Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

11/01/2012

Les vrais faux frères ou les pseudos-maçons chrétiens démasqués?

Le site "La Question" en question??? 

Sous couvert de la défense de la foi : Les vrais faux frères ou les pseudo-maçons chrétiens démasqués?

 Dans notre critique du site ultra-catholique « La Question »

 http://lodgamour.blogspirit.com/archive/2012/01/01/la-gra...

 notre préoccupation d'alors était de faire pièce des affirmations relatives à la « Donation de Constantin » sur laquelle l'église romaine fonde ses prétentions à dominer le monde et notamment toute la chrétienté. Également de montrer à nos lecteurs comment, à partir de ce faux célèbre reconnu comme tel par Rome au cours du XIXème siècle, s'effondraient les condamnations papales portées contre la FM. Condamnations qui, rappelons-le, sont notamment à la source de l'antimaçonnisme et de ses cousins l'anti-judaïsme, aujourd'hui l'antisémitisme arabe, le complotisme, l'antirépublicanisme et ses lois... etc... et de l'agit-prop. permanente de certains groupuscules chrétiens radicaux.

 On se convaincra de l'extrémisme de ce site et de ses lecteurs en allant consulter ses pages en suivant le lien :  

http://lebloglaquestion.wordpress.com/ 

A les lire on comprendra mieux l'injonction de Voltaire à « écraser l'infâme ». Et on pourra légitimement s'interroger sur quel sens donner à l'étrange passivité des évêques français devant un tel déferlement de haine aux antipodes de la « loi d'Amour » proposée par les enseignements de l'Évangile?

C'est d'ailleurs cette interrogation qui nous a amenés à rentrer un peu plus dans le plan du site. C'est ainsi que nous avons découvert que la pensé inspiratrice de ces encagoulés de « La Question » (voir le bandeau du site et la page explicative :

http://lebloglaquestion.wordpress.com/a-propos/)

n'est rien moins que celle du célèbre philosophe contre-révolutionnaire Joseph de Maistre. On trouvera à la page Wikipédia :

 http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_de_Maistre

une biographie très complète de cet homme de lettre qui fut en son temps (avril 1753 - février 1821) un homme de quelque importance.

Pour nos lecteurs pressés quelques points repères : Joseph de Maistre* homme politique, philosophe, magistrat, historien, écrivain formé à l'école des Jésuites. Adhère aux idéaux du siècle des Lumières, devient Franc-Maçon en 1773 et le reste 40 ans durant, soit jusque huit années avant sa mort. Il s'efforce de concilier son orthodoxie catholique romaine et son appartenance maçonnique. Il refuse les thèses du pseudo complot maçonnique supposé avoir amené la Rév89. Il se lie d'amitié avec les grands penseurs maçonniques de son époque : Willermoz, Pascally, St Martin... qui furent avec quelques autres les fondateurs du « Rite Écossais Rectifié » mouvance maçonnique très imprégné de christianisme (dont la version romaine n'est qu'une part). Il atteint les plus hauts degrés de cet Ordre particulier ainsi que ceux de l'Ordre Martiniste très féru de ce que nous désignerons sous le vocable de « magie blanche ». Il s'efforcera d'apporter des novations aux pratiques maçonniques. Mais mal reçues elles provoqueront sans doute sa rupture avec l'Ordre maçonnique. Certaines sources affirment qu'en réalité il aurait été rejeté de ses loges d'appartenance pour des motifs peu honorables. Quoi qu'il en soit son ressentiment sera sans doute la cause de l'inversion de ses idées philosophiques. Renversement qui fera de lui dans ses dernières années un adversaire acharné de la maçonnerie, de la Rév89 et de l'idée républicaine.

