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05/12/2012

Un épiscope à la manoeuvre

Un épiscope de l'archidiocèse de Paris s'est fendu d'un communiqué pour dénoncer la lettre que Mme Duflot, Ministre du Logement, a adressée à tous les grands propriétaires immobiliers de la métropole parisienne. Particulièrement inspiré cet épiscope communicant qui souligne que l'église romaine n'a pas attendu la ministre pour s'occuper des mal-logés (pensez donc 120 familles...) a conclu sa diatribe par ces mots :

"Elle (madame Duflot) n'a même pas la reconnaissance du ventre...".

Bigre!!! Monseigneur de Paris aurait-il invité notre édile nationale à souper ou l'a-t-il entendu en confesse sous la ligne de flottaison???

Les milieux autorisés s'interrogent de savoir si la cuillère de bois était assez longue (pensez donc une femme et une écolo... autant dire le diable en personne) et si .... la grille du con-fessional était assez étanche?

Décidément la langue (de buis) ecclésiastique s'égare et la com épiscopale n'est plus ce qu'elle était.

Rions-en plutôt que de pleurer sur ces milliers de mètres carrés gelés par des propriétaires spéculateurs ignorants des milliers de mal-logés de la région parisienne et d'ailleurs.

 

11/01/2012

Les vrais faux frères ou les pseudos-maçons chrétiens démasqués?

Le site "La Question" en question??? 

Sous couvert de la défense de la foi : Les vrais faux frères ou les pseudo-maçons chrétiens démasqués?

 Dans notre critique du site ultra-catholique « La Question »

 http://lodgamour.blogspirit.com/archive/2012/01/01/la-gra...

 notre préoccupation d'alors était de faire pièce des affirmations relatives à la « Donation de Constantin » sur laquelle l'église romaine fonde ses prétentions à dominer le monde et notamment toute la chrétienté. Également de montrer à nos lecteurs comment, à partir de ce faux célèbre reconnu comme tel par Rome au cours du XIXème siècle, s'effondraient les condamnations papales portées contre la FM. Condamnations qui, rappelons-le, sont notamment à la source de l'antimaçonnisme et de ses cousins l'anti-judaïsme, aujourd'hui l'antisémitisme arabe, le complotisme, l'antirépublicanisme et ses lois... etc... et de l'agit-prop. permanente de certains groupuscules chrétiens radicaux.

 On se convaincra de l'extrémisme de ce site et de ses lecteurs en allant consulter ses pages en suivant le lien :  

http://lebloglaquestion.wordpress.com/ 

A les lire on comprendra mieux l'injonction de Voltaire à « écraser l'infâme ». Et on pourra légitimement s'interroger sur quel sens donner à l'étrange passivité des évêques français devant un tel déferlement de haine aux antipodes de la « loi d'Amour » proposée par les enseignements de l'Évangile?

C'est d'ailleurs cette interrogation qui nous a amenés à rentrer un peu plus dans le plan du site. C'est ainsi que nous avons découvert que la pensé inspiratrice de ces encagoulés de « La Question » (voir le bandeau du site et la page explicative :

http://lebloglaquestion.wordpress.com/a-propos/)

n'est rien moins que celle du célèbre philosophe contre-révolutionnaire Joseph de Maistre. On trouvera à la page Wikipédia :

 http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_de_Maistre

une biographie très complète de cet homme de lettre qui fut en son temps (avril 1753 - février 1821) un homme de quelque importance.

Pour nos lecteurs pressés quelques points repères : Joseph de Maistre* homme politique, philosophe, magistrat, historien, écrivain formé à l'école des Jésuites. Adhère aux idéaux du siècle des Lumières, devient Franc-Maçon en 1773 et le reste 40 ans durant, soit jusque huit années avant sa mort. Il s'efforce de concilier son orthodoxie catholique romaine et son appartenance maçonnique. Il refuse les thèses du pseudo complot maçonnique supposé avoir amené la Rév89. Il se lie d'amitié avec les grands penseurs maçonniques de son époque : Willermoz, Pascally, St Martin... qui furent avec quelques autres les fondateurs du « Rite Écossais Rectifié » mouvance maçonnique très imprégné de christianisme (dont la version romaine n'est qu'une part). Il atteint les plus hauts degrés de cet Ordre particulier ainsi que ceux de l'Ordre Martiniste très féru de ce que nous désignerons sous le vocable de « magie blanche ». Il s'efforcera d'apporter des novations aux pratiques maçonniques. Mais mal reçues elles provoqueront sans doute sa rupture avec l'Ordre maçonnique. Certaines sources affirment qu'en réalité il aurait été rejeté de ses loges d'appartenance pour des motifs peu honorables. Quoi qu'il en soit son ressentiment sera sans doute la cause de l'inversion de ses idées philosophiques. Renversement qui fera de lui dans ses dernières années un adversaire acharné de la maçonnerie, de la Rév89 et de l'idée républicaine.

