Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

12/02/2006

1- Une approche décoiffante du personnage Jésus

http://www.mosquee-de-paris.net/cat_index_92.html    

"Jésus n'appartient ni à la préhistoire, ni à la mythologie. Il est né en pleine lumière historique, à un moment ou la civilisation romaine avait atteint son apogée (siècle d'Auguste) et dans un pays fort bien connu, la Galilée. Paradoxalement, aucun Prophète de Dieu n'apparaît affublé d'une biographie aussi conventionnelle, aussi obscure, aussi mythique et aussi invraisemblable.../...

.../... Dieu se serait fait homme, n'ayant sans doute pas pu trouver un autre animal plus intéressant que celui qui, selon la doctrine chrétienne elle-même, devait le crucifier pour être sauvé par Lui.../... Réformiste au début de sa prédication, Jésus finit par devenir un révolutionnaire religieux.../... Jésus voulait substituer à la religion raciale juive, une religion universelle.../... La référence du sang lui paraissait un critère ethnique qu'il fallait abolir. Il... se considérait plus comme un homme tenu de défendre le droit de tout un chacun, de proclamer le même culte pour tous, la religion de l'homme.../... la religion du Cœur non la religion du formalisme coutumier.../... La véritable loi de Dieu, enseignait-il, était l'amour de Dieu, la bonté envers le prochain, le pardon.../... Jésus n'impose même pas de règle rigide à la prière et préconisait seulement qu'elle se fit avant tout dans le cœur.../... Pour Jésus, la religion était un éternel amour, une soumission à Dieu par le cœur.../...  Jésus proclame " que le Seigneur, notre Seigneur est l'unique Seigneur.../... Tu l'aimeras de tout ton coeur... il n'y a point d'autre Dieu que Lui... aimer son prochain comme soi-même, c'est plus que tous les holocaustes et tous les sacrifices ". L'affirmation de l'identité du message communiqué à tous les Prophètes de Dieu.../...  exclut.../... la conception de la déité du Christ.../...

En conclusion, Jésus pour l'Islâm, est un pilier de la prophétie. Il s'acquitta de sa mission suivant la volonté de Dieu dans la fidélité, la souffrance et l'amour. Avant d'être rappelé à Lui il annonça à ses disciples la venue du Messager de l'Islâm qui devait renouveler pour l'humanité entière, l'éternel message de Dieu et clore la prophétie, Muhammad (Dieu répande Ses bénédictions sur lui) : " Maintenant je retourne à Dieu qui m'a envoyé et aucun de vous ne me demande : où vas-tu ? Mais parce que je vous ai dit ces choses, la tristesse a rempli vos cœurs. Cependant, je vous dis la vérité. Il vous est avantageux que je m en aille, car si je ne m'en vais pas, le Paraclet ne viendra pas. Quand il viendra il confondra le monde en matière de péchés, de justice et de jugement. Il vous conduira vers la vérité tout entière, car il ne parlera pas de lui, il dira tout ce qu'il aura entendu. Il vous annoncera des choses à venir.../...".

Sans doute faut-il penser que les sources de référence sur lesquelles s'appuie la Grande Mosquée de Paris pour formuler son avis sur Jésus sont irréfutables. Nous laisserons aux historiens le soin d'en décider. Les Eglises Chrétiennes qui poursuivent le dialogue inter- religieux voire oecuménique avec l'Islam ne semblent en tous cas n'y rien trouver à redire. Pour notre part ne souhaitant pas allumer une nouvelle guerre des religions nous nous abstiendrons de tout commentaire. 

Quelques questions quand même en suspens : Quid du Christ, des mystères chrétiens de l'Incarnation, de l'Eucharistie, de la Passion, de la Mort, de la Résurrection...? Passés par pertes et profit?    

