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03/11/2010

Lucifer et les Francs-Maçons

C'est une accusation récurente des anti-maçons que de nous attribuer l'adoration de Lucifer comme dieu. Cela vient des anciennes accusations papales de satanisme, reprises récemment du siècle précédent, dans les années 30, par l'évêque Jouin anti-maçon aussi acharné qu'antisémite. Pour ce faire il, et d'autres avec lui, se sont servi d'un faux document attribué à un maçon américain célèbre au XIXème siècle mais malheureusement tombé dans la folie du palladisme et qui décerna à une étoile bien connue des maçons le qualificatif de Lucifer.

Lucifer, Satan, diable, démon, ange(s) déchu(s)... les religions et les pouvoirs ont toujours développé une abondante littérature ayant pour sujet le mal personnifié par une figure démoniaque représentant généralement l'un des attributs du mal.

Le plupart d'entre-elles y ont vu un être crée ou non par la divinité mais toujours opposé à elle et ayant pour vocation la conquête du monde, la possession des hommes, la perversion de leur esprit et de leurs mœurs.

Cependant, le livre des livres des religions monothéistes, la Bible (réf BJ4/ CD-rom), traduite du Tanakh hébraïque en grec 2,5 siècles avant JC par 72 sages (Septantes), ne mentionne pas le nom de Lucifer, ne mentionne que tardivement le nom de Satan (Zacharie 3,1) et celui du diable dans Sagesse (2,24).

C'est Jérôme, le traducteur de la Bible en 385, qui traduira en latin (Vulgate) le mot vjn « NJS » par «le serpent » ou « le Satan » alors que ce mot indique un corps opposant une résistance et plus généralement le vice. Ce n'est qu'en 1546 que le Concile de Trente affirmera l'authenticité de la bible de Jérôme, cependant qu'elle avait été révisée (sic) au VIIIème siècle par Alcuin et Théodulphe, tous deux religieux l'un à Tours, l'autre à Orléans.

Il faut observer que le texte du Tanakh, partiellement attribué à Moïse, se situe au plan des principes d'humanité et non de l'humanité réelle ce que, semble-t-il, les traducteurs et réformateurs de la Bible n'ont pas compris ou voulu traduire pour ne pas remettre en cause la doctrine du péché originel. Doctrine officialisée en dogme par le Concile d'Orange sur lequel l'église romaine a fondé, à la suite de saint Augustin (IVème siècle), tout son système de domination des êtres et des pensées.

Si l'on examine l'origine des mots qualifiant le mal, le vice on voit que Lucifer désigne chez les Romains « l'Étoile du matin et du soir » soit « Vénus » (mais Vesper pour l'étoile du soir). Chez les Grec Lucifer est Phosphoros. En latin comme en Grec ce mot signifie « qui porte la Lumière ». Dans la Septante, on lit ὁ ἑωσφόρος ὁ πρωὶ ἀνατέλλων, qui signifie « le porteur d'aurore, celui qui se lève le matin ». Ce texte fait référence à un roi de Babylone qui aurait dit : « J'escaladerai les cieux, au-dessus des étoiles de Dieu j'élèverai mon trône, je siégerai sur la montagne de l'Assemblée, aux confins du septentrion. Je monterai au sommet des nuages, je m'égalerai au Très-Haut. » (Isaïe 13 et 14). C'est encore Jérôme qui utilisera abusivement le mot Lucifer pour traduire en latin le verset 14,12 «  Comment es-tu tombé du ciel, étoile du matin (Lucifer), fils de l'aurore? As-tu été jeté à terre, vainqueur des nations? ».

La tradition chrétienne des origines attribue ce qualificatif à Jésus lui-même. Dans le Nouveau Testament, il y a une mention de φωσφόρος, « porteur de lumière », « Et nous tenons pour d'autant plus certaine la parole prophétique, à laquelle vous faites bien de prêter attention, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu'à ce que le jour vienne à paraître et que l'étoile du matin (Lucifer) se lève dans vos cœurs » (Pierre 2:1:19)

Dans l'Apocalypse (Jean 22:16) Jésus se décrit comme ὁ ἀστὴρ ὁ λαμπρὸς ὁ πρωϊνός, « l'étoile du matin ». On peut trouver un écho de cet usage dans l'Exultet, le chant liturgique par lequel l'église romaine, durant la veillée pascale du Samedi saint, proclame l'irruption de la lumière dans les ténèbres, symbolisée par celle du cierge pascal qui vient d'être allumé.

Dans le Coran, la sourate 86 Al Tariq parle également de l'étoile du matin, et pourrait évoquer le Messie, Al Tariq signifiant à la fois l'étoile du matin et celui qui vient dans la nuit.

C'est un Apocryphe, le Livre d'Enock, qui crée le mythe des anges rebelles. Mais c'est le Moyen-Age qui fera de Lucifer un ange rebelle, déchu, tentateur, diviseur, roi des démons... et lui donnera ses représentations dont la plus connue est celle d'un diable rouge ou noir, cornu, aux pieds de bouc... C'est ainsi que naîtra la fiction bien arrangeante de Lucifer = Satan = diable = démon... dont l'église romaine fera le tentateur de l'humanité.

