellement à l’approche de la mort. Il m’expliqua qu’il avait, chaque jour de sa vie, prié le Notre Père et m’invita à le faire savoir lors de ses obsèques religieuses devant de hauts représentants de l’éducation nationale. Par la suite, j’ai rencontré de façon suivie d’autres maçons de diverses obédiences. Nous avons même publié une cassette vidéo intitulée Jardin caché résumant ces dialogues. L’un d’eux, aujourd’hui âgé de 93 ans, me disait récemment : ‘‘La maçonnerie fut un moyen de construction spirituelle. Je n’en ai plus besoin. C’est la foi chrétienne qui me fait vivre maintenant.’’ Je reconnais ces faits : ils m’éclairent plus que les débats trop théoriques ayant un faible rapport avec les réalités.
La position romaine n’a pas varié ces dernières décennies. Le 23 novembre 1983, le cardinal Ratzinger est allé très loin en affirmant : ‘‘Les fidèles qui appartiennent aux associations maçonniques sont en état de péché grave.’’ Il a précisé le 23 février 1985 : ‘‘Une telle inscription constitue objectivement un péché grave.’’ Pour ma part, j’ai préféré écrire, dans une étude publiée en 1994 à ce sujet : ‘‘Le fidèle éclairé doit réfléchir sérieusement aux risques qu’il court en acceptant l’initiation à une loge maçonnique : il lui appartient, ainsi éclairé, de s’appliquer éventuellement la sanction de ne pas communier s’il a conscience d’avoir librement, volontairement, pris une décision qui le mettait en état de rupture grave avec Dieu.’’
Seul le dialogue peut permettre l’écoute mutuelle
Du 8 mars 1992 au 3 avril 1997, j’ai échangé largement avec le cardinal Ratzinger sur la maçonnerie : la prudence de l’Église vis-à-vis des loges s’explique par le fait que le chrétien y fréquente des personnes de toutes appartenances religieuses, les écoutant sans entrer en débat avec elles, qu’il peut tomber dans le syncrétisme religieux, qu’il y fait un travail de construction spirituelle par ses propres forces et principes, qu’il est susceptible d’y croiser des adversaires fortement opposés aux Églises et à leurs principes religieux, qu’il s’associe à des rites qu’il pourrait confondre avec des sacrements, qu’il peut en arriver à préférer son adhésion maçonnique à sa foi chrétienne…
Le ‘‘secret maçonnique’’ complique les relations ‘‘hors loges’’ et peut donner libre cours à toutes sortes de fantasmes antimaçonniques. Ajoutons qu’historiquement, des açons italiens comme Garibaldi ont affronté le pouvoir pontifical et l’ont privé de ses États en 1870. On ne dépassera jamais le blocage entre l’Église et les loges maçonniques si on en reste à des réflexions théoriques et séparées entre les deux institutions. Seul le dialogue librement consenti entre des responsables de l’Église catholique et des obédiences maçonniques peut permettre l’écoute mutuelle aboutissant à une vraie connaissance réciproque, sans jugement préalable. Des questionnements deviendront possibles. Des constats de différences irréductibles apparaîtront. Alors seulement, on aura les éléments indispensables pour répondre honnêtement à la question de la ‘‘double appartenance’’. » Recueilli par François-Xavier MAIGRE
Ces mots de Mgr Thomas, mis en exergue (couleur gras bleue), ne font que traduire la grande faiblesse de l'église romaine face à la maçonnerie... un total manque de confiance dans la foi de ses fidèles.
Voir aussi : http://lodgamour.blogspirit.com/archive/2013/06/01/merci-...
23:23 Publié dans C2- Antimaçonnisme religieux (Catholique) | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : franc-maçonnerie, évêques, église, rome, vatican, catholique
29/05/2013
CURE ET FRANC-MACON : VIRE DE L'ECAR
Nous relayons ici le communiqué du père Pascal Vesin, curé de Megève et Franc-Maçon, viré de l'église romaine en raison de son appartenance maçonnique. Notre commentaire en suite.
Voir aussi : http://lodgamour.blogspirit.com/archive/2013/06/01/merci-...
