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01/07/2008

Chrétiens pour la laîcité

 

Des chrétiens s'engagent pour la laïcié comme valeur fondamentale de la démocratie. Nous ne pouvons qu'approuver et soutenir.

Observatoire chrétien de la Laïcité

 Manifeste

« Toute personne a droit à la liberté de penser, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public, qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites.[…] » (Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, article 18, 10 décembre 1948)

I - Qu’est-ce que la laïcité ?  

1) L’actualité rend urgent de redonner tout son sens au projet laïque. Relevons, en particulier : la montée des violences liées à la confusion du politique et du religieux, la prétention des nostalgiques de la chrétienté d’imposer des « valeurs chrétiennes » à l’Europe en construction, la tentation de remplacer une société pluraliste de citoyens par une mosaïque de communautés isolées, avec leurs services sociaux, leurs écoles, leurs pratiques séparées, au nom d’un prétendu droit à la différence qui conduit à une forme d’apartheid volontaire. Dans ce contexte, nous considérons que la laïcité est une des valeurs qui conditionnent l’avenir de la démocratie et le respect des Droits de l’Homme dans le monde et en particulier en Europe et en France.

2) La laïcité prescrit la séparation du politique, qui régit l’organisation générale des sociétés humaines, et du religieux ou du philosophique, qui permettent à tout être humain de choisir le sens qu’il donne à sa propre vie. Le premier domaine ressortit du droit public, tandis que le deuxième ressortit du droit privé (1).

3) Il en résulte que tout groupe de conviction a le droit de s’exprimer de façon ouverte dans la cité, de pratiquer son culte et ses rites, d’enseigner ses sympathisants ou ses membres. Il ne peut en revanche vouloir imposer à tous les règles qu’il s’est données à lui-même. Son fonctionnement est donc soumis à la loi démocratique, elle-même soumise à la Déclaration des Droits de l’Homme.

 4) La République veille au respect de la liberté individuelle, qui est le premier bienfait de la démocratie. Ce faisant, elle protège les personnes de toutes croyances d’une éventuelle servitude à l’égard de leur propre groupe (tendance sectaire), prenant garde en particulier qu’ils ne soient l’objet d’aucune pression et qu’ils puissent librement changer de conviction.

5) La République garantit le droit de critiquer publiquement religions et pensées philosophiques, jusqu’à l’ironie ou la comédie, dans les limites de la loi : aucune conviction organisée ne doit à ce sujet revendiquer un caractère intouchable ou sacré.

6) La laïcité garantit aussi la liberté de la recherche scientifique et de la création artistique, interdisant qu’elles ne tombent  sous la tutelle d’un « lobby » quel qu’il soit (religieux, philosophique ou économique).

7) Quand des questions d’éthique se posent, les autorités publiques peuvent réunir un comité d’experts réputés pour leur compétence et leur liberté d’esprit ; s’ils sont connus pour adhérer à un groupe de conviction, cela ne peut être un motif d’exclusion ni d’appel.

8) La liberté individuelle protégée par la laïcité ne peut s’épanouir que si la République propose à la jeunesse une formation dans un système éducatif à l’abri de toute pression idéologique ou économique, où toutes les composantes de la société pourront se retrouver et se connaître. L’enseignement des « faits religieux », et non des religions, entre naturellement dans cette éducation (rapport de Régis Debray).

9) Cette même liberté individuelle serait un vain mot si la République ne veillait pas à ce que tous aient des conditions de vie décentes, qui leur permettent de devenir des citoyens actifs et responsables. L’existence de situations de pauvreté dramatiques risque de favoriser un communautarisme. Certains sont amenés à croire que des lois tacites, quelquefois venues de l’horizon religieux, et qui règlent un comportement qui se veut identitaire, sont au-dessus des lois communes. Ces situations mettent la République devant un urgent devoir.

II – Ce que des chrétiens ont encore à dire

1)  Nous nous considérons comme des militants convaincus de la laïcité ; nous prenons part au débat comme tous les autres citoyens.

2)  Nous rejetons toute démarche visant à obtenir au sein de la société un rôle particulier, voire des prérogatives,  pour l’ensemble ou  l’une quelconque des religions.

3)  Même si la laïcité nous paraît tout à fait conforme à l’esprit de l’évangile, nous n’avons pas oublié que le christianisme a longtemps dominé les sociétés européennes, parfois avec violence, et que l’église catholique s’est presque toujours opposée à la sécularisation de la société française qui devait aboutir à la laïcité.