 S'il est vrai qu'on peut trouver chez cet auteur des relents d'anti-judaïsme, de xénophobie, d'anti-maçonnisme... inspirés sans doute par son catholicisme intransigeant cela reste très éloigné des thèses supportées par le site « La Question ». De plus nous connaissons assez de nos frères dans les obédiences et prieurés qui pratiquent le Rite Écossais Rectifié pour savoir que la très grande majorité d'entre-eux est très éloignée de ces idées extrémistes. Sauf...

 … Sauf dans un micro-prieuré, dont nous ne citerons pas le nom par respect pour quelques-uns de ses membres que nous savons être de bonne foi et qui se désolent de ces orientations condamnables. Ce groupuscule sulfureux n'étant pas reconnu maçonnique ni par la Franc-Maçonnerie en France, ni par l'anglaise, ses membres abusés par son pseudo-christianisme ne peuvent malheureusement pas rejoindre les organisations maçonniques admises comme telles.

 Ce prieuré s'affirme en effet chrétien de stricte obédience catholique romaine et sa doctrine est toute entière celle qui est exprimée par le site « La Question » à l'extrémisme le plus radical. On comprend donc pourquoi ses auteurs, qui se réfèrent aussi explicitement au lefebvrisme schismatique mais auquel BXVI fait les yeux doux, se présentent « encagoulés » comme d'autres qui s'emburkent.

 D'où notre titre en forme d'interrogation :  

Les vrais faux frères ou les pseudo-maçons chrétiens démasqués?

 qui indique assez qu'un faux chrétien peut aussi cacher un faux maçon.

 Rien n'est, en effet plus éloigné du Christianisme, que la Franc-Maçonnerie qualifie de « plus belle religion du monde » (qui explique aussi la hargne islamiste contre elle), que les thèses véhiculées par ce site puant de haine jusqu'à la nausée. 

* Notons encore que de Maistre fut contemporain de l'Abbé Augustin Barruel (1741 - 1820), jésuite, célèbre pour son pamphlet antimaçonnique « Mémoire pour servir à l'hitoire du Jacobinisme ». Violemment opposé aux Encyclopédistes et à la philosophie des Lumières c'est un des plus importants propagateurs de la théorie du complot judéo-maçonnique qui aboutira un siècle plus tard à la publication des sinistres Protocoles de Sion. Selon Barruel les « Illuminés de Bavière »**, groupe paramaçonnique fondé par Adam Weishaupt, auraient infiltrés divers mouvements, dont la Franc-Maçonnerie, afin de provoquer la Rév89 et l'avènement de la république contre les rois et l'église romaine.

 Il n'est pas interdit de penser que les écrits antimaçonniques de Barruel, comme ceux de Maistre, furent des commandes de la hiérarchie romaine afin de justifier les condamnations papales et de provoquer un mouvement contre-révolutionnaire.

A suivre...

** A propos des "Illuminés de Bavière" on suivra avec profit le lien Wikipédia :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Illumin%C3%A9s_de_Bavi%C3%A8re

ainsi que les liens attachés.

Egalement celui du site EsoOccult :

http://www.esoblogs.net/991/les-illuminati-un-peu-d-histo...

Attention nous ne partageons pas les orientations de ce site. Nous ne le citons qu'en raison de son étude sur les Illuminatis et les théories du complot qui nous semblent faire un point assez objectif de la question.

Note : Bien entendu nous donnerons une place aux commentaires éventuels des initiateurs du site "La Question" dès lors qu'ils respecteront les prescriptions rédactionnelles de notre blog (voir colonne de droite "Nous écrire"). 

 

30/09/2011

Babylone la grande prostitué d'occident.

 

Babylone la grande prostituée d'occident.