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De toute ma vie de prêtre, je n’ai jamais autant souffert. Ce ministère, pour lequel je suis fait, m’est retiré. Cette Eglise que je veux continuer à servir, j’en suis exclu. Car contrairement à ce que l’on dit, je ne quitte pas l’Eglise ; on me l’a fait quitter, me proposant une peine « médicinale ». Une blessure : Je ne suis pas malade.
Cette peine peut être levée si je quitte la Franc-Maçonnerie.
Je n’ai pas envie de quitter la Franc-Maçonnerie, comme je n’ai pas envie de quitter l’Eglise. Je ne choisis pas la Franc-Maçonnerie contre l’Eglise, je choisis de garder ma liberté de penser. Je suis exclu sur un malentendu, par une autorité romaine qui ne connait pas la maçonnerie et qui a refusé de me recevoir et d’entrer en dialogue. Contrairement à ce qu’affirme le communiqué de l’évêché, on ne m’a jamais demandé de renier les dogmes chrétiens ou ma foi : la totale liberté est laissée à chacun de ses membres de croire ou de ne pas croire. Cette réflexion menée en loge ne renie pas la foi personnelle de ses membres, elle inscrit la démarche de foi dans la sphère privée la plus intime de l’Homme.
Je ne veux pas perdre mon ministère à cause de cette incompréhension ou méconnaissance. C’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai nié en faire partie lorsque Mgr Boivineau m’a interrogé la première fois en 2010 : de plus je ne voulais pas perdre mon ministère à cause de lettres anonymes envoyées comme à la pire époque de notre Histoire.
Cette discrétion, différente de cette notion de secret qui fait naître tant de phantasmes, à laquelle je tenais, est la preuve que je suis animé d’aucune volonté de prosélytisme.
Mais je ne veux pas me battre par démentis interposés ; je ne veux pas salir l’Eglise, je l’aime, même avec ses limite ; je veux qu’Elle entende les vraies questions qui lui sont posées aujourd’hui.
Un combat : L’ouverture au dialogue.
Je ne me situe pas dans un conflit Eglise-Maçonnerie. Conscient des avancées et de l’évolution de ces institutions, il y a des guerres qui n’ont plus lieu d’être. Si l’Eglise et la Maçonnerie se sont construites, dans l’histoire, en se combattant l’une contre l’autre, ce conflit n’est plus d’actualité. En tous les cas, ce n’est pas mon combat.
Mon combat est celui-ci : ma liberté, la liberté dans l’Institution Eglise.
Je n’absolutise aucune institution humaine, je ne défends pas la Maçonnerie, je défends la pluralité de pensée, le dialogue et l’ouverture. L’Eglise n’est-elle pas née plurielle ? Je n’ai jamais eu de problèmes pour cohabiter, pour dialoguer avec des chrétiens partageant d’autres idées que les miennes, avec des courants de pensée différents dans notre Eglise,…
Pourquoi l’Eglise n’entend-elle pas les questions qui lui sont posées ? Pourquoi l’Eglise semble si loin ? Pourquoi parle-t-elle un langage inaudible, pose-t-elle des actes incompréhensibles ? Ne pourrait-elle pas se servir de ce qui m’arrive (et ce qui arrive malheureusement trop souvent) comme occasion de dialogue, de rencontre ? Pourquoi n’accepte-telle pas ce questionnement sur son ouverture, sur sa tolérance, sur sa capacité à évoluer, à se laisser renouveler ?…
Au moment où une montée de l’obscurantisme, des intégrismes et des fanatismes est indéniable, je pense que l’Eglise devrait être plus ouverte au dialogue.
Puisse ce combat (j’aurais parfois l’envie de parler de « sacrifice », tant cette décision de l’Eglise me déchire) servir ce désir de dialogue et d’ouverture en Eglise.
Une conviction : La liberté de conscience.
Je n’ai pas choisi la Franc-Maçonnerie contre l’Eglise. Je choisis de garder ma liberté de penser et de pensée. Un choix où la liberté individuelle, la conscience et la foi se nourrissent sans s’annuler.