4)  Nous n’admettons pas une attitude qui consisterait à reconnaître les bienfaits de la laïcité tout en en dénaturant le sens, sous le nom de « laïcité ouverte », et à vouloir redonner aux religions une fonction institutionnellement reconnue sous prétexte qu’elles seraient « expertes en humanité ». Nous dénonçons, par exemple, les pressions multiformes de l’église catholique, sous le couvert d’une prétendue « loi naturelle », pour obtenir que  l’avortement soit interdit par la loi.

5) Nous sommes aussi attachés à la laïcité parce qu’elle nous permet d’approfondir notre propre foi. Elle nous aide en effet à prendre conscience de façon plus évidente que nous appartenons à la communauté humaine avant d’être des croyants. Ce n’est pas dévaloriser la foi religieuse que d’affirmer qu’aucune Révélation ne doit prétendre avoir la primauté sur la loi commune, elle-même fondée sur les Droits de l’Homme. Cette liberté permet d’approcher de plus près le mystère de ce Dieu caché qu’annonce l’évangile et qui suscite notre autonomie.

6) La recherche théologique qui permet à toute foi religieuse de s’enrichir se trouve fortement encouragée par la liberté avec laquelle elle peut être menée. L’indépendance de toute recherche intellectuelle et de toute prise de position dans une société laïque est une garantie pour que la liberté de parole soit préservée au sein des religions. On peut espérer voir le fonctionnement de leurs institutions évoluer alors dans un sens plus démocratique.

7) Selon les évangiles, notre référence, Jésus manifeste un constant refus de prise des pouvoirs tant politique que religieux, et il remet en cause ces pouvoirs dans la mesure où ils dominent et oppriment. C’est pour nous une indication : sans fonder directement l’idéal laïque, qui est un acquis de l’histoire commune, Jésus nous invite à ne pas confondre nos domaines d’engagement, tout en visant à les rendre cohérents.

C’est pour affirmer notre attachement à la laïcité républicaine et pour exhorter nos églises à être pleinement fidèles à ce qu’elles sont censées annoncer que nous avons décidé de créer cet Observatoire Chrétien de la Laïcité. 

                                      Paris, le 11 septembre 2003

(1) « En termes de droit, est public ce qui concerne tous les hommes d’une nation ou d’une communauté politique. Est privé ce qui intéresse un homme ou plusieurs, librement associés par exemple dans une communauté religieuse. »    Henri Pena-Ruiz (  « La Laïcité ») 

 

 

Suivre le lien

http://reseaux.parvis.free.fr/2003_manifeste_laicite.htm

06/05/2008

Dernières nouvelles du Front

Lu aujourd'hui sur le site Docteur Angélique :

Au nom de la Chartre des droits de l'homme Les gouvernements ont permis:

Mérpis des commandements de Dieu et de son Église
Droit à l'erreur de s'exprimer publiquement et par ce fait de faire ds victimes, pensons au nombre de sectes incroyables qui ont pignons sur rue et qui captive toute une jeunesse pour en faire des adeptes...
divorce
mariage civil
Avortement,
Euthanasie,
Mariage homosexuel,

Au nom de ces mêmes droits... tournons nos yeux vers le passé, ils sont à la base de toute révolution...
Aurions-nous déjà oublié, le Saint curé d'Ars qui fit sa première communion dans une grange, pour échapper à la révolution.... L'échafaud sanglant de la guillotinne... entendez-vous les Carmélites de Compiègne priez en montant une à une à l'échafaud... pour avoir refuser de se reconnaitre cette charte diamétralement opposé à Dieu.
Avons-nous oublié LA TERREUR

Sommes-nous à ce point vide de compréhension et d'objetivité pour reconnaitre ce que les Loges Maçonniques, auteures de cette chartre,
ont toujours voulu, la destruction de la foi...ET QU'ILS SONT EXCOMMUNIÉS
Si oui, eh bien ! Il n'est nullement étonnant que la colère de Dieu nous écrase.... en ce moment...

Que Benoit XVI, at vant lui, Jean-PaulII, Paul VI et cie , s,appuie sur cette charte prétendant ainis donner la paix au monde, est une aberration scandaleuse, une apostasie du Règne du Christ- Roi

Et en prime nous vous laissons le bénéfice de multiples marques qui sont la preuve du souverain mépris de l'auteur pour l'ortho-gaffe. On se demande à quoi sert le modo par ailleurs prof d'université.

Voilà un zozo qui n'est manifestement pas d'accord avec son pape qu'il déclare apostat. Et encore une fois nous somme, si nous pouvons le dire ainsi, aux premières loges. Et ça se dit chrétien???

C'est pour complaire à ce genre de cinglés que l'église catholique maintient ses condamnations contre la maçonnerie!!!