On ne trouve pas moins de 270 référence au nom de cette ville dans la Bible (BJ4/Cd-Rom).

Mais la plus intéressante est celle qu'on trouve dans l'Apocalypse de Jean - Chapitre 17 : La prostituée fameuse. 

1 - Alors l'un des sept Anges aux sept coupes s'en vint me dire : «Viens, que je te montre le jugement de la Prostituée fameuse, assise au bord des grandes eaux;

2 - C'est avec elle qu'ont forniqué les rois de la terre, et les habitants de la terre se sont saoulés du vin de sa prostitution.

3 - Il me transporta au désert, en esprit. Et je vis une femme, assise sur une Bête écarlate couverte de titres blasphématoires et portant sept têtes et dix cornes.

4 - La femme, vêtue de pourpre et d'écarlate, étincelait d'or, de pierres précieuses et de perles; elle tenait à la main une coupe en or, remplie d'abominations et des souillures de sa prostitution.

5 - Sur son front, un nom était inscrit – un mystère! – «Babylone la Grande, la mère des prostituées et des abominations de la terre

6 - Et sous mes yeux, la femme se saoulait du sang des saints et du sang des martyrs de Jésus. À sa vue, je fus bien stupéfait;

7 - mais l'Ange me dit : «Pourquoi t'étonner? Je vais te dire, moi, le mystère de la femme et de la Bête qui la porte, aux sept têtes et aux dix cornes.

.../...

18 - Et cette femme-là, c'est la Grande Cité, celle qui règne sur les rois de la terre.

.../...

23 - ... et tes (ndlr : ceux de la femme/ville) sortilèges ont fourvoyé tous les peuples;

24 - et c'est en elle (ndlr : la femme/ville) que l'on a vu le sang des prophètes et des saints et de tous ceux qui furent égorgés sur la terre.

Notons que la femme est une grande cité, les 7 têtes 7 collines qui l'entourent, les 10 cornes les rois qui se sont soumis à son autorité et les titres blasphématoires ceux dont se parent les puissants de la terre dont le premier d'entre-eux est "infaillible" et "... juge de tout et de tous sans pouvoir être jugé lui-même" (Droit Canonique).

Notons également que tous les exégètes ont vu dans cette prophétie la figure de la ville de Rome au temps de l'Empire romain.

 Qu'en est-il aujourd'hui? Rome est-elle toujours la grande prostituée?

Lu sur un site catholique bien connu ici :

http://docteurangelique.forumactif.com/index.htm?sid=07003ce3bbf0f29331626bf150076f05

"Alexis, vous savez, la mafia est le bras armé des loges maçonniques. Les loges décident et la mafia exécute (au deux sens du terme). Il n'y a qu'à voir les rites d'entrée dans une cosca, décrits par les pentiti, l'utilisation du secret, des symboles maçoniques, etc...".

Note : ce post s'inscrivait dans un fil, initié par une pseudo-nommée "Julia" admiratrice des plus durs extrémistes cathos comme l'abbé de Nantes, dont le thème était : 33 points secrets du Grand Maître de la maçonnerie aux évêques pour détruire l'églises catholique. Nous venons de constater qu'il a fait l'objet d'une censure à la suite du dernier post mentionné ci-dessus particulièrement diffamatoire.

C'est à la suite de ce post que nous avons un peu exploré Internet sous les termes "mafia", "mafia et église catholique"... Ce que nous avons lu est édifiant et témoigne bien de l'actualité de la prophétie de Jean (ci-dessus).

 

Qu'est-ce que la mafia?Nous dirons sans l'ombre d'une hésitation : Une organisation criminelle internationale regroupant diverses familles agissant dans le tafic de stupéfiants, la prostitution, la pornographie, le trafic d'influence, le trafic de main d'oeuvre, le racket.... La liste est longue de ses méfaits. Elle trouverait son origine dans les révoltes paysanes en Sicile contre l'occupation française des années 1290+. Exaltant initialement les valeurs de Liberté et de Fraternité les organisations mafieuses d'origine ont progressivement dérivé en organisations criminelles telles que nous les connaissons aujourd'hui. Leurs rites initiatiques premiers, leur goût du secret, leurs symboles puisés dans la Franc-Maçonnerie opérative et forestière les ont parfois fait confondre avec cette institution. Plusieurs papes ont d'ailleurs mensongèrement associé la Maçonnerie aux Carbonari d'abord fondés pour servir l'unité italienne avant de devenir une secte criminelle aujourd'hui fondue dans l'une ou l'autre des formes mafieuses. C'est sans doute de cette bouse papale que l'auteur a tiré le post en référence.