 S'il est vrai qu'on peut trouver chez cet auteur des relents d'anti-judaïsme, de xénophobie, d'anti-maçonnisme... inspirés sans doute par son catholicisme intransigeant cela reste très éloigné des thèses supportées par le site « La Question ». De plus nous connaissons assez de nos frères dans les obédiences et prieurés qui pratiquent le Rite Écossais Rectifié pour savoir que la très grande majorité d'entre-eux est très éloignée de ces idées extrémistes. Sauf...

 … Sauf dans un micro-prieuré, dont nous ne citerons pas le nom par respect pour quelques-uns de ses membres que nous savons être de bonne foi et qui se désolent de ces orientations condamnables. Ce groupuscule sulfureux n'étant pas reconnu maçonnique ni par la Franc-Maçonnerie en France, ni par l'anglaise, ses membres abusés par son pseudo-christianisme ne peuvent malheureusement pas rejoindre les organisations maçonniques admises comme telles.

 Ce prieuré s'affirme en effet chrétien de stricte obédience catholique romaine et sa doctrine est toute entière celle qui est exprimée par le site « La Question » à l'extrémisme le plus radical. On comprend donc pourquoi ses auteurs, qui se réfèrent aussi explicitement au lefebvrisme schismatique mais auquel BXVI fait les yeux doux, se présentent « encagoulés » comme d'autres qui s'emburkent.

 D'où notre titre en forme d'interrogation :  

Les vrais faux frères ou les pseudo-maçons chrétiens démasqués?

 qui indique assez qu'un faux chrétien peut aussi cacher un faux maçon.

 Rien n'est, en effet plus éloigné du Christianisme, que la Franc-Maçonnerie qualifie de « plus belle religion du monde » (qui explique aussi la hargne islamiste contre elle), que les thèses véhiculées par ce site puant de haine jusqu'à la nausée. 

* Notons encore que de Maistre fut contemporain de l'Abbé Augustin Barruel (1741 - 1820), jésuite, célèbre pour son pamphlet antimaçonnique « Mémoire pour servir à l'hitoire du Jacobinisme ». Violemment opposé aux Encyclopédistes et à la philosophie des Lumières c'est un des plus importants propagateurs de la théorie du complot judéo-maçonnique qui aboutira un siècle plus tard à la publication des sinistres Protocoles de Sion. Selon Barruel les « Illuminés de Bavière »**, groupe paramaçonnique fondé par Adam Weishaupt, auraient infiltrés divers mouvements, dont la Franc-Maçonnerie, afin de provoquer la Rév89 et l'avènement de la république contre les rois et l'église romaine.

 Il n'est pas interdit de penser que les écrits antimaçonniques de Barruel, comme ceux de Maistre, furent des commandes de la hiérarchie romaine afin de justifier les condamnations papales et de provoquer un mouvement contre-révolutionnaire.

A suivre...

** A propos des "Illuminés de Bavière" on suivra avec profit le lien Wikipédia :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Illumin%C3%A9s_de_Bavi%C3%A8re

ainsi que les liens attachés.

Egalement celui du site EsoOccult :

http://www.esoblogs.net/991/les-illuminati-un-peu-d-histo...

Attention nous ne partageons pas les orientations de ce site. Nous ne le citons qu'en raison de son étude sur les Illuminatis et les théories du complot qui nous semblent faire un point assez objectif de la question.

Note : Bien entendu nous donnerons une place aux commentaires éventuels des initiateurs du site "La Question" dès lors qu'ils respecteront les prescriptions rédactionnelles de notre blog (voir colonne de droite "Nous écrire"). 

 

01/01/2012

La grande Babylone (suite)

 

Nous avons lu sur le site http://lebloglaquestion.wordpress.com/ qui se présente comme "Tradition Catholique Contre-Révolutionnaire" un article relatif au symbolisme des armoiries du pape BXVI. Cet article évoque la fameuse "Donation de Constantin" qui établirait le pape comme chef au dessus de toutes les nations et de tous les régimes empereurs, rois et bien sûr républiques.