Emmanuel

Nous ne résistons pas au plaisir de vous livrer cette petite dernière :

En Christ a écrit : Je trouve avec les droits de l'homme qu'on a sacralisé l'homme au détriment de Dieu, en sorte on fait de l'homme un dieu qui prend plaisir de son bien suivant ses passions et parfois contre les commandements de Dieu.

Réponse du modérateur Arnaud Dumouch :

Voilà, cher En Christ, très exactement le problème. Pour Lucifer, la liberté est une chose en soi, quitte à se poser CONTRE DIEU. Pour Dieu, la liberté est faite pour aimer Dieu et son prochain.

On va expliquer ça aux femmes musulmannes à qui on coupe les mains pour un peu de vernis à ongles, aux victimes de la dernieres tornade sur les Phillipines que la dictature militaire au pouvoir a laissées à l'abandon... A bien d'autres encore dans la misère, sous la terreur civile comme au Tibet et/ou religieuse comme en Iran.

Et pour finir :

L'humain devant Dieu n'a aucun droit, Mr Arnaud, tout ce qu'il reçoit en fait de bienfait est de la pure miséricorde. L'humain en soi est digne que de châtiment, il ne mérite aucun bienfait. Il n'a pas de droit à soummettre à l'autorité, car l'autorité provient de Dieu. Il n'a que des devoirs.

Vous ne serez donc pas surpris de savoir que l'auteur de ce morceau de bravoure se prétend pape. Ni que les réponses qui lui sont apportées portent plus sur le fait qu'il insulte le pape et tous les catholiques et moins sur celui qu'on soit en face d'un mental un peu dérangé.

16/04/2008

Ne jugeons pas pour ne pas être jugés

Mise au point en forme de rappel.

Un de nos correspondant nous a adressé un message au sujet de la visite du pape Benoit XVI aux USA et de la question des prêtres pédophiles dans l'église.

Nous avons décidé de ne pas plublier ce post qui n'entre pas dans l'objet de notre blog.

Cet objet est de combattre l'anti-maçonnisme sous toutes ses formes. Anti-maçonnisme sorti de la boite de Pandore dont l'église catholique fut malheureusement la première à soulever le couvercle.

Il n'est en aucune manière de nous instituer en procureurs contre les agissements d'hommes perdus qui relèvent aujourd'hui de la justice des hommes et demain de la Justice divine. Il n'est pas non plus dans nos intentions de jeter l'opprobe sur une institution, qui, quoi qu'elle en dise, n'est ni plus ni moins humaine que beaucoup d'autres.

Nous avons aussi en maçonnerie, et quoi que nous fassions pour l'empêcher, nos moutons noirs. Ils ne font pas plus la Franc-Maçonnerie que quelques clercs égarés ne font l'Eglise.

Sachons donc raisons garder.

Emmanuel 

02/03/2008

Une évolution à signaler

Bonne nouvelle :

Le pape BXVI a modifié la prière de l'église catholique pour la conversion des Juifs.

Ceux-ci ne sont plus qualifiés de "perfides" et le texte de cette prière devient : "prions pour les Juifs afin que Notre Seigneur illumine leur coeur et pour qu’ils reconnaissent Jésus-Christ sauveur de tous les hommes”.

Le grand Rabbin de Rome a déjà protesté vigoureusement, n’acceptant pas cet appel indirect à la conversion des Juifs.

Qui pourrait s'en étonner?

Allez Benoît encore un effort il vous reste à modifier la prière pour "l'anéantissement de la Franc-Maçonnerie".

29/02/2008

Un Rey-onnant morceau d'antimaçonnisme

Auteur d’un ouvrage sur la franc-maçonnerie, Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, rappelle que pour l’Eglise on ne peut pas être à la fois catholique et membre d’une loge maçonnique. 

"Peut-on être chrétien et franc-maçon" est le titre d'un des livres de cet épiscope. Peu importe sa réponse qu'on ne connaît que trop en bon perroquet qu'il est de Ratzinger ancien préfet de l'Inquisition devenu pape.

La nôtre est résolument OUI!

Interview donné par Mgr REY au Novelist *

1/Mgr Dominique Rey, dans le nouveau code de droit canon l'église ne parle plus de la franc-maçonnerie – Le jugement de l’Eglise a-t-il changé à son sujet ? Le 26 novembre 1983, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, par son préfet qui était alors le card. Josef Ratzinger a fait une mise au point sur la Franc-maçonnerie. Cette déclaration a été approuvée par le pape Jean-Paul II. Elle dit ceci : "On a demandé si le jugement de l’Église sur les associations maçonniques était changé, étant donné que dans le nouveau Code de droit canonique il n’en est pas fait mention expresse, comme dans le Code antérieur. Le jugement de l’Église sur les associations maçonniques demeure donc inchangé […] et l’inscription à ces associations reste interdite par l’Église" voir note sous texte [i].