Puisque nous en sommes venus à évoquer l'action vaticane voici ce qu'en dit un excellent article de Wikipédia : À partir de 1861, date à laquelle le nouvel État italien unifié prit contrôle de la Sicile et des états papaux, les papes furent hostiles à l'État. Dès 1870, le pape déclara être assailli par l’État italien et les catholiques furent fortement encouragés à refuser de coopérer avec lui.../... La Sicile était fortement catholique../.. et se méfiait traditionnellement des étrangers. La friction entre l’Église et l’État donna un grand avantage aux bandes criminelles violentes de Sicile qui pouvaient déclarer aux paysans et aux citadins que coopérer avec la police, qui représentait le nouvel État italien, était un acte anti-catholique.../...

On voit donc ici poindre l'action anti-républicaine et anti-démocratique du Vatican... dont le bras armé était les bandes mafieuses.

Bien plus le même article ajoute : Durant toute la guerre froide, la mafia entretient des liens avec les partis politiques italiens, notamment la Démocratie chrétienne qui gouverne quasiment sans interruption le pays jusqu'aux années 1980. Une commission Anti-Mafia est mise en place en 1963, après plusieurs propositions restées lettre morte (en particulier après le massacre de Portella della Ginestra du 1er mai 1947 organisé par Salvatore Giuliano, dix jours après la victoire de la gauche aux élections locales, et en particulier du paysan sicilien Girolamo Li Causi, membre du Parti communiste italien (PCI). D'autres propositions furent émises, en 1948 par le député communiste Giuseppe Berti, et en 1958 par l'ex-Premier ministre Ferruccio Parri, cette dernière étant rejetée par les politiciens siciliens membres de la Démocratie chrétienne, en particulier Bernardo Mattarella et Giovanni Gioia. Danilo Dolci, surnommé le « Gandhi de Sicile », témoigna en 1967 contre les liens entre la mafia et la classe politique italienne, s'attirant les foudres de trois hauts responsables de la Démocratie chrétienne, dont le ministre Bernardo Mattarella ainsi que celles de l'Eglise.

 

On voit ici la collusion entre le monde religieux, le monde politique et le monde mafieux.

Mais il y a plus :  

Selon le livre "Les dossiers noirs du Vatican" qui n'a reçu aucune forme de contestation de la part du mis en cause et qui traite de "l'argent, le crime et la mafia dans l'Eglise catholique" (auteur Paul Williams, traduit de l'anglais (USA) par Véronique Dassas, Colette St-Hilaire, Éditeur : H & O, Béziers (Hérault), Collection : Autre chose à penser, Résumé) cet ouvrage "entend faire la lumière sur les accords financiers conclus par l'Eglise catholique. Il examine les liens entre l'or des nazis et la banque vaticane, la dépendance de Paul VI envers Michel Sindona, un chef de la mafia internationale, la fraude d'un milliard de dollars de titres contrefaits révélés par le FBI et Interpol ou le scandale de la banque Ambrosiano". Avec en Quatrième de couverture :

 "Avec plus de 50 milliards de dollars en titres, des réserves en or qui dépassent celles de nombreuses nations industrialisées, des biens immobiliers dont la surface totale est supérieure à celles de plusieurs pays et des palais contenant les plus grands trésors artistiques, les richesses de l'Église catholique sont immenses. Pourtant, en 1929, le Vatican est au bord de la ruine. C'est alors que le pape Pie XI décide de signer un traité avec le dirigeant fasciste Benito Mussolini. Grâce à cet accord, le Duce obtient le soutien de l'Église tandis que le Vatican reçoit un paiement de 90 millions de dollars, le statut d'État souverain et la garantie de salaires payés par le gouvernement pour tous les prêtres du pays. Ainsi le pape résout-il d'un coup tous ses problèmes financiers au prix de la soumission de l'Église à l'un des régimes politiques qui allaient bientôt mettre l'Europe à feu et à sang. Cette terrible compromission n'est pourtant que la première d'une longue série... Dans ce livre explosif, Paul Williams expose les preuves irréfutables des accords financiers plus que douteux conclus par l'Église catholique. Il examine, entre autres, les liens qui unissent l'or des nazis à la banque vaticane, la dépendance de Paul VI envers un chef de la mafia internationalement connu, le gigantesque scandale de la banque Ambrosiano, la mort mystérieuse de Jean-Paul Ier et les conséquences sociales désastreuses des affaires de pédophilie."