Si nous prenons le parti de publier sur ce sujet c'est pour une fois de plus faire pièce des prétentions romaines et donner une suite à nos articles :

http://lodgamour.blogspirit.com/archive/2011/09/30/babylone-la-grande-prostitue-d-occident.html

et

http://lodgamour.blogspirit.com/d0-_points_de_vue_religieux_sur_la_religion/ : "Pour en finir avec la primauté romaine".

ainsi qu'à d'autres articles de notre blog où nous dénonçons l'anti-maçonnisme primaire de cette église ainsi que ses prétentions à juger et dominer le monde.

Dans l'article du blog "la question" (tout un symbole quand on connait la révérence de ce site pour la "Sainte Inqusition" dont Benoît XVI fut préfet) il est affirmé :

« ...Sens de la tiare Pontificale

La triple couronne, ou tiare, symbolise le pouvoir d’Ordre sacré (en tant que Vicaire du Christ et successeur de Pierre, il nomme les évêques et est par excellence le “grand prêtre” ici-bas), pouvoir de Juridiction (en vertu du pouvoir des clefs, celui de lier et délier sur la terre et au ciel), pouvoir de Magistère (en vertu de l’infaillibilité pontificale). La signification de ces trois couronnes, traditionnellement, ou triple pouvoir, était également exprimé par ces trois titres, qui avaient à l’origine un accent plus « temporel » ou « politique », en particulier en raison de La donation de Constantin (Donatio Constantini), acte par lequel l’empereur Constantin Ier donna au pape Sylvestre la primauté sur toutes les Églises et l’imperium sur l’Occident. Saint Grégoire VII a légiféré sur cette donation qui fait du Pape l’héritier par Constantin de l’Empire, le « Pontifex maximus » (l’Empereur suprême), contraignant tous les détenteurs d’un pouvoir temporel qui ne sont à la tête que de charges laïques au sein de la chrétienté, et en premiers les empereurs du Saint Empire et les Rois de France, à lui devoir soumission et obéissance car c’est le Pape, et lui seul, qui détient les clefs de l’Empire.

C’est ce que souligna Grégoire VII dans les Dictatus papae en 1075 :

« Dans la société chrétienne, dont la foi cimente l’unité, l’ordre laïque n’a d’autre fonction que l’exécution des commandements formulés par l’ordre sacerdotal. De cet ordre le pape est le maître absolu, il est le seul titulaire légitime de l’Empire, puisqu’il est le vicaire du Christ, l’empereur suprême. » (Grégoire VII, Dictatus papae, 1075)... »

Or (citations) :

La "Donation de Constantin", supposée avoir été rédigée en 315, apparaît dater très vraisemblablement de la période où Etienne II séjourna à l'abbaye royale de Saint-Denis durant les quatre premiers mois de 754, afin d'obtenir de Pépin le Bref les concours armés nécessaires à la défense du Patrimoine de Saint Pierre contre les entreprises des Lombards. Reconnaître la souveraineté de droit de l'Evêque de Rome, sur l'ancien duché dont il était pratiquement propriétaire, constituait pour Pépin une démarche logique, compte tenu de la défaillance totale de l'ancien Suzerain, l'Empereur d'Orient. Attribuer en outre à Etienne II d'autres possessions comme Ravenne et les villes de l'ancien Exarchat byzantin ne pouvait se faire qu'au vu d'un acte de propriété autorisant leur restitution à leur supposé patron, l'Evêque de Rome, stipulé héritier de l'ancien Empereur Constantin. Cet acte de propriété pouvait être produit devant les Lombards, qui tenaient ces territoires par droit de guerre. L'écrit s'affirmait comme une preuve intangible. L'utilité de la fausse "Donation de Constantin" amena les fonctionnaires de l'Administration pontificale à donner au document une valeur juridique indiscutable, et à le placer dans les collections canoniques pseudo-isidoriennes, les fausses décrétales réalisées en Gaule vers le milieu du IXème siècle "source lointaine de 300 citations dans les annotations du Code de droit canonique de1917"(1)

Finalement, la fausseté de la "Donation de Constantin" fut officiellement admise en plein XIXème siècle, au moment où l'Eglise avait perdu toutes ses possessions terrestres, ce qui ôtait tout intérêt au document On voit là, clairement, l'intervention de l'Esprit-Saint promouvant le mensonge et l'imposture pour la défense de son Eglise romaine "sainte" et "divine".