En fait, si l'on y regarde bien, Lucifer peut être assimilé à Prométhée qui, dérobant aux dieux le feu du ciel, apporte aux hommes la connaissance et les science. On sait que Prométhée subit le châtiment de son forfait en étant attaché au Caucase et livré à la rapacité des corbeaux, vautours et autres bestioles qui lui dévorèrent le foie.

De ce point de vue Jésus est aussi un héros prométhéen qui apporte aux hommes la connaissance de la nouvelle loi fondée sur l'Amour alors que l'ancienne loi, à laquelle peut être rattaché Prométhée, est fondée sur la contrainte qu'impose un dieu jaloux. Et l'on sait ce que les prêtres juifs (symbolisant toute cléricalité et non le peuple juif comme le  laissent entendre les racistes religieux ou non) ont fait subir de supplices à cet Etre de Lumière, fils de Dieu et fils de l'homme.

Loin donc d'être infamante l'accusation de luciférisme portée contre les Francs-Maçons à la suite des déclarations délirantes d'un Albert PIKE, vieillissant et tombé dans la folie du palladisme, tout au contraire de ce qu'affirment nos adversaires, nous honore puisque nous nous qualifions nous-mêmes de « Fils de la Lumière », que nous avons pour ambition de porter au monde « la lumière reçue au cœur de nos loges », « de rassembler ce qui est épars » de n'être « ni athées stupides ni libertins irreligieux »...

Cependant, si la Franc-Maçonnerie proclame l'existence d'un Principe Créateur sous le nom de Grand Architecte de l'Univers qui donne à l'homme le bien le plus précieux qui soit : La Liberté, don, transmission qui font ainsi du Créateur un "Etre" présent, pensant et agissant, nous devons rappeler avec force que la Franc-Maçonnerie n'adore aucun dieu, ne rend aucun culte, ne délivre aucun sacrement, ne propose aucune forme de salut, de paradis, de récompense ultime.

Néanmoins, la Franc-Maçonnerie porte les valeurs qui découlent de l'Espérance révélée par ce que la réalité du monde inspire de sens, de la Foi en un perfectionnement infini de l'homme et de l'humanité, de la Charité comme attention, assistance, amour portée à l'humanité et à chaque homme. 

Réjouissons-nous donc mes Frères et Sœurs de ce que Jésus - "Etoile du Matin" selon les saints Pierre et Jean et donc "Lucifer" selon la traduction de cette expression par saint Jérôme - nous soit l'une des « Grandes Lumières de l'humanité », celui qui a «initié la plus belle religion du monde », le « médiateur entre l'humanité et le Principe Créateur », de ce qu'il nous a donné « la Loi d'Amour ». Réjouissons-nous encore de ce que la Franc-Maçonnerie traditionelle proclame, comme à son origine, l'existence d'un Principe Créateur qu'elle laisse à ses membres le soin de définir selon leur coeur, que nos travaux soient ouverts « A la Gloire du Grand Architecte de l'Univers » en présence de la Bible ouverte au Prologue de l'Évangile de Jean qui commence par ces mots « Au Commencement était le Verbe... qui était avec Dieu... qui était Dieu... qui était la Lumière Véritable… qui éclairait les Hommes... qui ne l'ont pas reconnue ».

 

Prométhée, Lucifer, Jésus...

et nous, petits hommes éclairés par leur Lumière,

animés par la Foi, la Charité et l'Espérance,

même combat contre l'ignorance, l'ambition, le fanatisme.

Mais qu'on ne fasse pas un mauvais procès d'intention. Nous savons et reconnaissons qu'il y a dans toutes les religions des croyants laïcs ou clercs qui sont à l'opposé de ces tares de la société et qui ont exercé ou exercent encore une influence positive sur la marche du monde. Ceux là sont l'objet de notre respect.

 

Voir aussi : http://lodgamour.blogspirit.com/archive/2014/05/21/lucife...

27/08/2010

Pan! Sur le bec du gourou en froc

Le 8 mai dernier le moine Verlinde est intervenu sur le site de La Cité Catholique et s'y est fendu d'un nouveau couplet anti-maçonnique. Cette intervention s'est déroulée dans le cadre d'entretiens organisés par ce site avec des personnalités catholiques reconnues (sic).

http://www.cite-catholique.org/viewforum.php?f=141

Nous passerons sur la biographie de ce moine un peu édulcorée par la Cité Catholique

(voir http://lodgamour.blogspirit.com/a2-_du_danger_d_ecrire_su... 

« Des armes contre-nous »)

et sur la description du site de la cité Catholique, où le ridicule le plus absolu en matière de foi ne le cède en rien à la pusillanimité de la plupart des sujets et interventions. Site que nous avons déjà épinglé pour son incapacité à accepter une autre opinion que celle des animateurs plus cathos que les cathos.