Et encore : Vatican SA, Publié le 01 juin 2009 par Jean-Marie Le Ray : En Italie vient d'être publié un livre intitulé Vaticano SpA, où SpA signifie Società per Azioni, qui est la forme statutaire équivalente de la SA, la Société anonyme en France. Ce livre, écrit par un journaliste, Gianluigi Nuzzi, se base sur les archives gardées secrètes de Monseigneur Renato Dardozzi, soit environ 4 000 documents collectés sur un quart de siècle, tous plus confidentiels les uns que les autres (relevés de compte, fiches d'ouverture de comptes chiffrés avec les signatures déposées, correspondance réservée avec le pape Jean-Paul II et les plus hauts dignitaires de l'époque, de 1974 à la fin des années 90), qu'il a voulu rendre publics après sa mort, "pour que tout le monde puisse savoir ce qui s'est passé", selon ses dispositions testamentaires.

C'est ainsi que l'on découvre, de chapitre en chapitre, les innombrables méfaits de son Excellence Révérendissime Monseigneur Donato De Bonis, Chapelain Grand Croix Conventuel ‘ad honorem’, Prélat de l’Ordre de Malte, décédé le 23 avril 2001, qui a fait ce qu'il a voulu au sein de la Banque du Vatican, l’IOR (l’Institut des Œuvres de Religion), en réussissant pratiquement à créer un IOR parallèle, une banque dans la banque, grâce à laquelle il a pu "gérer", de 1989 à 1993, 17 comptes principaux sur lesquels ont transité presque 300 millions d'euros... Où l'on comprend que les enseignements de Marcinkus, dont il était le second, n'ont pas été vains, puisqu'il a pu ainsi créer un véritable "paradis fiscal", c'est le cas de dire !

La principale activité de De Bonis a constitué à mettre en place un réseau de comptes clandestins, la plupart au nom de fondations charitables inexistantes, dont la principale, intitulée à une soit-disant Fondation Cardinal Francis Spellman, n'était qu'un compte chiffré (n° 001-3-14774-C) avec deux signatures : celle de De Bonis et celle de Giulio Andreotti. De Bonis indiquant dans ses dispositions testamentaires qu'à sa mort le solde du compte devait être mis à la disposition de Giulio Andreotti ... "pour des œuvres de charité et de bienfaisance, à sa discrétion", il va de soi. C'est ainsi que sur ce compte et d'autres, établis par Carlo Sama, Sergio Cusani et Luigi Bisignani, a transité la presque totalité du plus gros pot-de-vin de tous les temps, la "maxitangente Enimont", surnommée la "madre di tutte le tangenti", ou "mère de toutes les malversations", soit un peu plus de 90 milliards de lires sur un total de 130, près de 0,5 milliard de FF de l'époque... Dont la plupart ont fini leur course dans les poches de Bettino Craxi, Claudio Martelli, Arnaldo Forlani, Paolo Cirino Pomicino, etc. Entre parenthèses, à noter que ce dernier, qui fête ses 70 ans cette année, est encore en vogue puisque, après avoir subi une condamnation définitive, il est présent sur les listes européennes de Berlusconi../...

Le livre se termine sur un chapitre dédié au recyclage de l'argent de la mafia, quelques pages qui feraient une excellente introduction à une histoire ... encore à écrire !