(1) -Cf. Dictionnaire historique de la Papauté -Editeur Fayard -Paris Page 669.

Au IXème siècle, pour étayer la nouvelle ecclésiologie d’un évêque de Rome supérieur à tout l’épiscopat les promoteurs du centralisme romain vont de nouveau avoir recours à des faux : - les fausses Décrétales (ou décrétales isidoriennes, du nom de leur auteur, Isidorus Mercator), forgées de toutes pièces afin de soumettre les évêques au pouvoir de Rome en affirmant mensongèrement que le pontife latin a depuis le début du christianisme une primauté de juridiction sur l’Eglise tout entière. Les canonistes romains s’en serviront ensuite pour justifier la doctrine de la primauté de droit divin du pape et de l’infaillibilité de son magistère, doctrine qui sera érigée en dogme lors du concile Vatican 1 en 1870.

Il est évident que c’était faire fi de la tradition patristique et conciliaire ! Le quatrième concile oecuménique (Chalcédoine - 451) avait seulement reconnu à l’évêque de Rome le premier rang d’honneur parmi les quatre autres patriarches (Jérusalem, Antioche, Alexandrie et Constantinople), en ajoutant expressément que cette primauté "d’honneur" lui avait été attribuée (canon 28) : "parce que Rome était la ville régnante..." comme ancienne capitale de l’Empire...

Du reste, et nous sommes là au VIIème siècle, l’un des plus illustre évêque de Rome, le pape Saint Grégoire le Grand (Lib.V Epist.18 - Lib.VIII Epist.30) n’hésitait pas à déclarer au patriarche Jean d’Alexandrie que le titre d’évêque universel (et alors il ne s’agissait encore que d’un qualificatif honorifique) est "extravagant, orgueilleux, impie, cause de division dans l’Eglise". Il ne souffrait pas qu’on lui décernât un "titre aussi criminel et blasphématoire envers Dieu". Le patriarche Jean l’ayant appelé évêque universel, il lui répondit sur le champ: "Je vous en prie, ne donnez jamais ce nom à personne; mais rendons grâce à Celui qui a fait de tous les hommes un seul troupeau, sous un seul pasteur, qui est Lui-Même".

"Quiconque, disait-il en une autre circonstance, s’appelle évêque universel ou désire ce titre est, par son orgueil insensé, le précurseur de l’Antéchrist." Qu’eut-il dit s’il se fut trouvé au concile Vatican 1 de 1870 ?

Les auteurs modernes ne censurent pas systématiquement ce qui a trait à l’affaire des «fausses décrétales». L’Académicien Daniel Rops l’évoque dans "l’Eglise des Temps Barbares" (Paris, 1950, chapitres sept et huit). Mais d’une façon générale la hiérarchie catholique-romaine préfère taire ce qui pourrait heurter la conscience de nombreux fidèles soucieux de la vérité historique.

Les fausses décrétales représentent un ensemble de textes qui contiennent ce qu’aucun évêque de Rome n’avait osé écrire jusque là; à savoir que depuis toujours l’évêque romain se tenait pour l’évêque des évêques et le chef de toute l’Eglise.

Avant le VIIIème siècle existent des décrétales signées de la main des évêques de Rome. Celles-ci ne traduisent rien d’autre que ce que l’Eglise indivise avait toujours proclamé par la voix des conciles oecuméniques (seule autorité légitime reconnue par tous). Puis des clercs inventent des textes qu’ils datent frauduleusement des temps anciens et apportent ainsi la "preuve" de l’autorité exceptionnelle d’un évêque de Rome supérieur à tout l’épiscopat.