Notons seulement que pour une partie de l'Eglise (communauté des croyants), distincte de l'église (organisation humaine sise à Rome et pratiquant le grand ECAR), feu JEPETO, comme le nommaient les djeuuuunes cathos, fut un antipape (voire même un pape franc-maçon de la lignée de JXXIII, Paul VI...) qui a, en tant que chef de l'ECAR, une responsabilité historique dans la propagation du sida.

2/ Quels sont les éléments de l’enseignement maçonnique de base que l’Eglise trouve incompatibles avec la foi catholique ? La franc-maçonnerie, qu’elle soit opérative ou spéculative, est de type gnostique (la gnose est une hérésie déjà condamnée par St Irénée au IIème siècle et que l’on retrouve dans tous les ordres initiatiques).

Cette affirmation montre simplement que Mgr REY réduit la Gnose à qq courants pseudos chrétiens nés dans le sein même de l'église des premiers siècles.

Elle prétend donner à ses adeptes une formation ésotérique, enseignement secret qui révèlerait le sens caché de l’univers.

Ignorance ou mensonge? La FM n'a jamais prétendu donner à ses adeptes quelque enseignement ésotérique, secret révélant le sens caché de l'Univers. C'est là une Connaissance qui n'appartient qu'à Dieu lui-même et dont aucun homme, fut-il comme le pape auto-proclamé "infaillible", n'a le premier mot.

Tous les rituels font miroiter aux yeux des initiés l’acquisition d’une « Tradition primordiale »,

Fantasie de la même eau que ce qui précède et suit!

et d’une « Lumière » qui, au mieux, est celle de l’intelligence humaine,

Désolé votre honneur mais ca serait déjà beaucoup si ce n'était que ça.

mais en aucun cas, celle de la Transfiguration en Christ.

Normal la maçonnerie n'est pas une religion et encore moins une religion révélée qui promet sur la base d'affirmations indémontrables un hypothètique salut de l'autre côté de la vie. A la condition bien sûr d'avoir été un objet bien obéissant entre les pattes d'un clergé qui fut inquisiteur, collaborationniste à ses heures et démissionnaire devant l'envahissement sectaire du domaine public.

3/ Comment peut-on concilier cette nécessité d’attester notre foi avec l’interdiction, faite à l’intérieur de la loge, d’aborder les problèmes religieux ?

"Notre foi", étant celle de l'interviewver on est d'ores et dèjà en droit de s'interroger sur l'objectivité et la neutralité professionnel de ce plumitif.

La condamnation de l’Eglise porte sur l’ésotérisme, c’est-à-dire le fait de transmettre la doctrine à un cercle restreint d’initiés.

Encore faudrait-il que cette doctrine existe.

Le goût pour les doctrines secrètes a toujours été perçu comme inconciliable avec l’Evangile.

Et pourtant l'Evangile est bourré de doctrines secrètes exprimées sous formes de paraboles que seule l'ECAR  se donne le droit d'interpréter. Et quel écart entre l'idéal et la réalité!

Dans l’Eglise catholique, il n’y a pas d’enseignement secret.

Pas plus qu'il n'y a de pédophiles, de scandales financiers, de dissimulations de criminels de guerre...

La doctrine de la foi chrétienne est accessible à tous. Le christianisme est la Révélation de l’amour de Dieu manifesté en son Fils Jésus-Christ. Il ne voile pas. Au contraire, il dévoile.

C'est faux. La révélation de l'Amour de Dieu se passe très bien des discours emphigouriques de tous les épiscopes mîtrés ou enturbanés. Tous les docteurs de l'église en témoignent. Les Evangiles également. Quant aux bûchers, à la torture inquisitoriale... ils furent d'évidentes preuves d'Amour.

4/Quelles sont les conséquences théologiques de cette incompatibilité ? Elles sont multiples. Par exemple, le christianisme comporte un certain nombre de dogmes qui sont autant de « fenêtres » ouvertes par la lumière de la foi sur le Mystère de Dieu. Ces affirmations dogmatiques objectivent notre foi. Celle-ci peut alors s’exposer de façon structurée et structurante, et ainsi proposer une intelligibilité du « croire ».

Le Christianisme en tant qu'Eglise (communauté des croyants) n'est pas le catholiscisme (organisation humaine née entre trois et cinq siècles après la mort du Christ (qui, c'est à noter au passage, est d'abord une victime des prêtres)). Il suffit de parcourir la grande majorité des sites catholiques (ou se prétendant tels comme Docteur Angélique ou Final-Age...) pour voir qu'en réalité c'est un obscurcissement constant et volontaire de Vérités connues dans le coeur de tous les hommes quelles que soient leurs religions ou opinions. Et là encore l'ECAR par son silence coupable ou ses prises de positions "missionnaires" se fait l'alliée objective de tous ceux qui font appel à la haine de l'autre, au complotisme, au racisme, à l'anti-judaisme qui sont les proches parents de l'anti-maçonnisme. 