Le banquier Roberto Calvi de la Banco Ambrosiano, la banque du Vatican, a été suicidé (étranglé puis pendu) sous le pont des Black Friards à Londres (meurtre rituel: des briques dans lespoches...) (assassinat par le parrain mafieux Pippo Calo)... (quelques heures auparavant, sa secrétaire Grazziella Corrocher est "suicidée" en tombant du 4e étage des bureaux de la Banco Ambrosiano), assassinat de Roberto Rossone directeur général de la Banco Ambrosiano. Guiseppe Dellacha, executive, se tue en tombant d'une fenêtre de la Banca Ambrosiano Milan. Rescandale... Michelle Sidona, financier, grand argentier de la Mafia américaine et sicilienne depuis 1957, qui contrôlait la Finibank propriété du Vatican, est empoisonné en prison à la Strychnine juste avant de comparaître devant les juges. Le général Della Chiesa, le président de la D.C. Aldo Moro sont assassinés. Mgr Marcinkus, banquier du Vatican, est nommé aux USA pour éviter la justice italienne malgré un mandat d'arrêt international. Sources www.bible.chez-alice.fr : F. Hacourt "Le Vatican, l'argent et le pouvoir" Ed EPO 1984, Encyclopedia Britannica, CNN, "La croix" 16 octobre 2003, http://www.radiofrance.fr/franceinter/em/rendezvousavecx/

Le mafieux Giuseppe Calò(alias « Pipo Calo ») est l'un des principaux accusés de la mort de Calvi. Selon le journaliste David Yallop, Roberto Calvi aurait été responsable de la mort d'Albino Luciani qui, en tant que pape Jean Paul Ier, préparait une réforme des finances du Vatican. La famille de Calvi prétend que ce dernier était un honnête homme manipulé par d'autres. Selon les juges qui ont enquêté Calvi aurait détourné de l'argent qui appartenait à la mafia qui aurait voulu empêcher la justice de découvrir comment Calvi l'aidait à blanchir de l'argent.

1989

Paul Touvier fasciste, antisémite notoire, criminel contre l'humanité, bourreau des nazis dans la région lyonnaise condamné à mort en 1945, (embauché par le SDECE) est arrêté dans un couvent de Nice : Il vivait dans la clandestinité, protégé par l'Église catholique (l'archevêché de Lyon planquera les archives Touvier à Rome) depuis 1947. Source www.bible.chez-alice.fr: "Histoire" janvier-février 2002, L'Express, L'Alsace, Le Monde,"Le Canard Enchaîné" 06/1990

1992

Le Cardinal Maurice Otunga, archevêque de Nairobi brûle des préservatifs sur la place publique. Le juge Giovanni Falcone est assassiné, son successeur le juge Paolo Borsellino est assassiné. Giulo Andreotti, sept fois président du conseil, sénateur à vie, intime des hiérarchies vaticanes, ami personnel de Jean-Paul II, appelé "le cardinal" est mis en cause par les repentis mafieux dans les affaires Sindona, Calvi, Dalla Chiesa, Pecorelli et Aldo Moro, il serait le patron de la mafia à Rome: ouverture d'une enquête. Il sera acquitté en 1999 puis condamné à 20 ans de prison en 2002 mais ne purgera pas sa peine.

1994

La banque du Vatican: IOR (Instituto per l'Opere del Religion, utilisée aussi par la CIA) dérape de nouveau: elle est compromise dans le scandale Enimont où l'IOR a servi de relais à un pot de vin de 93 milliards de lires payé aux partis politiques italiens pour s'assurer la mainmise sur la chimie italienne. La banque du Vatican est aussi impliquée dans un trafic d'armes au profit d'une famille mafieuse de Catane et dans une tentative de détournement informatique de subventions européennes. 

A l'IOR, il n'existe pas de chéquier. Toutes les transactions se font en liquide, en lingots d'or ou par virement. Nul n'a accès aux livres de compte de la banque, pas même les magistrats de Mani Pulite qui se heurtent à l'opacité entretenue par le Saint-Siège. En somme, le Vatican est l'un des paradis fiscaux les plus efficaces au monde.

Une liste de clients prestigieux et… engagés

Pour ceux qui auraient des doutes sur la qualité des services financiers de l'IOR, la liste de ses meilleurs clients est éloquente :

  1. la famille Gambino de New-York, qui a recyclé son argent sale, moyennant une commission de 50%

  2. les chefs mafieux siciliens Toto Riina et Bernardo Provenzano

  3. l'inoxydable Giulio Andreotti, ancien président du Conseil, qui a bénéficié de fonds colossaux

4. le syndicat polonais Solidarnosc

Les « affaires » ont surgi au début des années 80, lorsque deux clans se sont opposés :

  1. d'un côté, une poignée d'homme affiliés à la franc-maçonnerie (la fameuse loge P2 dont il a été largement démontré qu'elle n'avait rien de maçonnique mais tout d'une machine de guerre pour le pouvoir et le fric contre l'état) et à la mafia : Michele Sindona, nommé conseiller financier de l'IOR en 1968 et Roberto Calvi, patron de la Banco Ambrosiano, tout deux membres de la loge Propaganda Due (P2).