L’efficacité des faux devient telle en Occident que la résistance de l’épiscopat est pratiquement nulle, mais vers les Xème-XIème siècles les Eglises occidentales souffrent des effets de la féodalisation et de la simonie. Un parti favorable à la domination romaine n’a aucun mal à se former et à faire prévaloir ses vues dans les conciles locaux. Seul le concile de Constance (1414-1418) témoigne que la mémoire de l’ancienne constitution de l’Eglise subsiste encore dans les thèses gallicanes défendues par Jean Gerson. C’est le principe réaffirmé de la supériorité du concile général sur le pape, définition nourrie par la transmission de la tradition apostolique, alimentée par la connaissance des sept conciles oecuméniques et les Pères de l’Eglise.

Selon l’Abbé Fleury, page 508 du tome neuvième de "l’Histoire Ecclésiastique" édité en 1702 (années 679 à 794), "les fausses décrétales ont passé pour vraies pendant 800 ans". Et il ajoute encore: "il est vrai qu’il n’y a plus aujourd’hui d’homme médiocrement instruit en ces matières qui n’en reconnaisse la fausseté". Et encore page 507 : "La matière de ces lettres en découvre encore la supposition.

Elles parlent d’ archevêques, de primats, de patriarches ; comme si ces titres avaient été reçu dès la naissance de l’Eglise. Elles défendent de tenir aucun concile, même provincial, sans la permission du pape, et représentent comme ordinaires les appellations à Rome."

Remarquons bien que ces lignes furent écrites en 1702, soit dix-huit années seulement après la "Déclaration des Quatre Article Gallicans" de Bossuet (signés par tous les évêques de France...) où l’évêque de Meaux rappelait le bien fondé du concile de Constance, avec la supériorité du concile général sur le pape. La tourmente révolutionnaire, le concordat napoléonien et surtout, le concile romain de 1870 aboutiront à la perte d’une partie essentielle de la mémoire religieuse en France. Nous sommes heureux de pouvoir participer au rétablissement de la vérité historique par cet article et la publication des extraits de l’ouvrage encyclopédique de l’Abbé Fleury à qui nous rendons un bien sincère hommage.

Monseigneur Thierry Teyssot (fin de citations).

Que pouvons-nous retenir de cet ensemble de textes :

  • D'abord que le site « la question » ment, comme ont menti pendant des siècles les clercs falsificateurs de l'église romaine.

  • Ensuite que la prétention romaine à la « catholicité=universalité » est un gros mensonge dont les chrétiens d'obédience romaine n'ont pas conscience tant le bourrage de crânes est prégnant y compris dans les discours du pape actuel.

  • Ensuite encore que selon le grand évêque de Rome que fut Saint Grégoire le Grand (VIIIème siècle) « est criminel et blasphématoire contre Dieu le titre de pape universel (étymologiquement catholique) et précurseur de l'antéchrist ».

  • Enfin que si l'empereur Constantin a donné un privilège à l'évêque de Rome c'est bien que le pouvoir de l'empereur est supérieur à celui du pape et non l'inverse. Que l'existence de la prétention romaine au pouvoir suprême s'est établie sur les ruines de l'empire romain au Vème siécle après JC et non comme elle l'affirme sans cesse à la suite d'une parole de Jésus à l'Apôtre Pierre. Parole sur le sens de laquelle les spécialistes ne s'accordent d'ailleurs pas.

En conséquence de quoi nous pouvons être fondés à poser la question (sans jeu de mot) de savoir si tous les évêques de Rome qui ont, depuis saint Grégoire le Grand, porté le titre de « pape » ont été ou sont légitimes et si le siège de l'évêque de Rome ne serait pas vacant depuis ce temps???