Ouvrages cités sur ce blog

Sous la présente catégorie on trouvera une collection de liens vers des ouvrages anciens à consulter sur site

GALLICA (BNF)

http://visualiseur.bnf.fr/CadresFenetre?O=NUMM-204145&...

http://visualiseur.bnf.fr/CadresFenetre?O=NUMM-204141&...

http://visualiseur.bnf.fr/CadresFenetre?O=NUMM-204142&...

http://visualiseur.bnf.fr/CadresFenetre?O=NUMM-67902&...

10/02/2006

C51- Avant de s'exprimer au nom de tous il vaut mieux s'assurer que chacun est d'accord!

Pourquoi j'ai démissionné du Grand Orient de France? - Par un de ses Anciens Grands-Maîtres.

"Cette année (NB : Septembre 2005), le Grand Orient de France fête un anniversaire. Il commémore un morceau de son histoire qui l'a marqué profondément. Non pas la centenaire loi de séparation des Eglises et de l'Etat, son grand oeuvre laïque, mais le dixième automne de son funeste convent de 1995. Cette année-là, pour la première fois dans son histoire hors périodes de conflits ou de persécutions, l'assemblée générale n'arrivait pas à se mettre d'accord et renvoyait tout le conseil de l'ordre se ressourcer à la base. Il aura fallu le lent travail de reconstruction mené par Jacques L*****, Philippe G***** et pour une part moi-même, pour redonner sa stabilité à la plus ancienne et la plus importante obédience maçonnique française (NB : Le terme "de plus ancienne" n'est peut être pas tout à fait exact mais ce n'est pas plus important que ça).

Pendant que ces combats de clans et d'appareils dévastent le paysage maçonnique national (NB : S'il s'agit de ce qui est dit au paragraphe précédent ça ne concerne que le GO, et, tout le GO n'est pas le paysage national, sauf à considérer qu'il est la seule organisation maçonnique française), les loges continuent imperturbablement d'accueillir avec chaleur, de travailler avec efficacité, de dialoguer avec la société (NB : Soyez remercié de le mentionner car cela est très vrai. C'est de plus la preuve que les Frères et les Soeurs ne sont pas concernés par ces logiques d'appareils). Mais, depuis la fin 2003, le circuit de communication, le haut-parleur de la franc-maçonnerie semble brouillé (NB : Non! Seulement celui des obédiences et particulièrement celui du GO. Les loges, elles, selon ce que vous dites plus haut "continuent "impertubablement" d'accueillir avec chaleur, de travailler avec efficacité, de dialoguer avec la société"). Après les "célébrations" (NB : c'est nous qui soulignons) communes à toute la franc-maçonnerie française (NB : Restons laïques ou alors parlons de grands messes qui, au total, ont peu mobilisé les membres qui n'y ont probablement vu que "poudre aux yeux"), cet appel d'air formidable qui avait rendu le travail des loges visible (NB : Ceci est contradictoire avec ce vous disiez plus haut que les loges continuent de dialoguer imperturbablement avec la société. Si elles "continuent", de plus imperturbablement, c'est donc qu'elles n'ont jamais cessé de le faire), une fois amorcé le travail de mise en place d'une législation favorisant la liberté de la recherche dans le domaine bioéthique ou le droit de mourir dans la dignité, le système qui asphyxie les ateliers a repris le dessus (NB : Ceci est votre constat personnel. Mais vous êtes-vous posé la question de savoir si, la très grande majorité des membres, était bien en accord avec ce type de démarches qui paraissent plus relever de la citoyenneté que de l'Art Royal?).