Pour en venir à l'intervention du moine précité, qui n'est pas forcément en odeur de sainteté dans la catholicité « normale » (voir notre lien ci-dessus) en voici ci-dessous le texte intégral pour la partie qui nous concerne. Texte que nous commenterons plus loin après avoir démonté le mécanisme de ses interventions.

« .../... Mon Père,

Une première question « tarte à la crème » : Pensez-vous qu'un bon catholique puisse être franc-maçon ? Comment expliquer la participation à la franc-maçonnerie de certains chrétiens notoires (comme des membres du clergé par exemple) ? Et une autre, peut-être plus « politique » : D'après vous, peut-on dire que la FM est la religion officielle de la République ? Dans quelle mesure l'idéologie maçonnique informe-t-elle le mode de pensée dominant (libéralisme)?
Merci d'avance pour vos réponses

Abbé Verlinde :

La réponse à la première question est facile: non on ne peut pas être franc maçon et chrétien, puisque la franc-maçonnerie est un mouvement initiatique, et que toute initiation est une apostasie au moins implicite.

De plus, le Magistère a toujours condamné l'appartenance à tout mouvement "secret"; en particulier la franc-maçonnerie, et ce jugement n'a pas changé après le Concile, comme le faisait remarquer le cardinal Ratzinger dans un note sur ce sujet. Adhérer à la franc-maçonnerie revient à se mettre ipso facto en dehors de la communion de l'Eglise.

Je regrette qu'un certain nombre de chrétiens se considèrent plus "sages" que le magistère et prétendent associer les deux appartenances. Je reconnais qu'il y a même des prêtres parmi eux - je veux croire que c'est dans un souci d'évangélisation. Mais je ne pense pas qu'on puisse se donner à soi-même un tel ministère.

N'oublions pas que le franc-maçon comme son nom l'indique, prétend se construire (maçon) affranchi (franc) de toute institution - y compris et à commencer par l'institution ecclésiale.
Quant à savoir dans quelle mesure la franc-maçonnerie influence la pensée contemporaine, c'est sans doute difficile à évaluer. Mais la franc-maçonnerie se félicite elle-même d'avoir été la cheville ouvrière des lois de libéralisation des moeurs qui vont à l'encontre de la morale professée par le christianisme.
La FM se défend d'être une religion, car elle prétend accomplir l'idéal de toutes les religions. Mais elle a ses dogmes, ses rites, et son "sacerdoce".../... ».

Questions « tarte à la crème » en effet mais cependant légitimes de la part de croyants sincères coincés entre une certaine fascination pour l'institution maçonnique et les interdits de l'église romaine. Eglise qui se prétend « universelle » (catholique) alors qu'elle ne représente qu'une part minoritaire de la Chrétienté. De plus nous dirons que jamais question fut imbécile ou indiscrète puisqu'il est bien connu que seules les réponses peuvent l'être. Et là le moine Verlinde nous apporte à la pelle la démonstration de son imbécillité (autre synonyme du mot ignorance).

On ne peut reprocher à cet ancien fumeur de moquette indienne son ignorance de ce qu'est réellement la maçonnerie puisqu'on ne peut la connaître (et encore) qu'en en devenant membre. Mais on peut lui reprocher son imbécillité qui est d'en parler sans savoir de quoi il parle.

Il ne fait rien en cela de plus ou de moins que ses prédécesseurs papes, clercs et ignorants de toutes sortes, depuis le pape Clément XII qui fulmina la première condamnation des Francs-Maçons en 1738.

(bulle In Eminenti.

Voir http://lodgamour.blogspirit.com/archive/2006/01/index.html /

Papales condamnations ).

Le déroulé de la pensée de l'abbé Verlinde est simple pour ne pas dire simplet.

  • Assener sous forme de vérités des affirmations sans preuve «.../... elle (la maçonnerie) a ses dogmes, ses rites, et son "sacerdoce".../... »?????? A part le mot « rite » les termes de dogmes ou de sacerdoce... n'appartiennent pas au vocabulaire maçonnique.

  • Répéter en perroquet ce qui s'est écrit en catholicité depuis 1738 sans que jamais aucune justification ne soit apportée par la catholicité romaine à ce qui alimente toutes sortes d'extrémismes plus ou moins furieux ainsi que la fameuse et toujours active accusation de « complot judéo-maçonnique ». Ou encore « .../... le Magistère a toujours condamné l'appartenance à tout mouvement "secret" .../... ».

Mais d'une certaine manière on ne peut lui reprocher d'être ainsi servile puisque de son propre aveu dire ou faire autrement que le magistère romain revient «.../... à se mettre de facto en dehors de la communion de l'église.../... ».  Il faut en effet un courage certain quand on est moine pour se mettre en contradiction avec ses hiérarchies. Et le courage n'est pas, semble-t-il, la qualité première de ce moine qui ne fait que baver sur tout ce qui n'est pas « magistère » sans craindre, par manipulation, d'être contredit. Que serait-il de plus sans son appartenance à la secte catholique? Ici nos lecteurs noteront que nous avons remplacé le « E » majuscule d'Eglise, qui convient à l'Eglise « Une, Sainte, Universelle et Apostolique » crée par le Christ, par le « e » minuscule, qui convient mieux à cette fraction sectaire et cléricale à laquelle fait référence le domestique Verlinde et dont le siège est dans le timbre poste romain,.