Nous défendons tous les valeurs de l’Évangile, humanistes : la liberté, la vérité, la justice. Notre bouche en est pleine. Et bien souvent, ces valeurs, nous les taisons, nous les prostituons, nous les oublions et nous nous asseyons dessus, au nom du politiquement correct, au nom du bien penser, au nom de la tranquillité. Notre cohérence, notre unité intérieure se trouvent ici questionnées. C’est l’expérience spirituelle, c’est l’expérience de l’Esprit Saint. Jusqu’où, aujourd’hui, pourrai-je défendre la liberté, la justice, la vérité ? Aurai-je le courage d’aller jusqu’au bout de ces valeurs, ce qu’elles me demandent, ce à quoi elles m’appellent, ou bien vais-je rester tiède ? Il nous est écrit, au livre de l’Apocalypse : « Dieu vomit les tièdes ».
La liberté n’est pas un vain mot : elle est une réalité, elle n’existe qu’en acte, elle a un prix. Je suis prêt à le payer. »
Père Pascal VESIN”
Courage père Vesin et très cher Frère. Nous sommes avec vous.
Emmanuel
Notre commentaire
Alors qu'il ne semble avoir commis aucune faute dans l'exercice de son ministère, ce prêtre se voit retirer l'exercice de son emploi, sa rémunération (à terme), son logement. Il est d'autre part victime d'une censure publique sur la foi d'une dénonciation calomnieuse. Censure qui équivaut elle-même à une dénonciation calomnieuse puisque son appartenance à la FM serait une "maladie" reconnue par une "peine médicinale".
L'église romaine en sanctionnant ce prêtre vient de donner, servie sur un plateau doré, la preuve de l'existence d'un "lien de subordination hiérarchique" entre elle et ses prêtres. Autant dire que tous ceux qui sont en délicatesse avec elle en raison des rémunérations ou des retraites ou des conditions de travail ont l'argument clé pour agir aux Prud'hommes. Ils pourront sans grande difficulté y ajouter des motifs liés aux horaires, au non respect des salaires minimaux....
De plus cette punition atteint cet homme, et d'autres, dans ses droits civils reconnus par le droit français. Ce qui autorise à une action au Civil pour atteinte à liberté d'association sur le fondement notable de l'article X de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen qui stipule que "Nul ne peut être inquiété pour ses opinions, même religieuses, dès lors qu'elles ne troublent pas l'ordre public". Et la-dessus nous attendons de grands avocats comme par exemple Maitre C... (par ailleurs figure de proue d'un certain parti politique) qui s'honorerait à défendre gratuitement cet humble prêtre plutôt qu'à faire de l'argent avec des ténors du grand banditisme.
En France notamment le droit d'association, de réunion, d'appartenance... prévaut sur le sol de la République contrairement à celui qui a cours au Vatican plus prompt à s'associer avec les pires dictatures et à protéger ses criminels sexuels et financiers qu'a soutenir ses prêtres dans la défense des pauvres (condamnation de la théologie de la libération, prêtres ouvriers...), celle des minorités (homosexuels par exemple), celle des opprimés (comme les victimes de trafics et dictatures...).
Eglise romaine qui suit plus volontiers "Frigide" que Soeur Emmanuelle ou l'Abbé Pierre. Secte vaticane bien plus prompte à condamner qu'à accueillir ce qui lui retire le droit de se dire "catholique".
Nous appelons donc "barjoglio", le pontifex maximus qui n'a pas manqué de connaitre ce cas, à prier ses inquisiteurs de revoir leur copie, non à l'aune de leur vision étroite du sacerdoce, mais à celle bien plus ouverte de l'Humanisme Républicain.
Et pour finir la dernière de barjoglio (aujourd'hui même à des pélerins français) : N’hésitez pas à la défendre (l'église romaine); n’hésitez pas à vous dépenser pour elle, à vous engager à son service, à la rendre plus fraternelle et plus accueillante.
Côté fraternité et accueil... c'est plutôt râpé!
10:53 Publié dans C2- Antimaçonnisme religieux (Catholique) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : curé, église, rome, catholique, catholiques, franc-maçon, franc-maçonnerie
16/03/2013
HABEMUS PAPAM
A peine la fumée blanche avait-elle annoncé l'élection que jaillit le cri de joie multiséculaire de la catholicité : Habemus Papam ! Nous avons un pape !