Au-delà des querelles d'hommes, des tailles et de couleurs de cordons, du délire (NB : Voulez-vous parler du dernier ouvrage intitulé "La fin des Francs-Maçons "?) qui parfois atteint quelques rescapés d'expériences politiques ou sociales malheureuses (NB : Est-ce d'expérience?), des milliers d'hommes et de femmes, de frères et de soeurs engagés, honnêtes et sincères, sont souvent pris en otage par la recherche d'un illusoire pouvoir (NB : Nous sommes en effet nombreux à le déplorer). Celui-ci oublie que la franc-maçonnerie accueille croyants et non-croyants, qu'elle doit permettre une recherche personnelle, spirituelle et symbolique (NB : C'est en effet son rôle) et un engagement social et citoyen (NB : Comme vous le dites, il s'agit, en effet, "d'engagement social et citoyen" individuel qui, pas plus que la foi religieuse ou sa pratique, ne concerne pas la Franc-Maçonnerie) dans un cocktail aux proportions adaptées à chacun, qu'elle n'est pas enfermée (NB : Qu'ils – les Francs-Maçons – ne sont pas enfermés) dans un cube coincé au fond de catacombes.

La franc-maçonnerie a (NB : Non! Des Francs-Maçons ont) été de tous les combats (NB : Pas assez nombreux certes, mais sans doute plus nombreux que dans d'autres parties de la société, des Francs-Maçons sont engagés) pour les libertés individuelles et politiques. Liberté de la presse, d'opinion, de réunion, d'association, suffrage universel, abolition de l'esclavage, droits des femmes à choisir, laïcité. Le Grand Orient a été l'Eglise (NB : Et la Laïcité alors!!!) et le parti de la République (NB : Ceci est typiquement une expression condamnable du cléricalisme maçonnique) et a construit la boîte à outil de la citoyenneté (NB : Ca ne serait pas un petit peu exagéré?). Franc-maçonnerie rime avec démocratie (NB : Vous êtes sûr de ça dans les organisations maçonnique actuelles?). Mais la crise de la franc-maçonnerie anglo-saxonne, qui disparaît rapidement en termes d'effectifs, semble se conjuguer, dans les rares pays dynamiques (France, Belgique, Islande) avec une crise du contenu (NB : Quel est ce contenu d'après vous?) qui ne peut être ignorée si l'on ne veut assister au même phénomène d'obsolescence dans les années à venir.

La France est riche de la pluralité de ses parcours (NB : de ses "Hommes et de ses Femmes" d'abord si vous voulez bien), de la diversité de ses obédiences, de la richesse de son patrimoine, de la force de sa maçonnerie féminine et mixte. Mais la bonne santé en termes d'effectifs, dont l'accélération a été sensible au tournant du millénaire, ne peut masquer le désordre dans l'expression collective, le manque de présence dans les grands débats de société (NB : Que seraient ce désordre, cette expression collective, cette présence, ces grands débats? Le problème c'est qu'ayant quitté le navire vous n'avez plus qualité pour en parler, ni pour lui tracer sa route).

Certes, à titre individuel, de nombreux francs-maçons agissent pour faire progresser la société. Mais il est de moins en moins possible d'intervenir ensemble (NB : A part l'agitation permanente de quelques individus ... Les Principes républicains, la Démocratie, les libertés fondamentales, les droits de la personnes humaine, la laïcité... vous paraissent-ils immédiatement menacés?). Comment peut-on être aussi heureux dans sa loge et aussi malheureux dans son obédience? (NB : Parlez-vous d'expérience?) Durant vingt-cinq ans, j'ai essayé, avec l'aide de nombreux frères et soeurs, de faire évoluer le Grand Orient et la franc-maçonnerie. Quelques succès isolés ne peuvent suffire à ignorer l'inertie, la paralysie, les réticences au changement, à l'acceptation de la réalité (NB : Quelles interventions, quelles évolutions, quels changement, quelles réalités... autres que celles entrevues du petit bout de votre lorgnette? Auriez-vous souffert d'un manque de reconnaissance?).