Nous lui rendrons cependant un point lorsqu'il dit «.../... La FM se défend d'être une religion.../... ». Ce qui est exact. Exactitude qu'il dément aussitôt par cette affirmation ridicule dans le sens qu'il lui donne pour diffamer l'institution maçonnique «.../... elle (la maçonnerie) prétend accomplir l'idéal de toutes les religions.../... ».

La maçonnerie ne prétend nullement remplacer les religions mais se propose simplement de réussir là où toutes les religions ont échoué « Etre le Centre de l'Union... entre des personnes qui eussent dû demeurer perpétuellement éloignées... » (réf : Anciennes constitutions des Maçons Francs et Acceptés). Ainsi on trouve sur nos bancs, dans nos loges, fraternellement unis, des puissants et des simples, des musulmans, des catholiques, des protestants, des juifs... des personnes de toutes couleurs, des hommes de gauche aussi bien que de droite, sous réserve qu'ils ne soient pas membres de partis ou factions extrémistes. Le moins qu'on puisse dire c'est que ce n'est pas le cas de l'église romaine "ECAR" qui, n'étant pas à un (grand) écart près, semble apprécier et fréquenter assidûment, et au grand dam des catholiques modérés parfaitement acquis aux principes républicains et démocratiques, tout ce que la terre compte d'extrémistes, notamment marqués à droite, et même à l'extrême droite, violemment hostiles à ces mêmes principes ainsi qu'aux Droits de l'Homme et ce qui en découle qualifié de "droitdel'hommisme".

Venons-en maintenant au contenu du discours verlindesque :

Toute initiation est une apostasie au moins implicite? S'il est vrai que la maçonnerie est un cheminement initiatique en quoi est-elle une apostasie? Et d'abord qu'est-ce qu'une apostasie? Selon notre Petit Robert, l'apostasie (grec apostasia = abandon) est l'abandon public d'une religion, d'un parti, d'une doctrine pour un (une) autre. Ainsi Calvin ou Luther furent-ils apostats du catholicisme sans qu'ils aient abandonné pour autant la foi en Christ et en Dieu père tout puissant... donc l'affirmation verlindesque est non seulement abusive (confusion entre catholicisme et Christianisme) mais totalement fausse du point de vue de la foi. De plus jamais personne en maçonnerie n'a demandé à un candidat de renoncer à sa foi personnelle dès lors qu'elle est respectueuse de la foi ou des croyances d'autrui.

La maçonnerie est-elle une religion? Non! Elle ne rend de culte à aucun dieu. Mais elle reconnaît et proclame « l'Existence d'un Principe Créateur » sous le nom de Grand Architecte de l'Univers. Et elle laisse à chacun de ses membres le soin de le définir selon son coeur. C'est ainsi que des religieux d'obédiences différentes peuvent cohabiter au sein des loges et s'asseoir au côté de non-croyants.

La maçonnerie est-elle un parti? Non! Ses membres appartiennent à des courants de pensées politiques, économiques, sociaux différents et même parfois opposés (droite, gauche). Mais ce sont de ces oppositions que peuvent parfois naître des idées, propositions, qui seront éventuellement portées dans le débat public ou que les responsables et acteurs économiques et sociaux pourront intégrer dans leur agir.

La maçonnerie est-elle (a-t-elle) une doctrine? Non! La maçonnerie est une pratique, une démarche, un cadre de réflexion(s) dans lesquels l'initié, affranchi des dogmes contraignants, va se perfectionner avec l'aide des autres membres de la loge et contribuer au perfectionnement moral, philosophique et spirituel des autres membres. Ainsi l'initié pourra-t-il rayonner plus efficacement dans le monde, dans la vie de tous les jours. La maçonnerie qui est une voie de recherche spirituelle ne détient aucune vérité, même révélée, ne propose aucun salut, mais pose l'Espérance (différente de l'espoir), la Foi en un Principe Créateur, en l'humanité, en l'homme et la Charité,  au coeur de sa proposition de rassemblement des hommes de bonne volonté.

Ainsi donc tombe de lui-même le procès d'apostasie portée par l'église contre les catholiques s'engageant en maçonnerie.

Le Magistère a toujours condamné l'appartenance à tout mouvement "secret" .../... ». Qu'est ce que le magistère n'a pas condamné de la Gnose à tout ce qui n'est pas la pensée cléricale, du modernisme et de l'humanisme, de la contraception, aux divorcés remariés en passant par l'homosexualité... mais en fermant les yeux sur ses tares internes?