En quelques minutes il fit le tour du monde et nombreux furent ceux qui, dès lors, attendirent la proclamation du nom et l'apparition de l'élu au balcon du Vatican.
Et l'on vit venir vers la foule le Cardinal Tauran qui eut bien du mal, sans doute en raison de sa maladie, de prononcer le nom imprononçable du nouveau pape : Jorge Mario Bergoglio proclamé sous le nom de François. Moment de surprise générale. L'élu n'était pas celui que tout le monde attendait. C'était au contraire un quasi inconnu un peu gauche, l'air timide, simplement vêtu d'une soutane blanche sans fioritures, qui sacrifia, sans les manières habituelles de la pompe vaticane, au rituel de la première bénédiction.
Très vite on sut que le pape, cardinal JM Bergoglio, est Argentin mais d'origine italienne par ses parents, Jésuite et Archevêque de Bueno-Aires (Très Sainte Trinité et Port de Notre-Dame du Bon Vent selon le nom donné par le fondateur de la ville, Pedro de Mendoza en 1536. Source Wikipédia) après avoir été précepteur de l'ordre des Jésuites en Argentine. Qu'il a été fait cardinal par le pape JPII. On sut également qu'il a la réputation d'être un homme simple, proche du peuple, capable d'exposer sa vie, ne s'embarrassant pas plus que ça de la pompe liturgique et employant un langage direct, compréhensible pas tous.
Mais il ne fallut pas non plus attendre plus de quarante huit heures pour qu'apparaissent les ombres du tableau brossé par la cathosphère. On sut ainsi qu'il est un doctrinaire farouchement opposé au mariage pour tous, à l'homosexualité, à la contraception, à l'avortement, à l'euthanasie... et, dans la ligne JPII et BXVI, à la théologie de la Libération. En somme strictement formaté par le magistère romain et sa « doctrine sociale » qui recommande aux pauvres de remercier Dieu de ses bienfaits et les riches de leurs miettes. Proche des pauvres certes mais peut être pas assez pour leur donner les moyens de la véritable émancipation. Dès lors, est-il étonnant qu'on découvre que l'archevêque Bergoglio aurait été, sinon un proche de la dictature militaire qui fit des ravages en Argentine, du moins, et par son silence, un complice objectif de cette même dictature auquel il aurait lui-même, bien qu'il s'en défende, livré plusieurs prêtres, jésuites comme lui, jugés trop proches de la mouvance révolutionnaire marxisante. Qu'il serait à ce titre dans le collimateur d'un juge français soucieux de l'entendre sur le sort de trois de nos nationaux (2 religieuses et un prêtre) portés disparus et probablement homicidés par la junte militaire.
Avait-il le choix de faire autrement alors qu'il était, à l'époque, en charge de la remise en ordre de la Compagnie de Jésus dans le pays ? Lui seul, car "François Franc-C'est", a la réponse à cette question et seule sa conscience peut l'inciter à faire toute la lumière sur cette période de sa vie et sur ses engagements. En attendant voici un témoignage à décharge :
Par Guy Konopnicki - Marianne - http://www.marianne.net/Le-pape-et-les-complices-de-la-di...
"Qui fut complice de la dictature en Argentine ? Giscard, Brejnev, Castro, la FIFA ou le futur pape François ?.../...
Le père José Mario Bergoglio (futur pape François) n’était pas, alors le chef de l’église d’Argentine. Il le devient en 1998, vingt ans après la Coupe du Monde retransmise en direct par le service public de la télévision française. .../...
Serait-il plus compromis que les instances du football, les télévisions, et les équipes qui ont disputé les matches sur un stade situé à proximité des prisons de la junte ? Plus coupable que les marchands d’armes français, dont certains étaient, aussi des patrons de presse émus aux larmes par la grande fête du football ? Plus coupable que l’URSS offrant des débouchés commerciaux aux régime du général Videla ? .../...
Et si l’élection du pape François était, au contraire, la revanche des religieuses martyrisées par les militaires et des militants chrétiens enlevés par les escadrons de la mort ?.../...