J'en ai tiré toutes les conséquences lors du convent tenu depuis jeudi à Paris, en démissionnant du Grand Orient de France (NB : Merci d'avoir ainsi fait la preuve publique, devant nos détracteurs, qu'il est grandement facile de quitter la maçonnerie dès qu'on le désire). Je souhaite que cette décision soit un signal pour que les loges affirment désormais leur droit de propriété sur leurs obédiences, en les libérant enfin des querelles de personnes, des clans et des structures dépassées qui les emprisonnent (NB : Si vous le dites? Espérons que vous ayez recouvré votre propre liberté en choisissant de redevenir un "profane" ou, pour parler en langage d'église, en choisissant de vous ex-communier vous-même).

Alors que l'acacia, symbole du renouveau dans la mythologie maçonnique, semble bien fané, (NB : On sait, au moins depuis l'Egypte ancienne, que l'acacia est l'arbre de l'immortalité. Il n'y a que quelques auteurs à la mode pour penser qu'il puisse se faner sous l'influence de quelque invocation négative) il n'est qu'une seule possibilité pour le faire refleurir : donner aux loges la possibilité d'engager la rénovation nécessaire (NB : Rassurez-vous elles la prendront toutes seules le moment venu). On peut parfois mélanger les couleurs du crépuscule avec les splendeurs de l'aurore (NB : Voilà une jolie phrase que nous resservirons en d'autres occasions). Il est largement temps de faire revenir le matin et de sonner midi, le temps du travail" (NB : Comme vous avez quitté le chantier, ces heures, sacrées pour le Franc-Maçon, ne vous concernent plus).

lemonde.fr, Article paru dans l'édition du 06.09.05 (sans nos commentaire évidemment).





Des dangers du cléricalisme

Les religions, leurs églises, synagogues, mosquées et autres temples ont depuis toujours été très présent(e)s dans la cité au côté des pouvoirs. Le monde occidental, et particulièrement l'Europe, ont peu ou prou réussi à ramener, cantonner l'institution religieuse dans le domaine qui est le sien, celui de la foi et sa pratique. D'une manière générale ce mouvement s'est fait à la satisfaction de tous et à largement contribué à libérer la pensée et la parole. De plus, ainsi qu'on le voit en France avec les lois sur la laïcité, cela a permis l'instauration et le maintien de la paix religieuse, et donc civile, entre des confessions qui souvent se haïssaient.

Depuis quelque temps on voit, ici et là, naître des tentatives nouvelles de reprise en main des sociétés par les religieux de tous poils, encalottés ou tonsurés, enturbanés ou entoqués... L'affaire des "caricatures" jette un éclairage cru sur cette montée du "cléricalisme" dans toutes les sociétés, y compris les plus avancées sur le plan de la modernité, du progrès social et économique. Certains veulent y voir les conséquences de la dérive mondialiste qui laisse des peuples nombreux en marge de l'évolution. D'autres celles de la domination occidentale sur le reste du monde. D'autres encore la revendication fondamentaliste de peuples maintenus par leurs dirigeants dans l'ignorance et la pauvreté.

Nous ne prendrons pas parti dans ce débat où, sans doute, toutes les causes se mêlent. Nous tenterons seulement d'expliquer ce qu'est le cléricalisme et de montrer qu'il n'est pas un phénomène nouveau puisque, déjà sous l'Egypte ancienne, les rois ont du batailler contre les temples.   

Le clergé est l'ensemble des ecclésiastiques attachés à une église. Le clergé peut être "régulier" ou "séculier". Le clergé régulier est l'ensemble des clercs religieux et religieuses, généralement cloîtrés, vivant selon une Règle (dans les églises chrétiennes les moines et moniales vivant selon la Règle de saint Benoît : Cisterciens, Bénédictins notamment, ou les Souffis du monde musulman, ou les moines boudhistes). Le clergé séculier est l'ensemble des clercs, prêtres et religieuses, vivant dans le monde auprès des laïcs (prêtres de paroisses, évêques, cardinaux, congrégationnistes...). 