Ces affirmations constituent le Credo.

Crédo qui a fait l'objet de la part de l'ECAR de manipulations diverses tendant à faire disparaître l'Unité fondamentale de l'Eglise instituée par le Christ et ses Apôtres, son caractère de Sainteté et son Apostolicité. Initialement le Crédo vieux romain était ainsi rédigé : "Je crois en l'Eglise, une, sainte (de part son fondateur), catholique (au sens Universel), apostolique (en raison de sa filiation). Désormais après manipulation de l'ECAR, soit disant seule d'inspiration divine et détenant seule la Vérité (les autres religions et hommes étant étymologiquement imbéciles), il est devenu : Je crois en l'église catholique (comprendre ECAR)).

Le maçon soutient au contraire le primat et l’autonomie de la raison par rapport à toute vérité révélée.

Surtout quand elle (la vérité) fut ou est transmise par une institution dont les membres ne se révèlent malheureusement pas meilleurs, ou sont même pires, que leurs contemporains.

Le concept de « norme » ou, pis encore, de loi morale, devient ainsi de lui-même une valeur négative. Par exemple, la théologie du salut ou de la grâce.

Depuis quand la théologie du salut ou de la grâce est-elle une "valeur"? Et si cet abbé mitré avait un peu lu ne serait-ce que le premier chapître des Constitutions d'Anderson concernant "Dieu et la religion" il aurait vu que la loi morale du maçon lui enjoint d'être "homme d'honneur et de probité...".

Selon la « philosophie humaniste », prônée par la maçonnerie, l’homme n’a pas besoin de salut.

On voit bien ici quel mépris pour la "philosophie humaniste" se cache dans cette citation. Cet évêque se place ici en digne (é)mule des papes de la fin du XIXème et de leurs positions anti-sociales ou de leurs charitables conseils aux petits d'avoir à remercier Dieu de les avoir faits pauvres.

Il se perfectionne sans cesse lui-même.

Et que cela embête notre épiscope de service! Ce qui est sûr c'est que le maçon se passe très bien des sornettes magist(é)rales assénées par les semblables de l'évêque et leur armée de théologiens. Comme s'il y avait sur cette terre un homme capable de dire "Dieu" dans tous ses aspects.

De plus, pour accéder au salut, le chrétien compte d’abord sur la grâce miséricordieuse de Dieu qui éclaire son intelligence, soutient son agir, attise son désir… plus que sur ses propres ressources ou ses seules œuvres ! D’où l’importance de la prière et de la vie sacramentelle. A contrario, le maçon compte essentiellement sur son pouvoir « auto-créateur » et sur la force de solidarité de sa loge !

Si Dieu est ce qu'en dit Dominique Rey alors nul doute qu'il inspire aussi l'action et la réflexion du maçon. Comme disait l'Abbé Pierre, dont certains catholiques ont dit pis que pendre, "Le ciel oui mais pas sans les hommes".

5) Qu’en est-il sur le plan moral ?Sur le plan éthique, les différences sont également substantielles. Pour le franc-maçon, les règles morales sont appelées à évoluer sans cesse sous la pression de l’opinion publique et des progrès de la science. Aucune règle n’est intangible. La morale doit évoluer au gré du consensus des sociétés. Elle devient contingente.

Et on a vu au cours des siècles comment des papes, des évêques des clercs de toutes sortes et bien sûr des laïcs se sont arrangés pratiquement de la morale. "Faites ce que je dis.... mais pas ce que je fais". On a vu par exemple comment cette morale a conduit à l'avortement, dans des arrières cuisines de faiseuses d'anges, sous le regard d'un crucifix navré, des millions de pauvres filles séduites par de bons apôtres bénis par une église toujours placée du côté des puissants.

On ne peut nier que l’homme se situe toujours dans une culture particulière (invention de de l'eau chaude!), mais on ne peut nier non plus que l’homme ne se définit pas tout entier par cette culture (faut être évêque pour savoir ça?). Du reste, le progrès même des cultures montre qu’il existe en l’homme quelque chose qui transcende les cultures (quelle intelligence confondante!). Ce « quelque chose » est précisément la nature de l’homme : cette nature est la mesure de la culture et la condition pour que l’homme ne soit prisonnier d’aucune de ses cultures, mais pour qu’il affirme sa dignité personnelle dans une vie conforme à la vérité profonde de son être (à se demander de quel excellent pipoteur notre évêque sort ce remarquable enfilage de perles?).