La FM est-elle un mouvement secret? Non! Tout au plus discret. De l'aveu même du Vatican il existe près de 100 000 volumes consacrés à la maçonnerie, et il s'en écrit plus de 100 nouveaux par an, qu'on peut trouver en librairie, le plus souvent entre les rubriques sexualité et religion.

Il existe cependant un « secret maçonnique » qui couvre l'appartenance des membres et qui est la résultante des nombreuses persécutions dont furent l'objet les Francs-Maçons sous de nombreux régimes politiques plus ou moins alliés à la religion. Il existe également dans la nécessaire protection de la fraicheur des différentes étapes de la démarche. Etapes qui doivent se découvrir progressivement et qu'il ne sert à rien, sinon qu'à les affadir, de porter à la connaissance de tous.

Plus important encore existe le vrai « secret maçonnique » qui est incommunicable par le fait même que la démarche maçonnique étant « expérience » est unique pour chaque maçon, qui, la plupart du temps, ne dispose pas des mots pour en rendre compte. Il en est de même pour le moine contemplatif qui vit personnellement la rencontre spirituelle, comme pour le soldat qui vit de manière personnelle l'expérience du feu. En fait la secte romaine, qui n'a rien à rendre à personne en matière de secrets (souvent inavouables), n'a fait qu'ajouter de vagues motifs religieux à des interdits politiques résultants de pouvoirs absolus.

Je regrette qu'un certain nombre de chrétiens se considèrent plus "sages" que le magistère et prétendent associer les deux appartenances. Quand on prend connaissance des termes par lesquels le « magistère » à jugé de la maçonnerie et plus généralement de l'humanisme, du modernisme... on est en droit de se poser la question de la « sagesse » du magistère. Quand on sait qu'un pape comme Pie XII a préféré l'alliance objective avec le nazisme, et sa solution finale, par peur du communisme (il est vrai guère plus recommandable), on est en droit de se poser la question de la « sagesse » de la papauté. Ou quand on se souvient d'un JPII laissant entendre que le préservatif se doit, pour cause de respect de la loi naturelle sur la procréation, mettre à l'index plutôt que là où il faut... permettant ainsi l'explosion de l'épidémie du sida, on est en droit de s'interroger sur la « sagesse » de l'institution cléricale.

De même quand on connaît un peu la succession apostolique des papes romains qui ne firent que s'emparer des ruines et se vêtir des oripeaux de l'empire romain vers le 5ème siècle. Ruines et oripeaux qu'abandonnent en effet volontiers les catholiques devenant Francs-Maçons pour retrouver, dans toute son universelle dimension, le magnifique message du Christ fondé sur la Connaissance (elle rend libre), le partage (il rend égaux), la fraternité (l'humanité ne forme qu'un seul corps qui n'a qu'un seul père). Tout le reste, sous le vocable de « magistère, n'est que l'insondable prétention des hommes, et des institutions, à dire plus de bien, mais surtout plus de droit, que n'en a dit ou fixé Dieu lui-même. Il suffit pour s'en rendre compte de parcourir, même rapidement, le Droit Canonique de l'église romaine.

N'oublions pas que le franc-maçon comme son nom l'indique, prétend se construire (maçon) affranchi (franc) de toute institution - y compris et à commencer par l'institution ecclésiale. Colossale idiotie. Le Franc-Maçon est comme tout homme un citoyen, un chef de famille, un producteur, un consommateur.... dans la cité dont il s'efforce, comme chacun, de respecter les lois. Il n'est donc en rien affranchi des institutions du pays, du monde, dans lequel il vit qu'il s'agisse des institutions civile, sociales ou économiques. Ce n'est en rien un nomade détaché de toute terre. Ce dont s'efforce de s'affranchir le FM c'est des dogmes sclérosants et notamment de ceux de l'institution cléricale.

Ici le moine Verlinde associe dans un même corpus les dogmes de foi (Crédo) et ceux d'appartenance (comme l'infaillibilité papale et magistérale). Si les dogmes de foi sont pour le croyant le socle, le rocher de sa croyance, il en va autrement des dogmes d'appartenance, qui ne sont que des impositions et prétentions cléricales sur la société que la caste religieuse rêve de dominer. Ainsi du fait que le pape s'arroge le droit de juger de tout et de tous sans pouvoir être jugé lui-même. Ainsi de tous les interdits relatifs à la sexualité, à l'appartenance à tel ou tel courant de pensée... Ainsi de textes comme la Doctrine Sociale qui recommande aux pauvres de remercier le ciel et les riches de leurs bienfaits sans être envieux de leurs richesses. Ainsi une récente encyclique du pape Benoît XVI qui se fait ardent propagandiste du Nouvel Ordre Mondial dont il se voit bien, lui ou un de ses successeurs, être l'autorité morale rectrice.