La définition précédente est largement inspirée de la hiérarchie catholique qui fut, dans le monde occidental, l'église dominante des siècles précédents. De nos jours, une telle définition doit être élargie à l'ensemble des personnes exerçant une fonction de type sacerdotal ou de direction spirituelle, au sein des multiples religions qui se cotoient désormais sur notre sol.

Ainsi, nous considèrerons comme également membres d'un clergé : les imams, muftis musulmans et autres recteurs, les pasteurs protestants, les rabins petits et grands, les prêtres, popes, moines orthodoxes, les moines boudhistes... ainsi que tous les illuminés des sectes religieuses se rattachant, plus ou moins, à l'une ou l'autre des grandes religions et philosophies, qu'ils aient été reçus, ordonnés ou simplement reconnus. Et ce, quand bien même, ces religions ne seraient pas structurées hiérarchiquement comme l'est l'Eglise catholique.

Les religions, leurs églises, leurs cléricaux ont, de tous temps, cherché à dominer le monde, à diriger les consciences, à dire le bien à partir de leurs supposées "révélations divines" ou " connaissances supra-humaines ". Tous ont été ou sont encore fortement impliqués dans les affaires des pays où ils exercent leur ministère ou influence.

Il s'en suit que le cléricalisme est l'état d'esprit des clercs qui vise à donner au clergé (quelle que soit sa religion de rattachement) un rôle exagéré dans les affaires temporelles (Quillet Flammarion). 

A l'aune de cette définition élargie, et bien qu'elle ne soit pas une religion, nous pourrions dire que la Franc-Maçonnerie court, elle aussi, le risque de cléricalisation. Ce type de glissement, vers ce qui serait le cléricalisme maçonnique, apparaît avec la constitution des Obédiences, qui sont des organisations administratives, au sein desquelles peuvent tendre à se constituer des "filières" d'accès aux fonctions de direction de l'organisation, une "professionnalisation" des offices, des "profils" de carrières, un "management" des hommes... Certains lèveront les bras aux cieux en nous lisant. Qu'ils se souviennent alors de ces loges où le Vénérable ne peut être élu que parce qu'il a un profil qui plait. Ou encore de ces membres qui semblent traverser toute la suite des grades et degrés avant de se retrouver, qui Conseiller quelque chose, qui Grand Maître, ou qui au sommet de la pyramide des degrés maçonniques. Pire encore de l'esprit cléricalo-maçonnique, lorsque des obédiences prennent ouvertement le parti de soutenir un candidat brigant un mandat politique, de faire passer une loi, d'influencer telle décision politique. Ce cléricanisme là doit être combattu comme tous les autres.

L'exemple des excès de l'esprit clérical nous est donné par la récente affaire des "caricatures du prophète Mahomet dans un journal Danois. Si l'on peut en effet juger irrespectueux ces dessins, il n'en demeure pas moins vrai, quand bien même le respect de la pensée d'autrui serait un droit absolu, que la liberté de la presse doit être totale et respectée par tous, y compris par tous les religieux, dont dont voit bien la sainte alliance se former pour soutenir les revendications islamistes, et, du même coup, faire peser sur les états laïcs le poids de leurs opinions publiques extrêmes. C'est là la preuve que, même en Europe, le cléricalisme est toujours présent au sein des églises majoritaires. Elles risquent fort de s'en mordre les doigts, et nous avec, si, par malheur, l'islamisation rampante de nos sociétés venait à s'installer aux postes de gouvernement de nos états laïc et démocratiques.

Nous n'irons pas plus loin dans cette analyse. Nous ne sommes pas en effet loin de penser que toute cette affaire n'est qu'une machination montée de toutes pièces – y compris la publication des caricatures – afin de servir, sous couvert de la défense de principes religieux, des intérêts d'états. Manipulation d'opinions publiques qui font, si la preuve en était encore nécessaire, celle de la collusion permanente, toujours active et actuelle des pouvoirs civils et des pouvoirs religieux afin d'assurer leur contrôle commun sur les peuples.