En tout état de cause, les anciens complices français de la dictature de Videla seraient mal venus de chercher querelle à José Mario Bergoglio !"
Voilà en effet des questions qui méritent d'être posées.
Pour notre part notre seule question est celle-ci :
Nous Francs-Maçons avons-nous quelque chose à attendre de ce nouveau pape ?
Au vu de ses orientations doctrinales la réponse est sans doute NON.
Sauf, sauf s'il en venait à imposer une application stricte des dispositions de Vatican II concernant la Franc-Maçonnerie qui ne figure plus dans la liste des institutions condamnées par l'église romaine (canon 1374 : « Qui s'inscrit à une association qui conspire contre l'Église sera puni d'une juste peine ; mais celui qui y joue un rôle actif ou qui la dirige sera puni d'interdit. ») et qu'il prononce l'abrogation de la Déclaration d'Incompatibilité de 1983 signée par JPII et l'alors préfet de l'Inquisition Joseph Ratzinger (qui n'est rien d'autre qu'une référence implicite au canon 2335 de 1917 : « les catholiques affiliés à la Franc-Maçonnerie ou d'autres associations du même genre intriguant contre l'Eglise ou les pouvoirs civils légitimes, encourent "ipso facto" l'excommunication réservée au siège apostolique". »).
Dans l'attente des actes à venir du nouveau pape, et fidèles à notre engagement d'être « amis de tous, du riche comme du pauvre s'ils sont vertueux », nous ferons confiance au bon côté de l'homme à qui nous souhaitons longue vie, prospérité et réussite dans ses projets.
Nous lui adressons donc les trois vœux traditionnels de la Franc-Maçonnerie :
Que la Sagesse préside à la construction de son édifice.
Que la force le soutienne.
Que la Beauté l'orne.
15:12 Publié dans Z0 - Brèves - Actu chaude ou froide | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rome, église, pape, françois, franc-maçonnerie, catholique, francs-maçons
26/01/2011
Epingle d'or à Golias
Dans un de ses récents articles, relatif au problème de la pédophilie en Irlande, une scriptrice habituelle nommée AG, dont on ne sait jamais si elle est au bord du délire ou du sérieux, s'est, en termes injurieux, autorisée dans un commentaire une mise en cause directe de la maçonnerie et de Mr Xavier Bertrand, ministre qui ne fait pas mystère de son appartenance maçonnique et catholique.
Nous avons, dans un premier temps, répondu à cette dame en lui posant la question de savoir "En quoi cette double mise en cause avait à voir avec le thème du fil?".
A notre grande surprise nous avons constaté que nos messages avaient été effacés par la modération du site Golias ainsi que certains posts de la dame. Dans le même temps nous en avons reçu avis sur la BAL du site au motif de conservation de la ligne éditoriale de Golias. Ce qui est son droit le plus absolu bien que le message initial de mise en cause soit resté lisible.
Après échange de courriers avec la modération de Golias droit a été fait à notre demande de modération du post incriminé. Ce qui a été fait par suppression pure et simple.
Nos remerciements à Golias pour cette preuve de bienséance dans la ligne d'ouverture chrétienne de ce site. Et donc plutôt qu'une "machoire d'âne"*** nous avons le plaisir de lui décerner notre première "épingle d'or".
Emmanuel
*** Machoire d'âne en référence à cette arme dont Goliath (une sombre brute) se servait contre ses ennemis (notamment le minuscule David qui eut raison de lui) et au graphito par lequel les anciens Romains représentaient les premiers chrétiens semble-t-il assez imbus de leur foi.
16:32 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : antimaçonnisme, catholique, église, rome, vatican
15/02/2010
Stigmatisés par la cathoclique
Un (des) Franc(s)-Maçon(s) mis en cause en raison de leur appartenance.
Lu sur le site de l'inénarrable "Cité Catholique" sous le titre "Un Franc-Maçon à la tête de l'UMP" une mise en cause de Mr Xavier Bertrant, président de l'UMP, et de quelques autres membres de la classe politique.
http://www.cite-catholique.org/viewtopic.php?f=94&t=7...