  2. de l'autre, un groupe de prélats proches de l'Opus Déi qui décident d'accepter ces clients douteux, pourvus que les profits de l'établissements aillent, comme le prévoit ses statuts, aux oeuvres religieuses nécessiteuses.

Aujourd'hui, les responsables de l'IOR s'appuient sur un conseil de cinq cardinaux pour contrôler l'activité de la banque. Ils pourront toujours méditer le bon mot de Mgr Paul Marcinkus, qui avait coutume de dire : « Est-il possible de vivre dans ce monde sans se soucier d'argent ? Il n'est pas possible de diriger l'Eglise avec des “ Ave Maria ”. »

 

Une fois encore nous n'attaquons pas la foi des catholiques sincères qui sont nombreux. Mais, quand bien même nous comptons dans nos rangs quelques moutons noirs qui relèvent des tribunaux lorsque les faits sont avérés ou patents,  nous ne pouvons pas laisser dire que la Franc-Maçonnerie est mafieuse dans son essence et ses pratiques. Si tel avait été le cas aucun régime totalitaire ne l'aurait interdite ni le Vatican, à la lecture de ce qui précède, condamnée. 

Nous devons rendre justice du fait que, récemment, des cardinaux, et non des moindres, ont fulminé contre les sociétés mafieuses et leurs membres non repentis une peine d'excommunication immédiate et définitive "latæ sententiæ". Celà  suffirat-il à  faire de l'organisation ecclésiale une société au dessus de tout soupçon? 

A suivre... mais il va de soi que nous ouvrirons nos colonnes à tous ceux qui voudront apporter démenti à nos informations qui ne sont encore que parcellaires. Voir aussi :

http://lodgamour.blogspirit.com/archive/2012/01/01/la-gra...

11/03/2011

Jésus et la laïcité?

Benoît XVI.... La Croix du Christ à l'origine de la laïcité???

On connaissait déjà le talent du pape à récupérer pour son église les valeurs fondamentales de la République que sont « Liberté, Égalité, Fraternité » auxquelles, selon lui, seul le Christianisme (toujours confondu avec le catholicisme romain qui n'en n'est qu'un avatar) aurait donné vraie dimension d'un humanisme inspiré par l'Esprit Saint.

Voir : http://lodgamour.blogspirit.com/archive/2011/03/04/de-la-...

Mais le pape fait encore plus fort dans le récent second tome de son « Jésus de Nazareth » en déclarant que : la Croix est à l'origine de la séparation totale de la religion et de la politique, comme une réponse à la question de «l'entrelacement de la religion et de la politique».

Il justifie cette étonnante déclaration par une analyse personnelle de l'Évangile selon laquelle : Le Christ refuse d'endosser le rôle de sauveteur politico-religieux, ce que ses contemporains attendent pourtant de lui quand ils reconnaissent en lui le Messie. «Jésus avait commencé à détacher l'une de l'autre ces deux réalités qui jusqu'alors étaient inséparables. Mais cette séparation entre politique et foi, entre peuple de Dieu et politique, appartenant à l'essentiel de son message n'était possible en définitive qu'à travers la Croix». Pourquoi? «C'est seulement par la foi au Crucifié en Celui qui est privé de tout pouvoir terrestre et est ainsi élevé, qu'apparaît la nouvelle communauté, la nouvelle manière par laquelle Dieu domine le monde.» (p.197).

Pour juste qu'elle soit cette analyse nous apparaît cependant incomplète.

Car, s'il est vrai que Jésus crée «un concept nouveau de royauté et de règne devant lequel il met Pilate, le représentant du pouvoir terrestre classique», en refusant d'être roi dans le monde...

... le pape néglige de pousser son analyse pour ne pas avoir à nous dire qu'hélas Pierre, mais surtout ses successeurs papes, cardinaux et évêques, ont endossé ce rôle de "princes du monde" en érigeant le cléricalisme au rang de royaume terrestre dont les ors et les pompes ont entièrement emprunté à l'empire romain jusqu'à Constantin.