Une fois encore, pour éclairer cette question sur le cléricalisme, il n'est pas inopportun de faire appel à l'un de nos anciens déjà cité sur ce Blog : le Frère Pierre Des Pilliers, ancien prêtre séculier, ancien religieux cloîtré, devenu Franc-Maçon par réaction contre l'intolérance et l'outrance papale de LéonXIII.

Comme on le verra il sera facile de transposer à notre époque ce qu'écrivait cet homme il y a plus d'un siècle. L'ouvrage, d'une soixantaine de pages, en ligne sur Gallica, est précédé d'une assez longue présentation de l'auteur et de sa carrière religieuse. Il se développe ensuite au long de trois paragraphes dans lesquels l'auteur se montre assez "orthodoxe" en ce sens qu'il récuse plusieurs dogmes de l'Eglise Catholique et donne :

La définition du cléricalisme et son opposition radicale aux fondamentaux du Christianisme.

L'origine et le développement du cléricalisme au long duquel il démontre et l'irrégularité canonique de l'Eglise Catholique et les moyens par lesquels elle s'est imposée, ainsi que, les éventuelles conséquences du retour des clercs aux affaires du monde.

Les moyens de terrasser le cléricalisme dans lequel on verra que, dèjà à cette époque, la guerre des caricatures faisait rage entre tenants du parti clérical et leurs opposants anticléricaux.

 

Le ton de ce pamphlet contre l'Eglise Catholique est très vif. Mais si l'on veut bien passer sur certaines exagérations, liées au contexte de l'époque, et sortir du cadre "catholique", on verra qu'il trouve encore à s'appliquer de nos jours, y compris à certaines outrances de la défense de la laïcité, commises par ceux qui pourraient bien apparaître comme les cléricaux d'une nouvelle religion laïque.

http://visualiseur.bnf.fr/CadresFenetre?O=NUMM-204141&...

http://visualiseur.bnf.fr/CadresFenetre?O=NUMM-204142&...

Suivre les instructions de téléchargement des documents en .pdf - Téléchargement assez long. 



 

 

08/02/2006

Orthodoxes condamnations

A l'imitation de l'Eglise Catholique les Eglises Orthodoxes ont elles aussi condamné la Franc-Maçonnerie :

"(...) quant à la franc-maçonnerie (tektonismos), apparue à Corfou vers 1744, le Synode permanent la considère comme une société possédant une initation et des rites religieux incompatibles avec une appartenance à l'Orthodoxie (déclaration du 12 octobre 1933). A Chypre, l'archevêque Cyprien la condamna en 1815 et une déclaration récente du Synode a rappelé qu'un Chrétien ne peut être membre d'une loge à cause de son caractère secret, de son syncrétisme et de sa tendance à se poser en super-religion (9 avril 1993). Il faut noter aussi que les manuels de religion pour l'enseignement secondaire présentent la franc-maçonnerie comme une forme de religion, dans le même chapitre que le spiritisme et la magie." (Alban Doudelet, Les Orthodoxes grecs, Editions Brepols, Turnhout 1996, p. 131.).

Citation trouvée sur un site orthodoxe sur lequel nous allons revenir en raison de son antimaçonnisme virulent.

On se rappellera que l'orthodoxie n'est pas organisée comme la catholicité de manière pyramidale. Elle n'a donc pas de pape. Chaque évêque orthodoxe est "maître chez lui". Cependant dans certains pays comme la Russie, la Grêce... les évêques sont regroupé autour d'un Métropolite, considéré comme président de l'église nationale. On se rappellera également qu'en matière de relations fraternelles avec les autres Eglises chrétiennes (Catholique, Protestantes...) l'Eglise orthodoxe est d'une rigidité absolue. Elle les considère comme schismatiques et les anathémise joyeusement.

Alors l'Islam, la religion Juive... !!!

Pas étonnant quand on n'a qu'un seul os à ronger!

Article en construction