Il ne nous appartient pas de confirmer ou d'infirmer ces appartenances ni de dire notre sympathie ou non à l'égard des personnes ou de ce parti politique.
Qu'on approuve ou non ses orientations en faveur de l'actuel gouvernement, force est de constater que globalement l'UMP, lointain avatar du Gaullisme, qui compte de nombreux catholiques dans ses rangs, appartient à ce qu'il est convenu d'appeler "la droite républicaine", qu'il est favorable à la laîcité, qu'il a approuvé et fait voter les lois relatives à la contraception, à l'IVG, à l'école publique (même si...), à la non discrimination raciale, sexuelle..., à la mise en oeuvre des droits de l'homme....
C'est là pour de nombreux cathos tradis et radicaux crimes abominables qui excommunient absolument leurs auteurs (à force d'excommunications on finira bien un jour de se poser la question de savoir s'il reste encore des membres dans l'église qui se prétend catholique?).
Outre qu'il s'agit là d'ingérence absolument inadmissible dans la vie privée des personnes (les appartenances relevant de la sphère privée) il s'agit aussi d'une infraction punissable par la loi au titre de la dénonciation calomnieuse (intention de nuire) et du non respect de l'article X de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et du Citoyen selon lequel "Nul ne peut être inquiété (ndlr : dénoncé, suspecté, discriminé, stigmatisé...) pour ses opinions, même religieuses (ndlr : associatives, philosophiques...), dès lors qu'elle ne troublent pas l'ordre public".
De plus, à une époque où l'on ne peut manquer de se poser la question de savoir si tel père la vertu, laïc ou de la caste cléricale, n'est pas en train de prêcher après avoir mis sa main aux fesses de sa maîtresse alors qu'il est marié ou voué au célibat et à la chasteté, pire même dans la culotte d'un enfant ou dans son propre slip..., voire même en "amitié particulière"..., il nous paraît plutôt mal venu de mettre en cause, même par sous-entendu, l'intégrité de personnes publiques et responsables politiques, juridiques, économiques... en raison de leur appartenance religieuse, philosophique ou autre parfaitement respectable, supposé et même réelle.
A moins qu'il s'agisse là, de la part de la caste dévote, d'une volonté d'enfumage d'esprits faibles tout prêts à croire et suivre n'importe quel cinglé dès lors que résonne l'ignoble cri maudit de "Dieu le veut". Cri qui ne peut en aucun cas se comparer à l'humble prière de Jésus lui-même disant dans le "Notre Père" et au Golgotha "Seigneur que ta volonté soit faite".
Au delà des personnes, c'est aussi l'institution maçonnique qui est mise en cause, comme quoi la vielle antienne de la "Synagogue de Satan" (pardon à nos amis Juifs pour cette malheureuse association très "catholique" de leur culte au diviseur) n'est pas morte avec les Barruel, Jouin et autres papes "idiots" selon l'expression même du renégat maçonnique Caillet (voir l'étymologie du mot idiot qui en Grec ancien signifie "ignorant"). Mise en cause qui résulte de la théorie du complot dont l'église romaine a fait ses choux gras depuis Clément XII. Mise en cause qui rejaillit sur les personnes citées et jetant le doute sur l'intégrité de leurs intentions dans la pratique de leur métier public.
Nous passerons sur la somme d'extravagances plus imbéciles les unes que les autres écrites sur ce site par des personnes aux pseudos plus délirants que délirants (Coeurderoy, Armorius, Vobisangélicum qui se prend pour Jeanne d'Arc, Charles qui se prend pour Charles de Foucauld, Polommic qui se prend pour l'Empereur germanique ou le Tsar... et bien d'autres ridicules). Nous ne retiendrons que celles exprimées par un pseudo-nommé "Raitsling" écrivant en réponse à un de nos frères bien connu ici : "Donc la doctrine catholique est tenue comme étant la vérité, et l'idiotie relativiste FM (car le relativisme est une idiotie intellectuelle, c'est facile à démontrer) est une abomination. La FM s'opposant par nature à la découverte de la vérité (puisque niant toute prétention à connaître la vérité), et le Christ ayant dit qu'il était "la Vérité", je vous laisse en tirer les conclusions qui s'imposent".