Voir : http://lodgamour.blogspirit.com/archive/2009/07/index.html

"Un Illuminati au Vatican" 

Mais la franc-maçonnerie se félicite elle-même d'avoir été la cheville ouvrière des lois de libéralisation des moeurs qui vont à l'encontre de la morale professée par le christianisme. Si c'est vrai, et c'est loin de l'être, c'est tant mieux. C'est en tous cas préférable à la position de l'église romaine qui n'est que missionnaire en réaction contre tout ce qui est progrès (voir Léon XIII contre l'humanisme ou Ratzinger contre Vatican II). Mais là encore l'abbé Verlinde procède par amalgame en fondant en une même identité catholicisme et Christianisme. Le Christianisme, dans lequel le Christ lui-même refuse toute exclusion, est sans doute aucun la plus belle religion du monde. Ce qui n'est assurément pas le cas du catholicisme qui excommunie à tour de bras et s'est fait, au long des temps, l'allié objectif et souvent actif des pires systèmes de pouvoir. Et cela a commencé avec saint Pierre lui-même, pourtant témoin direct et apôtre du Dieu et de la loi d'amour, condamnant à mort Sophronie et son mari pour avoir conservé pour eux un peu de leurs biens alors qu'ils avaient donné plus que le principal à la communauté. Et nous n'évoquerons que pour le souvenir un saint Paul, ardent persécuteur de Chrétiens, devenu après une chute de cheval, tout aussi ardent propagateur de la rigide et sourcilleuse morale romaine.

Nous ne reprendrons pas pour finir la dernière phrase du moine Verlinde relative aux dogmes, aux rites et au sacerdoce supposés de la FM. Nous en avons dit assez plus haut.

Il est cependant un point sur lequel nous allons nous attarder un moment. En marge de cette discussion entre cathos – au moins traditionalistes – et le moine Verlinde, un des intervenants pseudo nommé « Pneumatis », dont nous ne savons pas s'il tient de la baudruche ou du vent à décoiffer les cornettes, s'est posé, pour cause de mettre, parait-il, les pieds dans le plat suite à une discussion avec un Franc-Maçon, la question de « l'égrégore » (nous supposons en loge).

Le mot égrégore, notons-le au passage, ne figure pas dans notre Encyclopédie Larousse, ni dans notre Petit Robert, semble être une forgerie moderne popularisée par Victor Hugo (voir Wikipédia) et reprise par de nombreux occultistes plus ou moins maçons. Il pourrait avoir pour origine le grec ecclésiastique « egregorios » qui signifie « veilleur ou vigilant ». C'est en tous cas le sens donné par notre dictionnaire Bailly du Grec ancien.

Mais ce mot pourrait également être rapproché de la racine grecque qui a donné le mot « grégaire » et le mot groupe. En effet le mot égrégore ne désigne rien d'autre qu'un effet de groupe qui peut aussi bien se manifester au cours d'une célébration religieuse, que d'un match sportif, que d'une réunion politique et bien sûr maçonnique. Il est cette émotion collective qui saisit les participants et leur donne le sentiment d'appartenance au même groupe fusionnel. Dans certains groupes à vocation spirituelle il peut même être ressenti comme la manifestation d'une présence « Si plusieurs sont réunis en mon Nom je serais parmi eux ». Dans tous les cas il semble contibuer au renforcement des liens internes au groupe.

Il n'est donc pas étonnant, ni contre nature, qu'il puisse se manifester au cours d'une réunion maçonnique où se tiennent des Francs-Maçons, « veilleurs et é-veillants », ouverte et placée en présence du Grand Architecte de l'Univers, devant le livre de la Bible ouvert au Prologue de Jean. Prologue qui commence par ces mots « Au Commencement était le Verbe et le Verbe était avec Dieu et le Verbe était Dieu... ».

Ce moine gourou et son compère pneumatique se seraient-il pris les pieds l'un dans son froc, l'autre dans son tapis de prières?

 

 

15/02/2010

Stigmatisés par la cathoclique

Un (des) Franc(s)-Maçon(s) mis en cause en raison de leur appartenance.

Lu sur le site de l'inénarrable "Cité Catholique" sous le titre "Un Franc-Maçon à la tête de l'UMP" une mise en cause de Mr Xavier Bertrant, président de l'UMP, et de quelques autres membres de la classe politique.

http://www.cite-catholique.org/viewtopic.php?f=94&t=7...

Il ne nous appartient pas de confirmer ou d'infirmer ces appartenances ni de dire notre sympathie ou non à l'égard des personnes ou de ce parti politique.

Qu'on approuve ou non ses orientations en faveur de l'actuel gouvernement, force est de constater que globalement l'UMP, lointain avatar du Gaullisme, qui compte de nombreux catholiques dans ses rangs, appartient à ce qu'il est convenu d'appeler "la droite républicaine", qu'il est favorable à la laîcité, qu'il a approuvé et fait voter les lois relatives à la contraception, à l'IVG, à l'école publique (même si...), à la non discrimination raciale, sexuelle..., à la mise en oeuvre des droits de l'homme....

C'est là pour de nombreux cathos tradis et radicaux crimes abominables qui excommunient absolument leurs auteurs (à force d'excommunications on finira bien un jour de se poser la question de savoir s'il reste encore des membres dans l'église qui se prétend catholique?).