L’Internationales Freimaurer Lexikon (dictionnaire international franc-maçon), source reconnue comme objective, met en cause ce qui pour elle relève du dogmatisme de l’Eglise catholique : « Toutes les institutions qui reposent sur un fondement dogmatique, et dont l’Eglise catholique peut être considérée comme la plus représentative, exercent une contrainte de la foi » (Lennhoff-Posner, Vienne, 1975, p 374).

Rien n'est plus juste en effet... sinon à quoi aurait servi l'Inquisition?

Ce n’est pas sans raison que, à l’intérieur de la loge, toute discussion sur les phénomènes religieux est sévèrement interdite.

Non! Et voilà bien une démonstration d'ignorance voire de faux témoignage volontaire. La FM n'interdit pas les discussions sur le fait religieux. Elle interdit l'adoption par vote de motions, libels... prenant parti pour ou contre la religion, la foi... Et ce afin justement de ne pas contraindre l'opinion de ses membres. En bon français on appelle ça "respect de l'autre". En cette matière l'ECAR, qui méprise, écrase, anathémise, excommunie... qui ne pense comme elle n'a pas de leçon à donner à la FM. Ni la FM a en recevoir d'elle.

D’autre part, la franc-maçonnerie prône le naturalisme, sans que ce dernier repose absolument sur un principe de transcendance. « En toute chose, c’est la raison humaine et la nature humaine qui restent maîtresses et souveraines. »

Erreur! Le Principe Créateur sous le nom de GADL'U... est un (le) Principe trancendant de la maçonnerie. Il a donné à l'homme le bien le plus précieux : la Liberté... qu'aucun pouvoir n'a le droit d'amortir ou d'éteindre... d'où proviennent les sentiments d'honneur... (Convent de Lausanne 1875). C'est à partir de là que la FM ajoute ... "à ceux pour qui la religion est un secours : pratiquez la religion de votre coeur sans crainte. En tout ne suivez que votre conscience."

La franc-maçonnerie refuse tout phénomène surnaturel (apparitions, miracles, théophanie…) considéré comme une intervention divine.

Nous serions même étonnés que la FM en parle... ou alors au rang des pensées et pratiques magiques +- positives qui, si elles ne font pas de bien ne peuvent faire de mal, sauf sur quelques esprits en quête de merveilleux et/ou d'une assurance pour le futur.

6/Pourtant les franc-maçons n’attaquent pas le principe des religions et prônent un humanisme fait de tolérance, valeurs aujourd’hui considérées comme universelles. La franc-maçonnerie est une philosophie humaniste consacrée à la recherche de la vérité, mais elle estime celle-ci inaccessible.

Si cet évêque avait fait un peu de mathématiques élémentaires il saurait que même une progression géométrique ne permet pas, quand bien même elle peut s'en approcher, d'atteindre l'absolu. Il saurait aussi que le Créateur est l'auteur de nombres comme "PI". Il y a donc bien dans ce monde une vérité in-accessible. Et s'il n'était pas imbu de sa soi disant "inspiration divine" il saurait qu'il n'y a sur cette terre aucun homme qui connaisse "La Vérité". Et ce même en Eglise puisqu'en gros au sein du milliard et demi de chrétiens on se se dispute ferme sur la lecture des enseignements du Maître.

Elle rejette tout dogme. Elle conduit au relativisme,

L'ECAR elle-même est relativiste puisqu'au nom de l'oecuménisme elle accepte de se réunir en prière avec des gens qui ne pensent pas Dieu comme elle (voire même qui ne rêvent que de lui tailler un costard). C'est donc qu'elle considère la prière d'autres croyants comme aussi  efficiente que la sienne. Et ça se nomme "relativisme".

au prétexte de la tolérance absolue, au « constructivisme », au nom de la capacité de l’homme à « s’auto-créer ».

Monsignore qui n'est pas à une imprécision près fait à nouveau preuve de son ignorance de la maçonnerie. Si elle peut en effet vouloir aider à construitre l'homme et l'humanité, ce qui correspond à la vocation de "bâtisseur", elle ne prétend nullement "l'auto-créer". Tout au plus lui propose-t-elle une voie de perfectionnement. C'est même le sens spécifique des loges maçonniques qualifiées de "perfection".

En raison de son relativisme religieux, les religions se retrouvent sur le même plan, comme autant de tentatives concurrentes pour exprimer la vérité sur Dieu qui, en soi, est inatteignable et insaisissable.