Si une réponse positive venait à être donnée à cette double interrogation il s'en suivrait trois conséquences :

  • Aucun des évêques consacrés depuis St Grégoire le Grand, à commencer par ceux qui se sont fait appeler (sic) « papes » et qui ont fait acte d'allégeance au (sic) "pontife" romain, n'aurait reçu d'ordination valide et par voie de conséquence aucun prêtre ayant reçu les ordres de ces évêques ne serait réellement ordonné. Et cela serait vrai pour tous qu'ils soient fidéles de Rome ou anti-conciliaires comme les tenants de l'abbé (sic) Lefrebvre et successeurs.

  • Aucun Concile, depuis Grégoire le Grand, n'aurait été légitime à proclamer les dogmes de foi et encore moins ceux de morale.

  • Aucune des condamnations portées contre la Franc-Maçonnerie par l'église de Rome et par celles qui leur ont donné suite n'est légitime. Condamnations qui sont colportées par des centaines d'ouvrages et de sites plus ou moins injurieux envers les membres de la Maçonnerie, dont le site « la question ». Propos diffamatoires et injurieux qui ne sont jamais démentis par la hiérarchie de l'église romaine en France et à l'étranger... bien au contraire (voir les récents écrits de certains évêques).



03/11/2010

WANTED : CETTE FEMME EST DANGEREUSE

CETTE FEMME EST DANGEREUSE

Dommage madame que vous ne portiez pas plus haut le nom prestigieux*** qui est le vôtre.

Relative récente venue dans le paysage de l'anti-maçonnisme Madame Michelle d'Astier de la Vigerie se présente comme «évangéliste», écrivain, après avoir été successivement journaliste, publicitaire, chef d'entreprise, attachée ministérielle au cabinet d'Edith Cresson.

*** Les d'Astier de la Vigerie, annoblis sous la Restauration, ont donné à la France plusieurs grands serviteurs dont Emmanuel d'Astier de la Vigerie né le 6 janvier 1900 et mort le 12 juin 1969 à Paris, écrivain, journaliste et homme politique français. Grand résistant, fondateur du mouvement de résistance Libération-Sud, devient, Commissaire à l'Intérieur de la France libre. Il sera l'un des compagnons de route du PCF, puis un gaulliste de gauche. Il est Compagnon de la Libération (Source Wikipédia).

Sous son abord avenant son blog http://www.michelledastier.org/ est, sous couvert de défense de la foi chrétienne, un ramassis de tout ce que la planète compte de ragots complotistes, millénaristes, antisémites, sédévacantistes... et anti-maçonniques.

A travers ses délires hystérico-mystiques, appelant à la conversion en un christ idôlatré pour éviter les flammes de l'enfer, on est en droit de se demander si cette femme a une vision un peu positive du monde dans lequel elle vit.

Ce qui est certain c'est que cette adepte d'une secte évangéliste a des relations évidentes avec l'extrême droite politique nationale et internationale. En témoignent les liens qu'elle établi avec un autre blog appelé « La Trompette » http://www.latrompette.net/ tenu par les dénommés Claude Chaine et Bruno Dammann tout aussi délirant et en relation avec l'extrême droite religieuse anglo-saxonne.

Ce site est aussi grand amateur des prédications du pasteur (sic) Henri Viaud-Murat autre allumé sectaire dont on lira avec consternation l'article d'où il ressort que la guerre israélo-palestinienne actuelle est la conséquence du pseudo complot illuminatiste noyauté par l'ancienne secte du faux Messie Shabbatai Zevi dont certains anciens de la famille Sarkosy aurait été membres :

http://bloghenriviaudmurat.wordpress.com/2008/10/20/des-f...

En suivant différents liens des sites mentionnés on verra que malgré leurs critiques acerbes contre l'église romaine celle-ci, en divers lieux, référence cette secte comme chrétienne. Cela conforte ce que nous écrivions dans un de nos récents articles consacré à « la pieuvre noire » de l'extémisme chrétien :

http://lodgamour.blogspirit.com/archive/2010/10/16/la-cit...