Outre qu'il s'agit là d'ingérence absolument inadmissible dans la vie privée des personnes (les appartenances relevant de la sphère privée) il s'agit aussi d'une infraction punissable par la loi au titre de la dénonciation calomnieuse (intention de nuire) et du non respect de l'article X de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et du Citoyen selon lequel "Nul ne peut être inquiété (ndlr : dénoncé, suspecté, discriminé, stigmatisé...) pour ses opinions, même religieuses (ndlr : associatives, philosophiques...), dès lors qu'elle ne troublent pas l'ordre public".

De plus, à une époque où l'on ne peut manquer de se poser la question de savoir si tel père la vertu, laïc ou de la caste cléricale, n'est pas en train de prêcher après avoir mis sa main aux fesses de sa maîtresse alors qu'il est marié ou voué au célibat et à la chasteté, pire même dans la culotte d'un enfant ou dans son propre slip..., voire même en "amitié particulière"..., il nous paraît plutôt mal venu de mettre en cause, même par sous-entendu, l'intégrité de personnes publiques et responsables politiques, juridiques, économiques... en raison de leur appartenance religieuse, philosophique ou autre parfaitement respectable, supposé et même réelle.

A moins qu'il s'agisse là, de la part de la caste dévote, d'une volonté d'enfumage d'esprits faibles tout prêts à croire et suivre n'importe quel cinglé dès lors que résonne l'ignoble cri maudit de "Dieu le veut". Cri  qui ne peut en aucun cas se comparer à l'humble prière de Jésus lui-même disant dans le "Notre Père" et au Golgotha "Seigneur que ta volonté soit faite".

Au delà des personnes, c'est aussi l'institution maçonnique qui est mise en cause, comme quoi la vielle antienne de la "Synagogue de Satan" (pardon à nos amis Juifs pour cette malheureuse association très "catholique" de leur culte au diviseur) n'est pas morte avec les Barruel, Jouin et autres papes "idiots" selon l'expression même du renégat maçonnique Caillet (voir l'étymologie du mot idiot qui en Grec ancien signifie "ignorant"). Mise en cause qui résulte de la théorie du complot dont l'église romaine a fait ses choux gras depuis Clément XII. Mise en cause qui rejaillit sur les personnes citées et jetant le doute sur l'intégrité de leurs intentions dans la pratique de leur métier public.

Nous passerons sur la somme d'extravagances plus imbéciles les unes que les autres écrites sur ce site par des personnes aux pseudos plus délirants que délirants (Coeurderoy, Armorius, Vobisangélicum qui se prend pour Jeanne d'Arc, Charles qui se prend pour Charles de Foucauld, Polommic qui se prend pour l'Empereur germanique ou le Tsar... et bien d'autres ridicules). Nous ne retiendrons que celles exprimées par un pseudo-nommé "Raitsling" écrivant en réponse à un de nos frères bien connu ici : "Donc la doctrine catholique est tenue comme étant la vérité, et l'idiotie relativiste FM (car le relativisme est une idiotie intellectuelle, c'est facile à démontrer) est une abomination. La FM s'opposant par nature à la découverte de la vérité (puisque niant toute prétention à connaître la vérité), et le Christ ayant dit qu'il était "la Vérité", je vous laisse en tirer les conclusions qui s'imposent".

Mais avant de suivre le conseil donné de tirer les conclusions qui s'imposent on nous permettra un petit détour en forme de retour à l'envoyeur en paraphrasant la proposition ci-dessus : "Donc la doctrine maçonnique est tenue comme une recherche de vérité, et l'idiotie dogmatisante catholique (car le dogmatisme est une idiotie intellectuelle, c'est facile à démontrer) est une abomination. Le catholiscisme s'opposant par nature dogmatique à la découverte de la vérité (puisqu'imposant des vérités toutes faites), et le Christ ayant dit qu'il était "la Vérité"... tirez chers cathoclikeurs les conclusions qui s'imposent". Notamment celle-ci qui est qu'avant d'écrire n'importe quoi il vaut mieux s'assurer que ce qu'on écrit n'est pas réversible.

La réponse de notre frère n'ayant pas été publiée nous en donnerons ici la teneur : Il est évident pour tout le monde que le Christ, et à tout le moins son message, est la Vérité. Mais ainsi que le dit la maçonnerie "Il ne suffit pas d'être mis en présence de la Vérité pour en saisir toute l'étendue". Pour rester simple on peut connaître le modèle, on peut vouloir lui ressembler, mais, dans le cas présent, notre faible nature aidant, il est bien présomptueux de prétendre lui ressembler, d'avoir saisi toute la dimension universelle et de la personne divine et de son message. Comme si on pouvait prétendre tout connaître du soleil parce qu'on a vu briller une ampoule électrique.

Pour preuve a conseillé notre frère : livrez-vous à ce petit exercice de géométrie élémentaire : "Dans un triangle équilatéral (symbolisant le mystère trinitaire) inscrivez par la règle et le compas une étoile à 5 branches égales (symbolisant l'homme) de telle sorte qu'elle soit touchante au triangle par au moins quatre de ses pointes".