Mais avant de suivre le conseil donné de tirer les conclusions qui s'imposent on nous permettra un petit détour en forme de retour à l'envoyeur en paraphrasant la proposition ci-dessus : "Donc la doctrine maçonnique est tenue comme une recherche de vérité, et l'idiotie dogmatisante catholique (car le dogmatisme est une idiotie intellectuelle, c'est facile à démontrer) est une abomination. Le catholiscisme s'opposant par nature dogmatique à la découverte de la vérité (puisqu'imposant des vérités toutes faites), et le Christ ayant dit qu'il était "la Vérité"... tirez chers cathoclikeurs les conclusions qui s'imposent". Notamment celle-ci qui est qu'avant d'écrire n'importe quoi il vaut mieux s'assurer que ce qu'on écrit n'est pas réversible.
La réponse de notre frère n'ayant pas été publiée nous en donnerons ici la teneur : Il est évident pour tout le monde que le Christ, et à tout le moins son message, est la Vérité. Mais ainsi que le dit la maçonnerie "Il ne suffit pas d'être mis en présence de la Vérité pour en saisir toute l'étendue". Pour rester simple on peut connaître le modèle, on peut vouloir lui ressembler, mais, dans le cas présent, notre faible nature aidant, il est bien présomptueux de prétendre lui ressembler, d'avoir saisi toute la dimension universelle et de la personne divine et de son message. Comme si on pouvait prétendre tout connaître du soleil parce qu'on a vu briller une ampoule électrique.
Pour preuve a conseillé notre frère : livrez-vous à ce petit exercice de géométrie élémentaire : "Dans un triangle équilatéral (symbolisant le mystère trinitaire) inscrivez par la règle et le compas une étoile à 5 branches égales (symbolisant l'homme) de telle sorte qu'elle soit touchante au triangle par au moins quatre de ses pointes".
Pour être "charitables" à nos lecteurs nous oserons affirmer qu'il n'y a pas de solution absolue à ce problème mais qu'il existe une solution très approchante où les deux pointes horizontales sont (à très peu près) touchantes (mais nous sommes prêts à offir une bouteille de champagne à la première personne nous donnant la solution absolue de ce problème).
Il n'y a donc pas à notre connaissance de solution absolue à ce problème qui touche à un symbole maçonnique bien connu, mais il y a au moins trois enseignements à tirer de cet exercice :
- Le premier fait pièce de l'affirmation cathoclicante papalesque qui dit que : "le maçon est un homme qui prétend se faire dieu lui-même". Affirmation totalement infirmée par notre petit exercice de géométrie qui montre que si l'homme (représenté par l'étoile) peut percevoir quelque chose du mystère divin il est bien incapable d'en saisir totalement et l'esprit et la source (les côtés du triangle) et encore moins la Cause initiale (le sommet du triangle).
- Le second interroge sur le dogme de la double nature divine et humaine de Jésus qui, semble-t-il, n'a été fixé qu'au Concile de Constantinople (553). C'est là un article de foi pure qu'il ne nous appartient pas de discuter.
- Le troisième semble éclaircir la notion de "semblance" de l'homme crée par Dieu (Génèse). Etre "semblable à..." n'implique on le voit ici ni identité ni égalité.
Quand au "relativisme" maçonnique on nous permettra de sourire devant le spectacle d'un pape priant tantôt dans une mosquée, tantôt dans une synagogue ou en parfaite unité avec le Dalaï Lama. Si nous pouvons nous réjouir de voir ainsi réunis (trop rarement) tous les représentants des cultes... puisqu'aussi bien, la prière des uns valant celle des autres adressées, quoi qu'il en soit, à un Dieu unique dont chacun a une définition différente, on ne pourra nous reprocher d'y voir aussi une "relativisation" des prétentions de l'église romaine à détenir "seule la vérité et à être seule d'inspiration divine" .
A suivre...
17:59 Publié dans C2- Antimaçonnisme religieux (Catholique) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : catholiques, religions, église, franc-maçonnerie, rome, vatican, antimaçonnisme