On lira également avec profit l'article de l'excellent Hiram.be de Jiri Pragmann consacré à cette fausse prophètesse :

http://www.hiram.be/Decrypter-Michelle-d-Astier-de-la-Vig...

Amis lecteurs attention donc à l'apect séducteur des présentations données par les blogs de Michelle d'Astier de la Vigerie et consorts et par les idéologies véhiculées.

15/04/2009

Ca ne finira donc jamais???

Parus sur :

http://www.hiram.be/G20-avec-G-comme-comme-Grand-Architec...

Voir toute la page et ses nombreux renvois très documentés.

Merci Jiri pour tout cet excellent travail.

Emmanuel

 

04/04/2009

Un allien dans le placard!!!

Une affirmation sidérante!!!

Le grand philosophe Gordiano BRUNO n'aurait pas été brûlé par l'église catholique. C'est ce qu'affirme contre la vérité historique l'auteur de ce blog :

 http://denismerlin.blogspot.com/2009/03/giordano-bruno-na... .

Il s'agirait, selon l'auteur et deux de ses amis, d'un hoax diffusé par les ennemis de la catholicité et ce alors que cette note des archive vaticane dit le contraire :

http://asv.vatican.va/fr/doc/1597.htm

Mais ceci n'est que le moindre de l'imbécilité (voir étymologie du mot) de ce blogeur violemment anti-maçon ainsi que toutes les é-mules papales à la suite de "l'idiot" (selon le docteur Caillet) Clément XII. 

En effet Denis Merlin, qui se prend pour l'enchanteur du même nom au point d'en perdre la tête sans avoir pour autant l'immense intelligence du grand saint Denis, se fend d'au moins deux couplets anti-maçonniques dénonçant la supposée trahison des juges francs-maçons. Juges dont le serment maçonnique trahirait, selon lui, le serment professionnel.

http://denismerlin.blogspot.com/2009/04/les-magistrats-fr...

http://denismerlin.blogspot.com/2009/04/les-magistrats-fr...

Le problème c'est que le bonhomme avoue, dans la foulée d'une autre ignorante (voir étymologie du mot) patentée journaliste, nommée Sylvie Coignard, qui vient d'accoucher d'un pamphlet anti-maçonnique, tout ignorer du serment maçonnique. Alors qu'il leur suffit d'aller dans n'importe quelle librairie spécialisée pour consulter, voire acheter, tous les rituels maçonniques de tous les rites. Ou d'aller sur internet consulter les sites dédiés.

http://www.dailymotion.com/video/x8ospi_francs-macons-au-...

Il semble même que ces deux pîtres ignorent que, de l'aveu même du Vatican, plus de 80 000 ouvrages ont été écrits sur la maçonnerie et que plus de 100 nouveaux paraissent chaque année. Or chacun peut le constater jamais l'église catholique, qui n'est pas à un ECAR près, n'a divulgué ce serment dont elle connait parfaîtement tous les termes. La raison? Nous allons y venir.

De même il ne leur parait même pas curieux que, parmi les nombreux renégats de la maçonnerie, comme le dr Caillet ou le nommé Dellière, aucun n'ait jamais publié ce même serment. La raison?

La raison en est d'une grande simplicité : Une telle publication les obligerait, église, anti-maçons de toutes sortes et renégats, à reconnaître qu'il ne contient rien qui soit contraire à la foi, aux moeurs, à l'intérêt des états et des peuples.

Ainsi tomberaient d'elles-mêmes les accusations de criminalité, de complotisme, de dépravation...  et autres qui ont cours depuis le siècle de Clément XII (pourri jusqu'aux tripes qu'il perdait abondamment).  

Mais qu'on ne compte pas sur nous pour dévoiler ce serment. L'idiotie et la fénéantise des uns ne sauraient excuser la divulgation des autres.