Pour être "charitables" à nos lecteurs nous oserons affirmer qu'il n'y a pas de solution absolue à ce problème mais qu'il existe une solution très approchante où les deux pointes horizontales sont (à très peu près) touchantes (mais nous sommes prêts à offir une bouteille de champagne à la première personne nous donnant la solution absolue de ce problème).

Il n'y a donc pas à notre connaissance de solution absolue à ce problème qui touche à un symbole maçonnique bien connu, mais il y a au moins trois enseignements à tirer de cet exercice :

- Le premier fait pièce de l'affirmation cathoclicante papalesque qui dit que : "le maçon est un homme qui prétend se faire dieu lui-même". Affirmation totalement infirmée par notre petit exercice de géométrie qui montre que si l'homme (représenté par l'étoile) peut percevoir quelque chose du mystère divin il est bien incapable d'en saisir totalement et l'esprit et la source (les côtés du triangle) et encore moins la Cause initiale (le sommet du triangle).
- Le second interroge sur le dogme de la double nature divine et humaine de Jésus qui, semble-t-il, n'a été fixé qu'au Concile de Constantinople (553). C'est là un article de foi pure qu'il ne nous appartient pas de discuter.
- Le troisième semble éclaircir la notion de "semblance" de l'homme crée par Dieu (Génèse). Etre "semblable à..." n'implique on le voit ici ni identité ni égalité.

Quand au "relativisme" maçonnique on nous permettra de sourire devant le spectacle d'un pape priant tantôt dans une mosquée, tantôt dans une synagogue ou en parfaite unité avec le Dalaï Lama. Si nous pouvons nous réjouir de voir  ainsi réunis (trop rarement) tous les représentants des cultes... puisqu'aussi bien, la prière des uns valant celle des autres adressées, quoi qu'il en soit, à un Dieu unique dont chacun a une définition différente, on ne pourra nous reprocher d'y voir aussi une "relativisation" des prétentions de l'église romaine à détenir "seule la vérité et à être seule d'inspiration divine"

 

A suivre...

 

16/08/2009

En rire plutôt qu'en pleurer!!!

Le bien connu site La (cé)CITE CATHOLIQUE http://www.cite-catholique.org/index.php ne recule devant aucune forme de ridicule.

Ainsi on peut trouver sur ce site les réponses données par ces ultra-cathoclic au questionnement d'un intervenant ayant intitulé son fil "J'aimerais arrêter de me masturber". Nous ne savons pas encore si cette intervention relève d'une vraie inquiétude exprimée par un croyant taraudé par la culpabilité ou de celle d'un aimable plaisantin ayant voulu sonder l'incommensurable bêtise des animateurs de ce site.

Toujours est-il que de recommandations d'avoir à se placer sous la protection de l'Esprit Saint ou de celles de toutes les vierges pures que compte le panthéon catholique voilà notre intervenant dûement chapitré d'avoir à bien se conduire. 

Avec notre frère Emanuel (avec un seul M) qui faisait remarquer avec beaucoup de réalisme que la masturbation ça ne rend pas sourd, ça ne tache pas la main, ça ne fait pas pleurer la Sainte Vierge.... mais qu'éventuellement ça peut relever d'une assistance psychologique invitons ce croyant lobotomisé par les impositions cléricales... à sortir, à aller là où se rencontrent les filles parce qu'il y en a certainement une qui l'attend.

Et si c'est un plaisantin... il nous aura bien amusé.   

23/07/2009

Connerie catholique quand tu les tiens!!!

Relevé sur le site de la Cité Catho-clique (pardon catholique ce qui ici revient au même).

http://www.cite-catholique.org/index.php

Le sujet du fil concerné est relatifs aux rêves obsédants dans lesquels apparaissent des entités dénommées "Succubes/Incubes". L'intervenant(e) cité(e) prodigue des conseils créti(e)ns à l'auteur du fil qui semble présenter des troubles relevant de la psychiatrie plutôt que de la prière.

Dans l'exposé de l'intervenant(e) on peut lire ceci (on passera bien sûr sur les fautes de rédaction):

"il est important que vous sachiez que certain groupe exoterisme utilise les fantasmes comme arme de destruction par exemple la franc maconnerie l'utilise beaucoup et cette pratique est connu des grand charismatique qui pries pour les malades et souffrant et demande au seigneur jesus de liberer la personne. un pretre est habilite a le faire par exemple"

Jusqu'à présent nous avions employé un langage plutôt soft face à de telles imbécilités. Il est fort possible que nous soyons amenés à changer de ton à la fois à l'encontre de tels scripteurs, de l'église de France, de ses évêques, ignares du fait maçonnique, qui laissent sâlir le message Christique et de son pape réactionnaire dont on va finir par se demander si son passé dans les Jeunesses Hitlériennes ne l'a pas plus marqué qu'on veut bien le laisser entendre.  

Emmanuel