Non! c'est l'ECAR qui joue la concurrence et quand elle le peut pour l'écraser ainsi qu'elle l'a fait avec la gnose, qualifiée d'hérésie, avec les conversions forcées en Afrique et en Amérindie contre les cultures et cultes premiers, avec les Cathares, les Albigeois et bien d'autres encore. Qu'elle a essayé de le faire contre la FM, sans succès.

Les diverses communautés religieuses auxquelles appartiennent les membres des loges, sont de fait considérées secondaires par rapport à l’appartenance plus englobante et supra confessionnelle à la fraternité maçonnique. L’engagement, au sein de cette fraternité, transforme la structure de l’acte de foi chrétien. Celui-ci n’est plus perçu comme une adhésion globale qui engage toute la personne pour le Christ, en suivant son enseignement. « Car en Lui, dans Son propre Corps, habite la plénitude de la divinité. En Lui, vous avez tout reçu en plénitude, car Il domine toutes les puissances de l’univers. » (Col 2, 9-10)

Rappelons encore une fois ce que dit la FM à ses membres "A ceux pour qui la religion est un secours : pratiquez votre religion sans crainte. En tout ne suivez que votre conscience". On ne peut être plus clair et aux antipodes du mensonge écclésiastique de l'abbé Rey.

7/ Avez-vous rencontré des franc-maçons de haut rang, en activité ou « repentis » qui vous ont parlé à cœur ouvert ? Vous ont-ils dit des choses qui vous ont frappé ? J’ai eu l’occasion de côtoyer quelques francs-maçons. J’ai retenu deux choses de ces contacts : L’idéologie de la franc-maçonnerie est difficile à cerner, d’une part parce qu’elle cultive le secret, et d’autre part, en raison de son éclatement en divers courants.

Autant dire que l'épiscope est dans l'ignorance de ce qu'elle est réellement. Et dire que ça dure depuis au moins Clément XII dont la bulle "In Eminenti" est fondée sur la renommée publique ( comprendre rumeur) et l'insinuation d'hommes pieux (comprendre calomnie).

Elle se fixe comme but de « travailler à l’amélioration matérielle et morale, ainsi qu’au perfectionnement intellectuel et moral de l’humanité. »

Et ce n'est pas le moindre de ses sujets de fièreté. "Le Ciel oui mais pas sans les hommes".

J’ai eu l’occasion de rencontrer des francs maçons qui se déclarent chrétiens.

Et nous en sommes!

En effet, la franc-maçonnerie anglo-saxonne confesse sa foi en Dieu, « Grand Architecte de l’univers ».

Il y a en France une maçonnerie non anglo-saxonne, non inféodée, qui laisse ses membres libres de définir le GADL'U selon leur coeur.

Cependant, les constitutions d’Anderson de 1723, texte de référence pour tous les francs-maçons, ne comportent pas la moindre référence à Dieu en Jésus-Christ, ne mentionnent jamais la Sainte Trinité, le péché, le salut, la résurrection, la venue de l’Esprit-Saint… Ils ne voient pas l’incohérence de la double appartenance.

Comment pourrait-il y avoir incohérence puisque la maçonnerie n'est pas une religion? Donc dire que la maçonnerie ne mentionne ni... ni... qui relève du religieux est tout simplement stupide.

Le déficit de transmission de la Vérité, l’absence de chaleur humaine et la tendance à la désacralisation de la vie ecclésiale, qui affectent parfois les communautés chrétiennes, pourraient expliquer en partie l’attrait exercé par la franc-maçonnerie. La culture relativiste et de « tolérance », le souci humaniste de bienfaisance, le refus de toute forme d’obscurantisme et de toute forme d’intégrisme…consonnent avec les attentes de nos contemporains, et les discours actuellement véhiculés par les politiques et les médias. La proposition est attractive et séduisante.

Elle signe surtout l'échec de 2 000 ans d'évangélisation.

Enfin, le divorce entre la foi et la raison, dénoncé par le pape Jean-Paul II dans sa lettre encyclique Fides et Ratio (n° 4, déporte insidieusement la foi vers un certain piétisme, un sentimentalisme religieux. Livrée à elle-même, la raison n’est plus finalisée par la recherche de la Vérité. Elle se trouve à la merci des idéologies ou des constructions subjectives. L’engagement du chrétien dans la franc-maçonnerie relève, dans bien des cas, d’une méconnaissance de ce lien organique entre foi et raison.

On voit bien en tous cas ce que provoque ce lien et ces discours auprès de ces milliers de croyants qui s'en détournent chaque jour.

8/La franc-maçonnerie est-elle vraiment une société secrète dans ses structures et ses enseignements ? Il suffit de demander à un ami franc-maçon de vous faire connaître la liste de ceux qui fréquentent sa loge ou d’avoir accès au rituel d’initiation pour se rendre compte qu’il y a une culture du secret.