Pire encore en établissant le Vatican en tant qu'état, avec ses systèmes tant de pouvoirs que financiers, après avoir abandonné, au terme d'âpres luttes, le sol italien à l'état de droit que l'on connaît aujourd'hui et qui voudrait bien mettre un peu de transparence sur cet ensemble plutôt nébuleux, les papes ont voulu se faire rois « dans le monde ».

Revendiquant et imposant la primauté de l'église romaine sur toutes les autres expressions du Christianisme, voire même, à travers les croisades et les conversions forcées, sur toutes les autres religions et expression de la foi en Dieu, en s'érigeant au dessus de tous et tout, en jugeant tous et de tout sans pouvoir être jugé lui-même, en se déclarant infaillible sur les questions de foi, en confondant les dogmes de foi, résumés dans le Crédo, avec les dogmes d'appartenance, le siège romain a très largement trahi le message du fondateur du Christianisme qui est la seule Église Une, Sainte, Universelle et Apostolique.

Ce faisant c'est Jésus lui-même qu'ils ont renié. Car en effet, et de l'aveu même du pape : ««Le style du divin n'est pas d'écraser par la puissance extérieure, mais de donner la liberté, de donner et susciter l'amour.»

Les FM de tradition ne disent pas autre chose quand ils écrivent que « Le Créateur a donné à l'homme le bien le plus précieux qui soit : La Liberté. La liberté, patrimoine de l'humanité toute entière, rayon d'en haut, qui est la source des sentiments d'honneur et de dignité, qu'aucun pouvoir n'a le droit d'éteindre ni d'amortir » (Convent de Lausanne 1875).

Allons Benoît encore un effort pour reconnaître que l'église romaine, en tant qu'organisation humaine, est, comme vous l'écrivez vous-même, du parti de Barabbas, de l'aristocratie du Temple, qui a condamné le Maître de Lumière à la mort. Que par cette mort l'humanité entière, bourreaux compris, soit sauvée est un autre débat.

Pour terminer nous ne pouvons pas ne pas mentionner cet autre propos du pape qui, parlant du chemin de conversion que chaque homme a à parcourir affirme : « Ce n'est pas un parcours de caractère cosmique et géographique dont il s'agit ici, mais c'est la « navigation spatiale » du cœur qui conduit de la dimension du repliement sur soi à la dimension nouvelle de l'amour divin qui embrasse l'univers ».

N'est-ce pas là une définition précise de ce qu'est « l'INITIATION » connue des Francs-Maçons et qui se trouve aux antipodes des condamnations papales sur la Franc-Maçonnerie?

Citations partiellement reprises de : http://www.lavie.fr/

26/01/2011

Epingle d'or à Golias

Dans un de ses récents articles, relatif au problème de la pédophilie en Irlande, une scriptrice habituelle nommée AG, dont on ne sait jamais si elle est au bord du délire ou du sérieux, s'est, en termes injurieux, autorisée dans un commentaire une mise en cause directe de la maçonnerie et de Mr Xavier Bertrand, ministre qui ne fait pas mystère de son  appartenance maçonnique et catholique.

Nous avons, dans un premier temps, répondu à cette dame en lui posant la question de savoir "En quoi cette double mise en cause avait à voir avec le thème du fil?".

A notre grande surprise nous avons constaté que nos messages avaient été effacés par la modération du site Golias ainsi que certains posts de la dame. Dans le même temps nous en avons reçu avis sur la BAL du site au motif de conservation de la ligne éditoriale de Golias. Ce qui est son droit le plus absolu bien que le message initial de mise en cause soit resté lisible.

Après échange de courriers avec la modération de Golias droit a été fait à notre demande de modération du post incriminé. Ce qui a été fait par suppression pure et simple.

Nos remerciements à Golias pour cette preuve de bienséance dans la ligne d'ouverture chrétienne de ce site. Et donc plutôt qu'une "machoire d'âne"*** nous avons le plaisir de lui décerner notre première "épingle d'or".  

Emmanuel

*** Machoire d'âne en référence à cette arme dont Goliath (une sombre brute) se servait contre ses ennemis (notamment le minuscule David qui eut raison de lui) et au graphito par lequel les anciens Romains représentaient les premiers chrétiens semble-t-il assez imbus de leur foi.