Pour ce qui est des rituels... voir toutes les bonnes librairies (+ de 80 000 ouvrages selon le Vatican). Et nous serions bien étonnés que l'église n'en ait pas depuis fort longtemps dans ses archives. Mais entre lire et vivre... Quant à faire état d'appartenance il suffit de se rappeler Vichy et ses lois anti-maçonniques largement approuvées par une église collaborationniste ou récemment en Pologne les chasses aux FM organisées dans les paroisses.

9/La franc-maçonnerie a-t-elle un réel poids sur la société à travers des réseaux ou est-elle une sorte de relique de la gnose antique un brin désuète dans ses rites? En avez-vous des exemples ? Son influence sur les idées politiques a été déterminante dans l’histoire de la République française. Je pense bien sûr à la IIIème République. Son rôle fut indéniable dans l’émergence des libertés publiques.

Enfin un compliment. Noter que ces libertés publiques - laïcité notamment - profitent à l'église plus qu'à d'autres.

Mais dans un contexte très polémique, ses mots d’ordre anti-cléricaux et laïcistes dirigés contre l’Eglise, s’insurgeaient contre l’autorité morale et doctrinale qu’elle représentait.

Voulez-vous que nous vous retournions la chose. L'anti-cléricalisme ne fut (n'est) que le résultat de ces impositions doctrinales poussées jusqu'à la haine. Voyez les encycliques des papes de la fin du XIXème siècle. Voyez les revues, prônes... haineux d'un évêque Jouin... C'est pour n'avoir pas tenu compte de l'avertissement d'un Saint Benoît d'avoir à "conduire le troupeau sans l'éreinter" que cette contre réaction s'est faite si incisive. Et c'est pour la même raison qu'aujourd'hui, même si la patte est devenue de velours, des milliers de fidèles se détournent d'une église engluée dans ses dogmes et incapables de répondre aux besoins du temps.

Par l’entremise de cercles de pensées et de réseaux d’influence, certains projets de loi votés par le Parlement, ont été préparés dans le silence des couvents Convents maçonniques (en particulier les frères furent actifs sur la question scolaire).

Les "couvents" nous les laissons à ce fin connaisseur qui écrivit "La religieuse". Et oui! Il fallait soustraire les enfants à l'obscurantisme et leur permettre d'accèder librement à tous les savoirs.

Cependant, la franc-maçonnerie offre aujourd’hui une image extrêmement diversifiée où s’affrontent et se confrontent divers courants de pensée et diverses traditions.

Et c'est cette diversité qui fonde la richesse maçonnique. Reste à savoir si du dogmatisme rigide ne nait pas l'ennui?

Malgré une volonté affichée de donner une image positive de transparence, une certaine opacité entretenue interdit de disposer de données objectives sur l’impact réel de la franc-maçonnerie sur la société française.

Ni plus ni moins que n'importe quel autre groupe. Connait-on exactement l'impact des réseaux catholiques sur la société civile. Ce qu'on sait c'est qu'ils sont nombreux à s'agiter dans l'ombre contre tout ce qui est progrès social. Il est vrai qu'avec un JPII condamnant la théologie de la libération... il y a un exemple à suivre (sic)

Par exemple, on trouve une grande différence d’une obédience à l’autre quant au rapport au religieux : depuis l’athéisme déclaré jusqu’à des loges dites de « franc-maçonnerie chrétienne ». La franc-maçonnerie constitue un réseau d’influence et de pouvoir dans plusieurs secteurs de la société. On dénonce quelquefois ses intrigues, les tractations affairistes de certaines « Fraternelles » (celles-ci regroupent par profession des initiés de toutes obédiences).

Toute société a ses moutons noirs. Et certains scandales récents au sein de l'église nous dispensent d'en dire plus. Combien de patrons bons catholiques devant les tribunaux pour infractions aux règles de la comptabilité, de la gestion, des droits des travailleurs, de la sécurité??? Pourquoi leur qualité de catho n'est-elle jamais mise en avant alors que celle des FM l'est toujours?

Mais il ne faut ni exagérer l’influence de la franc-maçonnerie, ni sous-estimer son emprise, ni diaboliser ses membres.

Comment disait déjà l'abbé Barruel? :  "Ecrasez l'immonde (la FM) mais priez pour la conversion de ses membres". Rien de nouveau donc sous le soleil.

En conclusion voilà encore un membre de l'église catholique supposée porter une religion d'amour qui se laisse aller à nouveau aux vieux démons de l'anti-maçonnisme au moyen de thèses mille fois reprises depuis Clément XII. 

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